Les indicateurs du bien-être chez le cheval
L’évaluation du bien-être d’un animal est multidimensionnelle et se fait par le biais d’indicateurs. Ce sont des éléments que l’on mesure dans l’environnement du cheval ou bien directement sur lui. Le bien-être du cheval repose notamment sur son alimentation, son hébergement, sa santé et son comportement.
L’évaluation du bien-être d’un animal est multidimensionnelle et se fait par le biais d’indicateurs. Ce sont des éléments que l’on mesure dans l’environnement du cheval ou bien directement sur lui. Le bien-être du cheval repose notamment sur son alimentation, son hébergement, sa santé et son comportement.
Alimentation & abreuvement
Alimentation & abreuvement
Pour s’assurer que le cheval dispose d’une alimentation en quantité et en qualité, on peut observer la quantité journalière de fourrages disponible. Sur le cheval, on peut également estimer son état corporel (NEC) ainsi que son poids.
Le cheval doit également disposer d’eau en quantité et qualité suffisante. Pour cela, on peut regarder s’il a accès à une eau propre en permanence. Sur le cheval, pour tester son niveau d’hydratation, il est possible de réaliser le test du pli de peau. Cela consiste à pincer la peau au niveau de la pointe de l’épaule ; si la peau ne se remet pas en place immédiatement, le cheval est probablement déshydraté.
Hébergement
Hébergement
Le cheval doit être placé dans un environnement (box, stalle, paddock, pré…) qui lui permet de se protéger face aux variations climatiques. L’espace de couchage est composée d’une litière propre, sèche et en quantité suffisante. Le cheval ne doit pas présenter de signe de stress thermique tels qu’une modification de la fréquence respiratoire, transpiration, frissons…etc.
Dans les écuries, les conditions d’ambiances doivent être contrôlées : éclairage suffisant, ventilation adaptée, taux d’humidité raisonnable (entre 40% et 70%), sans odeur d’ammoniaque.
L’hébergement doit permettre au cheval de se déplacer librement de façon significative. Si tel n’est pas le cas, il est recommandé de sortir les chevaux en liberté en moyenne au minimum 2h/jour.
Santé
Santé
L’environnement du cheval (bâtiments, clôtures, infrastructures…) ne doit pas être source de blessures. Le cheval ne doit pas présenter de lésions de la peau, d’articulations gonflées, de boiteries ou de prolapsus. Il doit également être exempt d’indicateurs de maladies, par exemple un rythme respiratoire anormal, une toux, des muqueuses pâles…etc.
Comportement
Comportement
Le cheval doit avoir la possibilité d’exprimer des comportements normaux de son espèce tels que les comportements sociaux : interactions avec ses congénères (visuel, tactile, olfactif ou auditif). Il est également important de veiller à une bonne relation Homme-animal.
En revanche, il ne doit pas présenter des comportements anormaux tels que des stéréotypies (ou tics) comme le tic à l’air ou à l’appui, le tic à l’ours…etc, qui sont des signes de mal-être. Si ici on recherche une absence d’indicateurs, on peut cependant rechercher une présence d’indicateurs d’un état émotionnel positif : expressions faciales (lèvres avancées, yeux fermés lors d’un pansage ou grattage), attention visuelle envers l’entraineur (lors d’un apprentissage par exemple), ou encore interactions (grooming avec ses congénères ou envers l’humain).