Les 4 sens du cheval
Le cheval ne perçoit pas le monde de la même façon que nous. Certains sens sont développés différemment des nôtres.
Le cheval ne perçoit pas le monde de la même façon que nous. Certains sens sont développés différemment des nôtres.
Sa vision
Sa vision
Le cheval possède deux yeux, répartis de chaque côté de sa tête. Cela est du à son statut de proie à l'état naturel, ce qui lui permet d'avoir une vision quasi-panoramique. En revanche, il possède deux zones aveugles : derrière sa croupe et devant son nez.
Chaque oeil possède son propre champ de vision, que l'on appelle champ de vision monoculaire (latéral). Dans ce champ, le cheval voit en deux dimensions ; c'est-à-dire qu'il voit un peu flou et ne perçoit que les mouvements.
Devant sa tête, les deux champs de vision monoculaire viennent se croiser afin de former le champ de vision binoculaire (frontal). Dans ce champ, le cheval voit en trois dimensions, comme nous, ce qui lui permet de mieux apprécier les formes et les profondeurs.
La vision des couleurs du cheval est comparable à celle d’un humain daltonien. Il dispose d’une palette de couleurs plus pauvre que la nôtre qui se limite à toutes les variations de bleu, jaune et vert, principales couleurs auxquelles il est sensible.
Enfin, le cheval est plus sensible que l'homme aux mouvements, aux contrastes et aux reflets. Ainsi, il a besoin de beaucoup plus de temps que nous pour adapter sa vision lors d’une transition entre ombre et lumière. Par exemple, plusieurs dizaines de minutes lui sont nécessaires pour voir de nouveau correctement lorsqu’il quitte une carrière très ensoleillée pour une écurie plongée dans l’obscurité.
Soyons patients pour éviter de le surprendre !
Son sens tactile
Son sens tactile
Les vibrisses sont des récepteurs sensoriels qui prennent la forme de longs poils durs.
Placés autour du nez et de la bouche, les vibrisses aident le cheval à sentir ce qui se trouve sous sa tête et qu’il ne peut pas voir ; placées autour des yeux, elles protègent ces derniers des chocs. Les vibrisses ne doivent donc pas être rasées.
Le cheval utilise beaucoup son sens tactile. Il a parfois le réflexe de tâter le sol avant de s’avancer sur une zone incertaine. S’il veut se rouler, il gratte avec son antérieur afin de choisir le lieu le plus approprié. Il est aussi beaucoup sollicité dans les relations sociales : deux chevaux se plaçant tête-bêche pour se gratter le dos mutuellement avec leurs dents est une marque d’affinité, on appelle cela le toilettage mutuel.
Son ouïe
Son ouïe
Les oreilles du cheval sont extrêmement mobiles et ce de manière indépendante.
Il peut en diriger une vers l’avant et l’autre vers l’arrière, en direction du cavalier qui se trouve sur son dos par exemple. Cela lui permet également, en comparant le son perçu par chacune d’elles, de localiser rapidement l’origine d’un son.
Enfin, comme le chien, le cheval perçoit des sons aigus que l'homme n’est pas capable d’entendre, les ultrasons.
Son odorat
Son odorat
Le cheval bénéficie d'un odorat très développé qui lui permet de choisir son alimentation ou de reconnaître certaines caractéristiques de ses congénères. C’est pour cette raison par exemple que, pour se saluer, deux chevaux se mettent nez à nez et se soufflent mutuellement de l’air dans les naseaux.
Il possède également la particularité de posséder un organe voméro-nasal (organe de Jacobson) sur le plancher de ses fosses nasales. Pour utiliser cet organe, le cheval fait un comportement caractéristique : le flehmen. Cela lui permet notamment de sentir et d'analyser des phéromones.
" Un stage est l’idéal pour partager, aux côtés de l’équipe du club, la vie quotidienne des poneys et des chevaux, apprendre à les comprendre et à bien s’en occuper. "