Viking d’la Rousserie refusé à l'inspection vétérinaire
En début de journée s’est tenue la première inspection pour les chevaux de saut d’obstacles. Le jury de la compétition a validé le bon état de forme de trois chevaux tricolores, I Amelusina R 51 (propriété de SA M.S.H, Pascale Bliscaux et Philippe Berthol, Dubaï du Cèdre (propriété de la Sarl Exceptionnal Horses S.L., Sylvain Pitois et Perrine Cateline, Dorai d’Aiguilly*GL Events (propriété de l’Ecurie Perreau et fils et d’Emilie Perreau). Proposé par le jury à la réinspection à 16h30, Viking d’la Rousserie (propriété de la S.A.S. Finegal) n’a pas été accepté pour les épreuves par équipes.
En début de journée s’est tenue la première inspection pour les chevaux de saut d’obstacles. Le jury de la compétition a validé le bon état de forme de trois chevaux tricolores, I Amelusina R 51 (propriété de SA M.S.H, Pascale Bliscaux et Philippe Berthol, Dubaï du Cèdre (propriété de la Sarl Exceptionnal Horses S.L., Sylvain Pitois et Perrine Cateline, Dorai d’Aiguilly*GL Events (propriété de l’Ecurie Perreau et fils et d’Emilie Perreau). Proposé par le jury à la réinspection à 16h30, Viking d’la Rousserie (propriété de la S.A.S. Finegal) n’a pas été accepté pour les épreuves par équipes.
La réaction de Kevin Staut
“Ce qu'on diagnostique pour l'instant, c'est un hématome au niveau du pied. Dans la locomotion montée, sur sol mou, on ne distinguait rien d'alarmant. Depuis ce matin, on a essayé de faire une petite suppression d'appui pour éviter que cet hématome ne le gêne sur le dur, ce qui n'a pas été suffisant. Peut-être qu’hier, quand il était sur la piste de galop, il s'est touché un tout petit peu, comme les chevaux le font parfois au travail. Hier soir et ce matin, on n'avait rien décelé. Il se trouve qu'il y a un des glomes qui est un tout petit peu rose, donc on pense que cela peut venir de là. C'est la seule conclusion qu'on peut avoir pour le moment. En ce qui concerne Viking, sa carrière a été parsemée de différents incidents mais jamais quelque chose comme ça. Pour ce qui était de cette sélection, il y a eu des IRM qui ont été passées sur les anciennes lésions. Aujourd’hui, cela ne correspond absolument pas aux pathologies que le cheval a eues avant. Mon rôle d'athlète est de suivre le règlement et de l'accepter comme il est. C’est une énorme déception, je n'ai même pas de mots pour le décrire. C'est un sentiment horrible mais c'est le sport. Je suis là maintenant pour soutenir l’équipe pour qu’elle puisse donner le meilleur d'elle-même. Concernant la potentialité de le faire entrer pour l’individuel, il faut d’abord savoir exactement ce qu'il y a. Énormément de paramètres vont entrer en ligne de compte pour cette décision-là. C'est dans quatre jours. Pour l'instant, j'ai aussi la tête à essayer de digérer, prévenir les propriétaires… Le sport reprendra ses droits dès demain.”
La réaction de Philippe Heilès, vétérinaire fédéral
“Les chevaux sont arrivés tôt mardi matin et nous les avons fait trotter entre 10h et 11h, puis vers 19h hier soir, il n’y a eu aucune alarme. On a suivi le cheval avec rigueur, tout avait bien été vérifié en amont de la sélection. Ce matin, on était assez étonnés. L’hématome s’est confirmé, on a essayé de décongestionner le pied entre les deux inspections en utilisant des pansements et de la glace pour essayer de refroidir un petit peu le pied, cela n'a pas suffi aujourd'hui.”
La réaction de Sophie Dubourg, directrice technique nationale
“Bien sûr, c'est un coup très dur. Le plan n'était pas fait, on avait la warm-up ce soir et tout le temps de décider des trois couples pour l’épreuve par équipes. C'était confortable mais maintenant, on n’a plus que trois couples. La compétition se court sans “drop score”, nous n’avons plus de réserviste mais l’équipe reste forte. Je reste confiante. Tout le monde était prêt à avoir une configuration de trois couples dont les scores comptent pour cette épreuve par équipes donc on n'a pas de changement de configuration. D’un point de vue du règlement, c’est la première fois qu'on a une visite vétérinaire aussi tôt. On pouvait faire une substitution jusqu’à 5h30 - toutes les nations ont des chevaux à moins d'une heure, un cinquième, justement, pour pallier ces difficultés-là - et nos référents des comités olympiques étaient au courant qu’ils pouvaient être contactés entre 4h30 et 5h30 pour un changement. On n'a pas eu de sujet jusqu'à 5h30 donc la question de la substitution ne s’est pas posée.”
La réaction de Henk Nooren, sélectionneur national
“Nous avons fait notre sélection il y a presque trois semaines. Tous les chevaux ont participé aux concours nécessaires. Le dernier pour Viking était à La Corogne en Espagne. On a suivi la santé des chevaux presque jour par jour, il n’y a eu aucune alarme donc la question de substituer Viking pour Brazil du Mezel, le cheval de François-Xavier Boudant, ne s’est pas posée. Viking s’etait blessé en avril 2023. Il a repris le travail en septembre dernier. Depuis janvier, il a couru deux ou trois concours par mois. Il a toujours passé l’inspection des chevaux haut la main. C’est vraiment la première fois que cela arrive. Nous avons passé un stage de préparation et de cohésion très positif et je crois que l'esprit d’équipe, malgré ce coup dur, reste exactement le même.”