©Écurie des Platanes
Les écuries des Platanes, une structure écoresponsable
Située dans la région Haut-de-France à Estrées-Saint-Denis, les Ecurie des Platanes accueillent une écurie active depuis quelques mois, une première dans le département de l’Oise. Aux commandes de cette écurie de 25 chevaux, Daniela Strube se doit d’être sur tous les fronts : du développement de son écurie à la sensibilisation du public extérieur.
Située dans la région Haut-de-France à Estrées-Saint-Denis, les Ecurie des Platanes accueillent une écurie active depuis quelques mois, une première dans le département de l’Oise. Aux commandes de cette écurie de 25 chevaux, Daniela Strube se doit d’être sur tous les fronts : du développement de son écurie à la sensibilisation du public extérieur.
Le fonctionnement
Le fonctionnement
Le principe même de l’écurie active est importé d’Allemagne. Nos voisins ont inventé et mis en pratique ce type de pension en se basant sur le bien-être animal et sur ses besoins fondamentaux : une vie en groupe et au grand air, une alimentation principalement basée sur les fourrages et une grande liberté de mouvement. « C’était un rêve. Depuis mon installation en 2012, j’en parle aux écuries mais j’avais l’impression que les Français n’étaient pas prêts. Finalement, mes propriétaires m’ont tous suivie. C’est une vraie globale », déclare la gérante et responsable sur site. Il faut savoir que dans les écuries actives, les chevaux vivent en troupeau dans un espace stabilisé et donc praticable malgré les éventuelles mauvaises conditions météorologiques. Des points d’intérêts sont mis en place pour favoriser leurs déplacements : des abreuvoirs, des distributeurs d’aliments, de foin, des râteliers, des zones de roulages, des dortoirs et bien-sûr des espaces de pâturages. « Grâce à ce système bien rôdé, l’alimentation est automatisée et personnalisée pour chaque cheval. Ainsi, il reçoit une dose adaptée de compléments en fonction de ses besoins et de son état de santé », souligne Daniela Strube. L’objectif est de facilité leur digestion et éviter les problèmes de santé comme les ulcères ou les coliques.
Chaque cheval porte un bracelet électronique fixé autour de son canon (partie située au-dessus du sabot) qui lui permettra de se faire reconnaître par les automates. Le cheval dispose ainsi d’un accès illimité au foin. « Ce système est particulièrement intéressant et efficace dans le cas des chevaux dominés ou en convalescence », précise Daniela Strube.
Une écurie active s’adresse à tous les chevaux. En effet, depuis dix ans, les utilisateurs du concept d’écurie active n’ont pas constaté que l’écurie était plus dangereuse qu’une vie en box/paddocks.
Offrir un environnement sain aux pensionnaires
Offrir un environnement sain aux pensionnaires
Pour assurer le bon fonctionnement des écuries actives, les chevaux doivent rester occupés toute la journée afin d’éviter le risque d’ennui ou de combats et de blessures. Le meilleur moyen de les distraire étant de leur donner à manger, Daniela travaille en étroite collaboration avec son mari qui possède une ferme à proximité. « D’abord, nous échangeons le fumier contre la paille et j’ai installé une haie avec des branches mortes, des arbres fruitiers, et tout un tas de plantes non toxiques. Cela attire les chevaux et comme ça je suis certaine qu’ils ne me mangent pas le bois de mes bâtiments (rires, ndlr) ! Il faut que l’environnement soit adapté. »
Actuellement, pour améliorer sa structure et faire un geste en faveur de l’environnement, les Ecuries des Platanes a un autre projet.« Je souhaite trouver une entreprise qui pollue et qui doit racheter l’échange du CO2. L’idée est qu’elle finance ma plantation de haies et de verdures au sein de ma structure. Le résultat sera bénéfique aux deux parties : une emprunte carbone compensée pour eux et une structure toujours plus attractive pour moi », explique la gérante. Avec la présence de nombreuses entreprises industrielles dans la région de Compiègne, ce projet ambitieux et réfléchi a tout à gagner à voir le jour