Projet de Performance Fédérale 2022-2024
Après l’obtention de la seule médaille de bronze par équipe en concours complet aux JO de Tokyo 2020, maintenir la cohésion de l’équipe fédérale et des athlètes, structurer et proposer un projet sportif en phase avec les ambitions de médailles à Paris 2024 est la priorité absolue de la Fédération Française d’Equitation (FFE).
Après l’obtention de la seule médaille de bronze par équipe en concours complet aux JO de Tokyo 2020, maintenir la cohésion de l’équipe fédérale et des athlètes, structurer et proposer un projet sportif en phase avec les ambitions de médailles à Paris 2024 est la priorité absolue de la Fédération Française d’Equitation (FFE).
« Les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris 2024 doivent permettre à l’équitation française de marquer les esprits. Dans cet objectif, la FFE renforce la préparation des athlètes, des chevaux, et tient à préserver la confiance instaurée avec leurs propriétaires. Ces Jeux en France seront pour toute la filière une occasion unique d’accroître la popularité du cheval et de l’équitation. Ils ne sont pas seulement le plus grand évènement mondial sportif, ils doivent aussi nous permettre de mettre en lumière et de valoriser les vertus du cheval et les activités équestres pour conquérir tous les Français. J’attends de nos athlètes qu’ils portent les valeurs olympiques mais aussi celles de nos activités équestres, guidés par la direction technique nationale et ses équipes à qui je renouvelle toute ma confiance pour porter ce projet sportif 2022 – 2024 » annonce Serge Lecomte, Président de la FFE.
Deux étapes déterminantes avant Paris 2024
Deux étapes déterminantes avant Paris 2024
En tant que nation hôte des Jeux olympiques et paralympiques en 2024, la France alignera une équipe dans chaque discipline (dressage, concours complet, saut d’obstacles, para-dressage). Si les Bleus sont d’ores et déjà épargnés de la pression de la qualification, ils demeurent néanmoins très attendus aux championnats du monde en 2022 à Herning (DAN) et Pratoni del Vivaro (ITA) pour le concours complet. Mais aussi dans la dernière ligne droite, aux championnats d’Europe en 2023.
Un dispositif fédéral plus exigeant incluant des indicateurs de performance
Un dispositif fédéral plus exigeant incluant des indicateurs de performance
Après l’expérience de Tokyo 2020, la fédération est plus que jamais motivée par une obligation de résultats sur ses terres en 2024. C’est forte d’un projet sportif fédéral 2022 – 2024, repensé et affiné dans les moindres détails, que la FFE renforce son accompagnement dans la préparation de l’équipe de France pour les trois prochaines années. Pour y parvenir, la fédération s’appuie sur cinq axes stratégiques :
La formation :
- De l’élite des cavaliers français de haut niveau, avec notamment un soutien accru du staff fédéral (stages fédéraux de formation individuels ou collectifs, et accompagnement personnalisé par le staff fédéral sportif et vétérinaire en compétitions), l’implication d’entraîneurs privés et du personnel d’écuries dans le programme sportif, le développement de la préparation mentale, le suivi médical…
- De l’élite des chevaux de haut niveau confiés à des cavaliers français avec notamment un investissement dans la recherche scientifique et l’utilisation de données au service de la performance (création de la cellule d’accompagnement à la performance « CAP Paris 2024 »), un suivi longitudinal et un programme vétérinaire (alimentation, locomotion, physiologie de l’entraînement), des circuits de compétition de qualité labellisés FFE (Grand National) ou FEI…
La définition d’objectifs supplémentaires pour chaque discipline olympique et paralympique avec notamment la mise en place de critères d’accès aux différents groupes (groupe 1 olympique ou paralympique, groupe 2 international, groupes « talents »).
Un accompagnement renforcé :
- Des propriétaires actuels, et l’incitation de nouveaux à confier leurs chevaux à des cavaliers français, à travers la formation de leurs chevaux, la communication et la valorisation des performances, l’accueil privilégié lors des grandes compétitions, la convention tripartite FFE-propriétaire-cavalier pour le groupes 1 olympique ou paralympique…
- Des officiels de compétition et des organisateurs français d’événements de très haut niveau avec notamment la mise en place de cursus de formation, la classification des sites de compétition de haute performance pouvant accueillir la préparation de l’équipe de France …
Un soutien accru de l’élite des cavaliers français :
- Grâce notamment à un programme d’aides fédérales dédié à la prise en charge des frais de déplacements et au versement de primes pour récompenser les performances dans les compétitions et les championnats de référence.
- En soutenant l’économie des structures des sportifs de haut niveau pour qu’ils puissent se consacrer pleinement à l‘entrainement.
Une communication claire et transparente sur la stratégie mise en place pour atteindre les objectifs.
Les points de renfort en 2022
Les points de renfort en 2022
Initialement élaboré pour l’olympiade 2020-2024, le projet sportif de la FFE fait aujourd’hui l’objet d’ajustements ciblés pour augmenter la performance des couples. De nouveaux points de renfort viennent donc consolider le dispositif dès cette année.
Des groupes en place pour une meilleure objectivité et lisibilité :
- Le groupe 1 olympique ou paralympique est réservé aux couples cavaliers/chevaux performants au plus haut niveau. C’est dans ce groupe que seront puisées les forces vives en vue d’une sélection pour les JOP de Paris 2024.
- Le groupe 2 international s’inscrit comme la relève du groupe 1 olympique ou paralympique. Les objectifs sportifs pour ces couples cavaliers/chevaux peuvent être les sélections aux Jeux Méditerranéens 2022, les coupes des nations et autres compétitions internationales.
- En saut d’obstacles, un groupe 3 comprend les couples cavaliers/chevaux au fort potentiel, pouvant rejoindre le groupe 2.
- En dressage, deux groupes supplémentaires sont également prévus : un premier dédié aux chevaux de 8 à 10 ans et un second aux cavaliers de 25 ans et moins.
- Les critères d’accès aux groupes sont basés sur les résultats en compétitions sur une période donnée.
Des comités de concertation pour garantir les échanges et la transparence :
Des comités de concertation sont mis en place pour chaque discipline olympique. Ils se composent :
- de la directrice technique nationale, du sélectionneur national et entraineur, d’un expert FFE, et du vétérinaire fédéral pour le saut d’obstacles.
- de la directrice technique nationale, de la DTN adjointe, du sélectionneur national et chef d’équipe, d’un référent technique, d’un expert FFE et du vétérinaire fédéral pour le dressage.
- de la directrice technique nationale, du DTN adjoint, du sélectionneur national et entraineur, d’un expert FFE et du vétérinaire fédéral pour le concours complet.
Le para-dressage dispose, quant à lui, d’un comité de sélection. Il se compose :
- de la directrice technique nationale, de la DTN adjointe, d’un référent technique, d’un expert FFE et du vétérinaire fédéral.
Le comité de sélection valide les sélections pour les compétitions internationales et les championnats. Il propose aussi les sélections au CPSF pour les Jeux paralympiques.
Une cellule dédiée à l’accompagnement de la performance
La cellule d’accompagnement à la performance (CAP Paris JO 2024) est un centre de services destiné au soutien du staff technique dans sa stratégie. Cette cellule fait office de force de propositions auprès de la direction technique nationale pour les grandes échéances jusqu’aux JOP 2024, en matière de stratégie du haut niveau : dispositifs de soutien, préparation sportive, sélections. Elle est composée du Président de la FFE, de cadres de la DTN, de propriétaires de chevaux, de médaillés, d’un référent de l’Agence Nationale du Sport et d’un expert extérieur.
Une équipe d’expérience aux commandes
Une équipe d’expérience aux commandes
Un encadrement expérimenté vient conforter l’engagement des cavaliers et des propriétaires de chevaux dans un objectif commun de réussite.
En saut d’obstacles :
- Directrice technique nationale et cheffe d’équipe Seniors : Sophie Dubourg
- Sélectionneur national et entraîneur Seniors : Henk Nooren
- Adjoint à la cheffe d’équipe Seniors : Edouard Coupérie
- Intervenant travail sur le plat : Barnabas Mandi
- Vétérinaire fédéral Seniors : Jérôme Thévenot
- Sélectionneur national et chef d’équipe Jeunes (Enfants, Poneys, Juniors, Jeunes Cavaliers) : Olivier Bost
- Conseillère technique nationale (CTN) Jeunes : Maryline Millet Lesage
- Adjoint chef d’équipe Jeunes : Bertrand Poisson
En dressage :
- Directrice technique nationale adjointe : Emmanuelle Schramm
- Sélectionneur national et chef d’équipe Seniors : Jean Morel
- Vétérinaire fédéral Seniors : Stéphane Fresnel
- Sélectionneuse nationale et cheffe d’équipe Jeunes (Enfants, Poneys, Juniors, Jeunes Cavaliers, Jeunes Seniors) : Muriel Léonardi
- Adjointes cheffe d’équipe Jeunes : Rachel Bastady et Sara Magnusson Lostria
En concours complet :
- Directeur technique national adjoint : Michel Asseray
- Sélectionneur national et entraîneur Seniors : Thierry Touzaint
- Entraîneur adjoint au dressage : Jean-Pierre Blanco
- Intervenant CSO : Patrice Delaveau
- Intervenant dressage : Philippe Limousin
- Vétérinaire fédéral Seniors : Xavier Goupil
- Sélectionneur national et chef d’équipe Jeunes (Juniors, Jeunes Cavaliers) : Pascal Forabosco
- Adjointe au dressage Jeunes cavaliers : Amélie Billard
- Adjointe au dressage Juniors : Florence Lenzini
- Sélectionneur national et chef d'équipe Poneys : Gilles Viricel
- Adjoint au chef d’équipe Poneys : Romain Richomme
En para-dressage :
- Directrice technique nationale adjointe : Fanny Delaval
- Référent technique : Carlos Lopes
- Vétérinaire fédérale : Emmanuelle Druoton
« Le projet sportif est emmené par un collectif d’experts dans leur domaine, tous motivés à l’idée de collaborer et de partager leur expérience. Cette dynamique ne peut que nous tirer vers le haut. L’enjeu des JOP 2024, en France, démultiplie leur motivation et aussi la pression collective. Car nous sommes conscients que les attentes des Français sont grandes et que nous devrons assurer. Au regard de l’enjeu, cette équipe est à l’écoute des cavaliers, ouverte à la concertation et à tout facteur de performances qui permettrait de mettre les chances de notre côté. » commente Sophie Dubourg, Directrice technique nationale. « Prenant en compte les spécificités de chaque discipline, nous avons légèrement remanié, pour des raisons différentes, le staff du saut d’obstacles, du dressage et du para-dressage. En saut d’obstacles et en concours complet, à l’instar des autres nations, nous misons sur le binôme chef d’équipe – sélectionneur et entraineur pour répondre aux besoins du collectif, sachant que nous intégrons à la préparation l’entourage des cavaliers (entraineurs privés, personnels d’écurie…). En dressage et para-dressage, nous avons choisi, en concertation avec les cavaliers, de prioriser notre soutien sur leurs entraineurs respectifs. » précise Sophie Dubourg.
Le bien-être animal sans concession
Le bien-être animal sans concession
Signataire de la charte pour le bien-être équin et initiatrice de la charte du sport de haut niveau FFE, la fédération met un point d’honneur à préserver la santé et l’intégrité physique des poneys et des chevaux dans ses clubs comme dans le sport de haut niveau. Ainsi, la FFE s’engage à ne jamais privilégier la performance au détriment du bien-être animal. Ce pourquoi, en équipe de France, les chevaux font tous l’objet d’un entrainement personnalisé et d’une attention particulière de la part des vétérinaires fédéraux. Veillant au respect de la réglementation sportive, la fédération s’engage également à ce que les cavaliers, membres de l’équipe de France, soient aussi garants du bien-être de leurs chevaux.
« Emmenés par une fédération forte et soudée, c’est toute la famille de l’équitation française et l’ensemble de nos clubs qui seront mobilisés derrière une seule et même équipe de France dans les grandes échéances sportives des trois prochaines années. A travers l’excellence de nos athlètes et de leurs chevaux, c’est cette passion que nous avons tous pour le cheval et cet engouement grandissant pour la pratique dans les clubs qui doivent être récompensés. Les médailles ne sont pas seulement le fruit des performances à haut niveau. Elles gratifient l’investissement sans faille de tous les acteurs du sport au quotidien. » conclut Serge Lecomte.