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L'obtention ou le renouvellement de la licence fédérale de pratiquant ou de compétition peut être soumis à la présentation d'un certificat médical.
C'est le cas notamment pour les majeurs pour une première demande de licence et tous les 3 ans pour le renouvellement de la licence compétition ou de la licence pratiquant après 40 ans.
C'est également le cas lorsque le cavalier répond positivement à une ou plusieurs questions d'un auto-questionnaire qu'il soit majeur ou mineur.
Dois-je fournir un certificat médical ? Pour le savoir, le site du service public vous propose un questionnaire en ligne.
Recommandations générales
La Commission médicale de la FFE préconise à tout cavalier de suivre les recommandations suivantes :
Recommandation spécifique en cas de chute
Lorsqu’un cavalier est victime d’une chute, avec ou sans choc à la tête, qui a entraîné ou non une perte de connaissance, et que dans les jours qui suivent la chute il ressent un ou plusieurs des symptômes ci-dessous, il doit impérativement consulter un médecin.
Cette liste de symptômes n’est pas limitative. En cas de doute, consulter un médecin.
Avant de délivrer un certificat médical de non contre-indication à la pratique de l’équitation, la Commission médicale de la FFE préconise :
Un interrogatoire relatif aux éléments suivants
Antécédents, facteurs de risque, pathologies antérieures ou existantes contre-indiquant l’équitation, accidents sportifs répétés, traitement en cours, évaluation de l’activité équestre projetée et des objectifs, tolérance à l’entraînement, troubles du comportement alimentaire, dopage, vaccinations (en particulier contre le tétanos).
Un examen clinique
Particulièrement approfondi et complet, qui insiste sur la recherche de pathologies cardio-vasculaires, pulmonaires et de l’appareil locomoteur. Le praticien est le seul juge de la nécessité d’examens complémentaires éventuels, il est responsable d’une obligation de moyen et d’une obligation d’information même en cas de refus de délivrance d’une aptitude.
Une attention spéciale dans les situations suivantes :
Un EEG dans 2 cas particuliers :
Au terme de la consultation, le médecin fait part de ses observations à l’intéressé, et peut être amené à conseiller un changement d’activité sportive, ou définir des limites que le patient devra respecter.
La signature d’un certificat de non contre-indication à la pratique d’une activité physique et sportive engage la responsabilité du médecin. Ce certificat ne doit pas être considéré comme une formalité, ni signé sans examen préalable.
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