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Caramel d’Orchis, sélectionné avec Gireg Le Coz pour les championnats d’Europe de concours complet qui débutent le 17 septembre à Blenheim, vit depuis avril 2024 en écurie dynamique.

Gireg Le Coz, un cavalier de haut niveau installé dans une écurie dynamique

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Haut niveau|Bien-être animal
CCE
16/09/2025
Caramel d’Orchis, sélectionné avec Gireg Le Coz pour les championnats d’Europe de concours complet qui débutent le 17 septembre à Blenheim, vit depuis avril 2024 en écurie dynamique.
© FFE/PSV/Pauline Chevalier

Gireg Le Coz, un cavalier de haut niveau installé dans une écurie dynamique

Caramel d’Orchis, sélectionné avec Gireg Le Coz pour les championnats d’Europe de concours complet qui débutent le 17 septembre à Blenheim, vit depuis avril 2024 en écurie dynamique. Ce mode d’hébergement collectif a pour but une augmentation des distances parcourues par les chevaux au cours de la journée, grâce à la dispersion des points d’intérêt au sein de leur milieu de vie. Un choix que l’on a évoqué avec le complétiste, convaincu que ce mode de vie est compatible avec le sport de haut niveau. 

Depuis avril 2024, Gireg Le Coz est installé à Feneu (49) dans une écurie dynamique avec pâturages tournants qu’il a pensée et construite avec le soutien notamment de l’association EquiBEE, qui regroupe des professionnels de l’environnement et du bien-être équin. Au total, ce sont 27 hectares de prairies qui accueillent une vingtaine de chevaux.

“L'idée était de construire une écurie qui répond aux besoins fondamentaux des chevaux, à savoir les trois F - Friends, Forage, Freedom - soit le fait de vivre en liberté le plus possible, d'avoir du foin ou de l'herbe à volonté et des congénères avec qui ils ont des interactions sociales”, explique le complétiste, membre de l’équipe de France depuis plusieurs années. “Le second objectif était d’avoir une écurie qui est la plus fonctionnelle possible aussi pour les humains, sans charge lourde à porter, des gains de temps au quotidien sur diverses tâches comme le nourrissage. La qualité de vie au travail de chacun des membres de l’écurie s’est nettement améliorée avec des journées moins chargées et des travaux beaucoup moins pénibles au quotidien.”

Un souhait qu’il a mûri et une réflexion qui s’est mise en place peu à peu après une expatriation outre-Manche : “Mon cheminement a été assez progressif. En Angleterre, les chevaux sont généralement beaucoup plus dehors la nuit ou la journée. En fin de saison, ils vont en troupeau avec d'autres chevaux.” Avant de se tourner vers l’écurie dynamique, Gireg offrait déjà à ses partenaires de longues sorties quotidiennes au paddock, parfois avec un ou deux congénères : “Le fait de mettre des chevaux en groupe s'est fait plus progressivement, par rapport à des chevaux que j'ai pu rencontrer qui étaient très grégaires et avaient besoin, pour être bien au paddock, d’être en compagnie d’un ou deux autres chevaux. Souvent, j'entends des gens me dire que leur cheval n'aime pas le paddock, mais ce n'est pas possible ; c’est juste que le paddock n'est pas adapté ou qu'il n'a pas à manger, pas de copains, qu'il n'est pas serein dans son environnement, mais ce n'est pas qu'il n'aime pas le paddock.”

Un impact positif sur les chevaux

Ainsi, l’adaptation de ses chevaux à l’écurie dynamique s’est faite sans difficulté et le déménagement a été préparé en amont. Une attention particulière a été portée à l’intégration des chevaux. Le choix a été fait de séparer les juments et les hongres en deux groupes. “Nous avons fait en sorte que les chevaux se connaissent entre eux avant de les lâcher en groupe. C'est quelque chose qui a été fait très progressivement par Alexandra Mailliard, spécialiste du bien-être et des interactions des chevaux, qui m'a beaucoup aidé”, précise Gireg Le Coz.

“Avec le changement d'hébergement, j'ai vu un impact positif sur le physique des chevaux. Ils sont plus souples, plus déliés, ils marchent toute la journée, ce qui est aussi positif dans le processus de récupération. Pour leur longévité, c'est important d'avoir des chevaux qui sont en mouvement. Ils vieillissent mieux sur le long terme, en plus d'être plus disponibles, plus apaisés, avec moins de problèmes d'ulcère parce qu'ils ont aussi du foin à volonté, etc.”, partage le complétiste, qui observe également avoir “moins de soucis de santé, et aucun frais vétérinaire en comparaison à avant. J'ai des chevaux qui respirent mieux, par exemple.”

Un mode de vie qui se répercute aussi sur les entraînements effectués, avec une coopération au travail accrue : “Dès que le travail est plus utile, cela donne plus de sens parce que justement, tout le reste du temps, ils ont une vie de cheval. Alors, est-ce que la performance change en elle-même au quotidien ou en concours, je ne peux pas l'affirmer. Mais par contre, c'est certain je pense que mes chevaux ne montrent pas de signes de mal-être, donc cela ne peut qu'aider la performance.”

La gestion des chevaux en concours, avec le retour en boxes pour quelques jours, ne pose généralement pas de problème particulier même si cela demande une certaine vigilance : les chevaux sont habitués à vivre en groupe, alors comment sont disposés les boxes, est-ce que les chevaux peuvent se voir ou non… Pour Gireg Le Coz, “ils ont compris que cela dure deux à quatre jours et qu’après, ils retrouvent leur mode de vie.”

Le respect des besoins fondamentaux des chevaux accessible à tous

Gireg Le Coz est parti d’une feuille vierge pour réaliser son projet d’écurie dynamique. Un investissement qui n’est pas forcément donné à tout le monde, surtout quand il s’agit de modifier une structure déjà existante. “Ce modèle n’est pas à la portée de n'importe quel propriétaire d'un cheval qui est en pension”, reconnaît le Breton d’origine. “Par contre, respecter les besoins fondamentaux des chevaux, c'est accessible à tous. Emmener son cheval dehors tous les jours, qu'il puisse être en liberté, qu'il puisse avoir du foin à volonté, c'est vraiment très important. Après, ce qui est plus difficile, je pense, pour les amateurs comme pour les professionnels, c'est de mettre leurs chevaux en groupe. Si c'est fait correctement, dans le respect des affinités de chacun, alors tout se passe bien.”

Il ne faut pas hésiter à se rapprocher des professionnels - la gestion des intégrations de chevaux s’apprend - pour s'appuyer sur eux. D’autres compétences sont à acquérir pour bien connaître le comportement des chevaux, observer les signes de mal-être… “Chacun peut faire en sorte que son cheval ait au moins un copain avec qui il peut aller dehors. Nous parcourons tous notre propre chemin et le bien-être animal est quelque chose qu'il faut impérativement prendre en considération, peu importe notre niveau”, conclut Gireg Le Coz.

  • La biographie de Gireg Le Coz
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