Un stage d’endurance Jeunes entre détection et perfectionnement au Parc équestre fédéral
Le 12 et 13 février, le staff fédéral d’endurance a invité neuf couples au Parc équestre fédéral pour un stage mêlant détection et perfectionnement. Ce rassemblement à Lamotte-Beuvron (41), destiné aux cavaliers et cavalières originaires de la partie nord de la France, s'inscrit dans une tournée de 6 stages d’hiver.
Le 12 et 13 février, le staff fédéral d’endurance a invité neuf couples au Parc équestre fédéral pour un stage mêlant détection et perfectionnement. Ce rassemblement à Lamotte-Beuvron (41), destiné aux cavaliers et cavalières originaires de la partie nord de la France, s'inscrit dans une tournée de 6 stages d’hiver.
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Un programme intensif a été concocté avec du travail sur le plat puis en extérieur, où les couples ont pu bénéficier du terrain varié du Parc équestre fédéral, sous la supervision d’Olivier Hénocque, expert fédéral. Préparation physique du cavalier, vérifications des chevaux et du matériel, soins et réunion d’informations sur le règlement en endurance et les circuits de compétition étaient également proposés.
“Ce stage est l’occasion de faire découvrir aux cavaliers d’endurance la fédération et le rôle de la direction technique nationale. Il leur permet également de développer une équitation d’endurance. Nous essayons de leur insuffler ce discours sur l’importance de disposer d'une bonne base équestre. Les jeunes peuvent s’y rencontrer, et le staff fédéral apprend à les connaître”, exprime Olivier Hénocque. “Je regarde avec attention s’il y a une connexion entre le cavalier et son cheval. Les participants doivent répondre à des demandes simples et précises avec perfection. Le souci du détail est très important pour performer.”
Une tournée de six stages
Une tournée de six stages
Ce rassemblement en Sologne de couples venant d’Île-de-France, des Hauts-de-France, de Normandie, des Pays de la Loire et du Centre-Val de Loire s’inscrit dans une tournée de six étapes.
Le staff fédéral s’est déjà rendu à Lamballe (22) les 7 et 8 février, Gréoux-les-Bains (04) les 9 et 10 février, puis s’arrêtera à Barbaste (47) les 15 et 16 février, Dijon (21) les 19 et 20 février et Saint-Etienne-de-Tulmont (82) les 23 et 24 février. Sont invités les cavaliers de 14 ans qui se sont classés sur une course de 60 km, ceux de 18 ans classés sur 100 km, et ceux de 21 ans classés sur 120 km. À noter que le système d’invitations se fait en partenariat avec chaque comité régional, qui peut ajouter à la liste des cavaliers espoirs.
Ces stages permettent au staff fédéral de détecter de nouveaux couples, mais également d’effectuer une revue des troupes, puisque l’ensemble des meilleurs duos sont conviés. À la suite de ces rassemblements, un point sera fait avec Jean-Michel Grimal, sélectionneur national. En avril, un stage équipe de France sera proposé, avant que la saison ne soit lancée, avec une course de sélection en juin à Castelsagrat (82). Un stage final de préparation est également programmé en août, avant les championnats d’Europe Jeunes Cavaliers à Vic (ESP), du 27 septembre au 2 octobre.
Un fonctionnement qui fait ses preuves
Un fonctionnement qui fait ses preuves
Des stages fédéraux de détection sont organisés tous les deux ans depuis douze ans, sous forme de tournées d’hiver, et les jeunes à potentiel sont intégrés aux stages de perfectionnement, ce qui permet un partage des connaissances. “Tout le monde est très motivé, que ce soit l’encadrement ou les cavaliers. Avec les années, les stages se sont densifiés et de nombreuses informations sont données sur la préparation physique et mentale”, précise Olivier Hénocque.
Ces occasions permettent de transmettre aux cavaliers et à leur entourage les attentes du staff fédéral concernant l’accès vers le haut niveau. “Ces stages sont importants pour transmettre un message de rigueur, de travail, de persévérance, et des fondamentaux qui mènent les jeunes qui pratiquent l’endurance sportive au haut niveau. De l’équipe de France championne du monde Jeunes en septembre dernier à Ermelo, nous avions vu tous les cavaliers en stage il y a six ou huit ans, quand ils étaient plus jeunes. Je suis convaincu que cette médaille est la réussite d’une équipe à un moment donné, mais aussi le résultat d’une anticipation à travers des rassemblements qui se sont déroulés quelques années plus tôt et ont transmis les bons messages”, analyse Martin Denisot, cadre technique national Projet Jeunes.
Ils ont dit :
Ils ont dit :
Martin Denisot, cadre technique national Projet Jeunes
“De manière générale, il y a une bonne dynamique Jeunes en endurance, et une vraie transformation depuis 10 ans. Les messages que l’on passe avec conviction sont entendus et les couples arrivent mieux préparés et se forment. Il y a de plus en plus de cavaliers de haut niveau qui proposent des stages, à l’image de Gaëlle Ollivier-Jacob, Vincent Gaudriot, Virginie Atger, etc. Les jeunes y participent, ce qui permet une bonne évolution de la pratique et de l’équitation d’endurance. C’est satisfaisant et il faut persévérer dans ce sens.”
Ella Houis, licenciée à l’écurie du Vièvre (27) et présente avec Django Du Bas Four, neuf ans
“Mon cheval est surtout habitué à aller en extérieur. Il se tient assez bien et a montré qu’il sait quand même réaliser les exercices demandés sur le plat. J’ai trouvé ce stage très intéressant, il a apporté des réponses à certaines questions que l’on se posait sur ce cheval, et des pistes de travail. Je l’ai acheté quand il avait six ans, puis à cause de la période Covid, nous n’avons pas pu obtenir toutes nos qualifications nécessaires pour évoluer à l’international. Il est devenu par la force des choses mon cheval de tête, donc l’objectif cette saison va être de le qualifier sur sa deuxième épreuve de 80km, puis de l’emmener sur le circuit international et voir ce que cela donne ; il a normalement un bon cœur. J’ai déjà participé à plusieurs stages fédéraux, dont un de sélection à Lamotte-Beuvron. Ce n’est pas parce qu’on est déjà venu que l’on va faire la même chose, au contraire. Ce n’est pas non plus toujours les mêmes cavaliers présents, donc cela permet d’apprendre à se connaître en dehors des courses. Olivier Hénocque m’a aussi confié un rôle de soutien auprès des plus jeunes de ce stage. Je le connais depuis quelques temps, il me suit lors de la saison et me conseille lorsque je rencontre des difficultés avec un cheval. J’ai passé un BPJEPS et je prépare actuellement un DEJEPS, donc il s’est dit qu’il était intéressant que je transmette une partie de mon expérience.”
Mayeul Gorce, licencié au centre équestre des Hauts Blonds (87) et présent avec Chakib de Lozelle, dix ans
“Je suis très content d’être présent pour ce stage. Les exercices proposés sont intéressants, et utiles à mon cheval, car on a notamment travaillé la souplesse et la rectitude sur le plat. Cela nous aidera à être plus performants ensuite en course. J’ai déjà vécu plusieurs rassemblements fédéraux et avoir les retours du staff est important. L’an dernier, nous avons été champions de France Juniors à Monpazier (24). Cette saison, l’objectif sera de courir le championnat national sur 120 km, et non plus 90 km, ce qui est un vrai challenge.”
Mailys DELANGE
Mayeul GORCE
Elisa MONNERIE
Ella HOUIS
Jade HOUIS
Laurine DEROUET
Manon LAULANET
Montaine LARGEOIS
Manon LARGEOIS