

Le Président
Pascal Marry
Cheminement professionnel
Pascal Marry, né en 1945, est père de trois enfants (adultes), professeur de sport, Conseiller Technique Supérieur du Sport (CTPS) titulaire du Ministère de la Jeunesse et des Sports, à la retraite depuis 2015.
En 1971, il entre dans la vie active en prenant le poste de directeur du Club hippique la Gourmette vauclusienne (84) au terme d’études supérieures en économie à l’université d’Aix en Provence. Il reste à ce poste jusqu’ à 1979.
Au cours de la période 1971 à 1979, il participe à la création de la Section Nationale des Cadres d’Equitation (SNCE à la FGCEA CGC en 1972 avec François Lucas) et contribue activement à la rédaction de la convention collective des métiers des centres équestres.
1972- 1975. Des 1973 il met en place une formation au monitorat à la Gourmette Vauclusienne et s’engage dans la transformation de la profession d’enseignant d’équitation.
En 1975 il conduit, dans le club de la Gourmette, une réflexion sur l’initiation des adultes qui le conduira à équiper le club de selles d’équitation de travail (mexicaines car les moins chères du marché) et construira un dispositif pédagogique innovant basé sur l’initiation par la maniabilité en selle creuse, les rênes dans une seule main. C’est la mise en place de
solutions techniques efficaces pour obtenir un bon degré d’autonomie en sécurité en moins de deux séances pour les grands adolescents et les adultes. Dispositif présenté un peu partout avec Philippe Thiébaut, élève moniteur à la Gourmette qui deviendra plus tard le DTN (2001) de la FFE.
Son engagement dans le secteur poney, adossé au poney-club de la Gourmette vauclusienne, et la promotion active de la pédagogie active et des jeux équestre comme approche pédagogique adaptée aux publics des poney-clubs articulés à l’action de formation professionnelle alors peu reconnue, le conduiront à se rapprocher fortement du Poney-club
de France et à en rencontrer l’équipe dirigeante. Ce qui le conduira plusieurs années de suite a être désigné comme chef d’équipe et entraineur pour l’équipe de France Poney en déplacement en suisse à Yverdon. Plus tard il
sera chargé par Jacques Turgis, président du Poney Club de France, de monter la Délégation Régionale Poney de Provence (président de la région Poney). En 1977 il sera chargé de participer à l’animation des journées pédagogiques du Poney-club de France de 1977 à Fontainebleau et notamment d’animer un atelier sur la question des jeux équestres.
Parallèlement Il est invité, dès 1973, à plusieurs commissions fédérales nationales (formation, centres équestres, jeunes et jeux équestres).
Ainsi, il sera directement impliqué dans la rédaction du règlement des jeux équestres fédéraux qui débouchera sur la mise en place du championnat de France des Jeux équestres en 1978 à Poitiers. Le règlement fédéral des jeux équestres officiels de la Fédération prévoit 6 jeux différents dont il ne reste aujourd’hui que le Horse Ball dont c’est l’origine.
A la même époque il participera à la rédaction de l’ouvrage fédéral de pédagogie « orientations pour une pédagogie appliquée à l’équitation » sorti en 1978 sous la direction de Nicole Blanc, présidente de la commission pédagogique créée par Christian Legrez.
En 1979, il est nommé Conseiller Technique Régional pour l’Equitation en Provence auprès de Jeunesse et Sport à Marseille à la demande du président de la fédération Christian Legrez. Poste qu’il occupe jusqu’à l’élection de Jean François Chary à la présidence de la Fédération en 1985. Celui-ci le nomme dès son arrivée Directeur Technique National Adjoint chargé de la formation et lui confie, notamment, la modernisation du monitorat d’équitation qui aboutira en 1987 avec la mise en place d’une formation obligatoire et d’un dispositif optionnel couvrant la totalité du champ des activités équestres. Cette réforme prévoyait initialement la création de trois diplômes d’Etat. Un pour le sport, couvrant le champ du
premier BBES 1 degrés, un pour le secteur poney et un pour le secteur du tourisme équestre. Il demandera et obtiendra de la FEF le choix du diplôme optionnel qui permettra de garder l’unité de la profession. Au cours de la période il passe le diplôme du CAPAZE et produit un mémoire : « l’équitation, un outil de l’action sociale » sous la direction de Guy
Roustand, directeur de recherche au CNRS au LEST à Aix en Provence.
Après la nomination de Michel Rocard à Matignon et de Roger Bambuck, Ministre à la Jeunesse et aux sports en 1988, il occupe les fonctions de conseiller Technique au Cabinet du Ministre des Sports, chargé du sport, chargé de la recherche et de l’économie. Il est nommé ensuite Directeur de la préparation Olympique (1989-1990), puis Directeur adjoint du
Cabinet du Ministre des Sports (1990-1991). En février 1991, il quitte le cabinet du Ministre des Sports pour prendre la direction générale du Poney-club de France à la demande du président Serge Lecomte. Il s’implique très fortement dans la commission pédagogique du Poney Club de France et contribue activement, aux côtés d’Ines Ferté, à la rédaction des
ouvrages pédagogiques du Poney Club de France. Il s’implique de façon très forte en faveur de l’unification fédérale entre 1991 et 1999 et devient Délégué Général de la FFE chargé de la vie fédérale lors de la fusion votée en décembre 1999. Mission poursuivie jusqu’en 2005.
Pendant la période 2005 à 2008 il est en disponibilité, suite aux « évènements fédéraux ».
En 2008 Pascal Marry réintègre son administration d’origine à la Direction Régionale d’Ile de France où il est chargé de la coordination des sports de nature. Il est l’objet d’une promotion en 2009 et devient CTPS, puis il se voit confier la mission du suivi de l’organisation des Jeux Equestres Mondiaux de 2014 auprès du Préfet de Basse Normandie. Mission en cours
jusqu’à Octobre 2014 et suivie de la réintégration prévue à la DRJSCS d’Ile de France.
Engagements divers
Il s’est par ailleurs engagé à titre bénévole dans le dispositif du « projet territorial normand » qui accompagne l’organisation des Jeux Mondiaux afin d’y associer la population et de contribuer à constituer un héritage pour la région.
Depuis 2008 il est invité aux travaux du Comité Régional d’Equitation d’Ile de France auquel il participe de façon active, ainsi qu’à la commission Technique Régionale qui pilote les questions de formation professionnelle (BP JEPS, DE et DES).
Par ailleurs, Pascal Marry assure de nombreuses missions d’expert auprès de la FFE en relation avec sa politique de développement (Spectacle Equestre de Club, commission des Centres Equestres, Commission Pédagogique qu’il préside de 2014 à 2017, etc).
D’autre part, il est chargé de cours à l’université depuis 1999. De 1999 à 2005 à l’IUP métiers du Sport de Paris XII, puis à Marne la Vallée jusqu’à aujourd’hui. Il donne également des cours en STAPS à Montpellier dans les années 2000.
Il a participé à de nombreux ouvrages collectifs de la fédération, et du Poney-club de France et a publié de nombreux textes et communications depuis les années 80 sur les thèmes de la pédagogie, de la modernisation des activités équestres et de la pédagogie équestre, du développement et de la diversification des pratiques équestres.
2017 – 2021 élu au comité directeur de la FFE dans l’équipe de Serge Lecomte.
Formation et diplômes :
Les membres
Bernard Sauvage de Saint Marc
Bernard Sauvage de Saint Marc, né le 7 janvier 1949, est marié, père de deux filles et grand-père de dix petits enfants. A la retraite depuis 2012.
Cheminement professionnel
Après des études classiques section math, physique, il choisit l’enseignement équestre, passe son brevet d’État du 1erdegrés en 1971, et devient moniteur du club hippique « le rallye du Drac « dans la banlieue de Grenoble.
En 1974 Bernard Sauvage de Saint Marc intègre le cours de formation des instructeurs à Saumur. Il est élu président du stage ce qui lui permet de nouer des relations privilégiées avec les écuyers et sous-maîtres du Cadre noir.
En juillet 1975, Yvon Bourges, ministre de la défense et maire de Dinard, venant présider la célèbre représentation du carrousel de Saumur, le choisit pour piloter et terminer le projet du club hippique de Dinard. Ainsi le 17 Août 1975 celui ci le nomme régisseur municipal du centre équestre de la côte d’émeraude.
Les infrastructures étant achevées, et devant le succès rapide du développement de l’établissement, Yvon Bourges demande à Bernard d’intégrer le futur terrain de concours international à la structure équestre municipale, ce qu’il fait.
Entouré d’une équipe de spécialistes choisis par Bernard, (architecte des usines Peugeot, hommes de chevaux triés sur le volet, etc), le projet aboutira à l’organisation par le club des championnats d’Europe de saut d’obstacles de 1985 confiée par la Fédération Française d’équitation à la ville de Dinard.
De retour dans sa région natale en , Bernard Sauvage de Saint Marc reprend la direction du Club Hippique Atomique. Le centre équestre, expulsé plus tard par le synchrotron accélérateur de particules européen), est reconstruit avec de belles infrastructures à Saint-Ismier et ouvre ses portes le 15 novembre 1987 sous l’appellation Club hippique des Alpes (CHA) .
Fort de ces nouvelles installations, Bernard de Saint Marc va développer une grosse structure de formation au monitorat (BEES 1er degré). Cette activité l’amènera à être partie prenante dans l’AFAERA (association des formateurs aux activités équestres de la région Rhône Alpes) après la modernisation du monitorat et participera à de nombreux jurys du brevet d’état en Rhône Alpes et en Bourgogne.
Naturellement il dressait les chevaux de club avant de les mettre à disposition des élèves du club. D’autre part, de nombreux propriétaires lui confiaient également leurs chevaux au dressage et bien sûr il accompagnait de nombreux élèves dans les concours dont certains ont été champions régionaux.
Parallèlement à la direction du CHA, Bernard Sauvage de Saint Marc s’implique dans la vie fédérale. Après une rencontre avec Serge Lecomte, convaincu, comme lui, que les enseignants d’équitation ne peuvent plus laisser les présidences des instances fédérales à d’autres corps de métier que le leur, il se présente et est élu président de la Délégation Régionale de l’Equitation sur Poney (DREP) Rhône Alpes. Poste qu’il assume jusqu’à la réunification fédérale de 2000.
Dans la nouvelle configuration fédérale, il sera élu vice-président de la ligue Rhône Alpes sous la présidence de Robert Gord en 2001 à la création du CRE. Sollicité par Serge Lecomte, il fait partie du comité national du GHN pour dynamiser cette institution en difficulté, contribuera à son redressement, et en sera vice-président pendant 5 ans.
Sur le versant strictement sportif
Bernard a participé à de très nombreux concours dans les 3 disciplines ( champion Rhône - Alpes en obstacle, complet et dressage avec son cheval personnel la même année en 1982, puis champion Rhône- Alpes en 1985 avec également son cheval personnel Kid du Linon. Il est ensuite champion de France de dressage pour les 5 ans et 6 ans avec son autre cheval Verdict en 1992 et 1993.
Par ailleurs, il a emmené un grand nombre d'élèves au championnat de France poney. Parmi ces derniers, il y a eu plusieurs champions de France dans les 3 disciplines.
En 2012 il prend sa retraite, mais poursuivra son activité d’enseignant formateur et entraineur, notamment en offrant conseils équestres et soutiens à nombre d’anciens élèves.
Engagements divers hors équitation
François Emery
François Emery est né en 1946 à Paris.
Études primaires et secondaires à Neuilly sur Seine puis en 1966. École Nationale Supérieure des Beaux-Arts en architecture à Paris. Ces années d’études au Quartier Latin lui font vivre l' événement sociétal et politique de Mai 1968 .
En 1972 il débute son activité professionnelle d'architecte, qu'il exerce en libéral, à l'Ile de la Réunion dans l'Océan Indien 97ème département français. Île qui l'adopte et qu'il habite depuis un demi-siècle.
À partir de 1995 il est chargé d’opération d'aménagement et de promotion dans les SEM Semader et Sodiac puis intègre CBO Territorial en 2007 et jusqu'en 2021, ce qui l’amène à développer des opérations à Mayotte le 101eme jeune département français.
Cavalier, il monte au manège Debut de Roseville et passe son 1er degré en 1965 à l’École Militaire de Paris. À la Réunion, dés 1972 , il est membre du prestigieux Club Hippique de Bourbon présidé par Yves Barau. En 1978 il est élu au Comite puis au Bureau du CHB (secrétaire, trésorier...). Il y pratique une équitation de loisirs et est propriétaire de chevaux.
En 1976 avec Alain Chatel, Jean Houarau, il participe à la création de la Ligue Réunionnaise d’Équitation qui fédère les 3 clubs de L'Ile. Aujourd’hui en 2022 plus de 44 clubs et 3500 licenciés sont adhérents à la FFE et CRE.
En 1985, il est inscrit sur les listes Régionales de Jury et Chef de piste pour le CSO, Il est formé par Philippe Gayot , Serge Houtman à l'occasion de missions à la Réunion. Cette même année ouverture dans le CHB du 1er Poney Club de la Réunion avec l'aide de Serge Lecomte pour la mise à disposition d'une douzaine de poney shetland.
En 1990 il installe à la Réunion la Délégation Régionale de l’Équitation sur Poney (vice-président, trésorier...) Depuis cette date, il sélectionne les équipes de cavaliers qui participent aux Championnats de France d’équitation sur poney. À cette même époque, les échanges en CSO avec la Réunion, Madagascar et l'Ile Maurice obligent la création d'une Fédération Équestre de l’Océan Indien (membre fondateur, secrétaire...). Celle-ci organise et anime de nombreux événements équestres dans ces 3 pays, en Afrique du Sud et de l'Est .
En 2007 pour les Jeux des Iles de L’Océan Indien, organisé à Madagascar, le sport équestre est retenu. Il est obligatoire pour cet événement de créer les Fédérations équestres des États Malgache et Mauricien, le Président de la FFE Serge Lecomte lors de déplacement à Madagascar, y contribue.
En 2000, sous l’impulsion de la FFE il met en place le Comité Régional d'Equitation de la Réunion (membre, trésorier ...). Cette même année, il est élu membre de l'Organisation Réunionnaise des échanges Sportifs et Sociaux Éducatifs, association, en partenariat avec les Collectivités Régionales, qui aide aux déplacements des sportifs vers la Métropole et Iles de l'Océan Indien.
L'année 2004 et jusqu'en 2020, François Emery est élu membre du Comité de la Fédération Française d'Equitation, il préside la Commission DOM-TOM qui devient en 2021 la Commission des Territoires Ultra-marins. En 2005 il est élu membre du Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) de la Réunion.
Dans l'objectif de refaire vivre a la Réunion l'activité des courses de chevaux et sous l'impulsion de Paul Verges Président de la Région, il participe activement, en 2004, à la création et au développement de la Société de Courses de Bourbon et du Conseil de Chevaux (membre, secrétaire, trésorier....). Ce projet l’amène sur les Hippodromes de Longchamp, Auteuil comme stagiaire Commissaire de Courses.
À ce jour, le projet d'hippodrome est toujours d’intérêt pour les Collectivités. L'année 2008, il est élu membre du GHN et il représente celle-ci à la Réunion. En 2014 François Emery anime avec Vincent Etave et Lilian Reillac un comité de rédaction pour l’écriture de ''60 ans de passion Cheval à la Réunion '', cet ouvrage sortira en 2016 avec un tirage de 600 exemplaires. De cette aventure naitra, sous la direction de Stéphane André, la publication trimestrielle de la revue Hippik, qui aborde les sujets de la filière équine des Iles de l’Océan Indien.
En 2014, Jean Pierre Boucan épingle à la poitrine de François Emery la médaille au grade de Chevalier dans l'ordre du Mérite agricole, en reconnaissance des services rendus à l'agriculture, celle-ci vient rejoindre la médaille de bronze de la Jeunesse et des Sports .
Guillaume Henry
Quitte à être assis, autant l’être sur une selle ! À peine redressé et encore en couches, Guillaume Henry est mis à cheval, avec une paire de rênes pour hochet. Il grandit dans un poney club où il est « tout naturel » de monter et de s’occuper des poneys. Mais il faut bien, aussi, aller à l’école, et apprendre à lire à et écrire, d’autant que ses parents sont éditeurs. Entre l’un et l’autre, la vie se construit : le bac, un monitorat d’équitation, puis un instructorat, et des premiers livres techniques écrits à l’âge de vingt ans. Fondateur de l’Association pour le Développement de la Culture Équestre et de l’Académie littéraire Pégase (qui remet, depuis 1990 et chaque année, trois prix littéraires, le prix Pégase, le prix Cadre noir, et le prix spécial des lycées agricoles), il est l’auteur de plus qu’une vingtaine d’ouvrages (techniques, historiques, essais, romans) et de nombreux articles techniques sur l’équitation (Cheval magazine, Cheval Harmonie, etc.) ou sur l’histoire de l’équitation (Equus, Historia, etc.). Plus spécialisé dans le dressage dit classique, il est aujourd’hui éditeur, écrivain et conférencier.
Son parcours
Ses prix
Ses distinctions
Inès Ferté
Inès est née à Bois-Guilbert, en Haute Normandie : son père Louis de Pas est un agriculteur, éleveur de moutons, qui se lance en 1960 dans l’élevage de poneys Shetland. Elle vit donc de toutes ses fibres d’enfant puis d’adolescente le phénomène poney : la connivence avec sa monture à la découverte de la nature, les joies d’une équitation simple et ludique, la magie des stages hébergés avec des enfants venant de partout.
Rapidement elle devient responsable à son tour, anime les stages, et participe comme ses frères et sœurs à l’installation et la mise en route d’autres poney-clubs. Ainsi à Dourdan, chez François Lucas, elle passe son deuxième degré.
En 1971, alors que se crée le Poney-Club de France dont son père est vice-président, elle se lance dans les études supérieures et devient ingénieur agronome spécialisée en zootechnie.
Elle se marie en 1975 avec Marc Ferté, agriculteur à Avançon dans les Ardennes.
Elle y développe un élevage de poneys Welsh, et travaille sur la génétique. Elle participe à l’élaboration du programme d’élevage de cette race alors qu’elle préside pendant quelques années l’Association Française du Poney et Cob Welsh.
Elle crée en 1977 le poney-club d’Avançon, choisissant ainsi une carrière professionnelle mettant en priorité l’éducation de ses enfants…grâce aux poneys. L’orientation est plutôt sportive, et depuis 1988 jusqu’à maintenant, elle emmène ses cavaliers aux championnats de France Poney, soit déjà 33 participations. Les nombreux résultats obtenus démontrent que les pédagogies ludique et active mènent aussi au sport.
Sa première réflexion pédagogique date des journées pédagogiques de Fontainebleau en 1977, puis elle continue aux côtés de Chantal de Valmont dans la commission pédagogique du Poney-club de France. En 1995, à la demande de Serge Lecomte, elle en prend la présidence.
Les travaux qu’elle mène avec toute une équipe de passionnés d’équitation, et avec Gérard Bonnafont, spécialiste de l’enfant et du jeu, permettront de comprendre le pourquoi du succès intuitif de son expérience d’enfant, et d’élaborer toute un savoir autour des différentes formes de pédagogie , et autour des publics concernés.
Entre 1995 et 2009 cette commission pédagogique édite des dossiers et organise de nombreuses journées nationales et régionales, pour faire connaître cette pédagogie active plutôt révolutionnaire à un milieu équestre utilisant des méthodes essentiellement directives.
Mais les supports ne sont bientôt plus édités, et leurs contenus commencent à se perdre.
Inès insiste pour que la FFE les reprenne et les réédite : en 2019 elle actualise l’ouvrage « De l’Enfant au Cavalier » qui est à nouveau publié.
De 2020 à 2023 elle reprend avec Gérard Bonnafont les autres dossiers qui paraitront fin 2023 sous les titres « De l’Enseignant au Cavalier » et « 108 fiches pédagogiques ».
Son parcours
Travaux de la commission pédagogique
Travaux sur la connaissance des publics : enfants, adolescents, adultes, la pédagogie ludique, la pédagogie active, la pédagogie différenciée.
Organisation de journées pédagogiques nationales et régionales
Elaboration des dossiers pédagogiques :
Création de l’Equifun
Mise en place du Trophée de l’innovation pédagogique en 2003
Mise en œuvre d’un séminaire des formateurs de BP en Janvier 2008
Philippe Moles
Fils d’un officier supérieur dans l’Infanterie de Marine qui pratiquait l’équitation en tant que militaire en France à Toulon, en Afrique (Dakar) et à Bordeaux.
Etudes secondaires au collège Stanislas à Paris, et supérieures de comptabilité à l’IUT de Sceaux.
Formation équestre initiale par le Commandant Test à Tarbes puis le cavalier National Michel Hénault, enfin le Commandant Moulins à la SHUC de Caen. Diplôme du Monitorat d’Equitation en 1974.
Création de nombreux centres équestres :
Expérience équestre :
Saut d'Obstacle en compétition de 1979 à 1993.
Quelques titres significatifs :
Champion de France Habits Rouges 1ère catégorie en 1990, 3 années en équipe de France de saut d’obstacles. Détenteur du Trophée Mondial des Coupes des Nations en 1991 pour avoir remporté trois coupes des Nations la même année.
Participation à plusieurs Derby internationaux, notamment : Bois le Roi, Eindhoven, Dinard
Travail permanent avec différents entraineurs : Jean d’Orgeix, Marcel Rozier, Patrick Caron, Jean Maurice Bonneau ainsi que d’autres cavaliers de haut niveau……
Dressage :travail avec Murielle Léonardi, Marina Caplain, Sandrine Molès qui a pratiqué le dressage en compétition. Spectateur très intéressé des grandes compétitons de dressage.
Gestion des centres équestres
Rédaction
Actuellement
« Encore très intéressé par l’équitation, j’ai toujours pratiqué en travaillant avec l’intelligence du cheval. Rendre le cheval plus intelligent est un gage de réussite, de meilleurs résultats. C’est la prise en compte de l’autre.
J’ai toujours cherché à transmettre. Acquérir des savoirs c’est formidable et passionnant, mais la transmission du savoir est tout aussi passionnante et valorisante.
J’aime comprendre. J’aime être maître de ce dont je m’occupe et n’aime pas subir. C’est pour cela que j’ai toujours fait partie des systèmes collectifs de l’organisation des métiers du cheval »
Thierry Pierson
Thierry PIERSON né en 1963, Membre de l’Equipe de Direction de la FFE.
En 1982 , il met un pied dans le monde du cheval en intégrant l’équipe du GTHP (Groupement technique des Hippodromes Parisiens) en tant que Vacataire , puis en devient titulaire en 1985.
En 1987 il entre à la Société des Steeples Chases de France au sein du service Concours , géré alors par cette Société Mère de courses.
Il y exerce la fonction d’Employé de bureau en charge des Contrôles Permanent des livrets , ainsi que de l’établissement des passeports pour chevaux.
Quelques séjours aux ventes de Yearling à Deauville affine son savoir en Hippologie.
En 1996 , il intègre la FFE au travers de la DNSE au service compétitions Equestre , et participe à la mise en place de ce qui deviendra la gestion des comptes et des engagements de la FFE. il y exerce d’ailleurs la fonction de Responsable des Comptes et des engagements.
En 2002, il est nommé Cadre pour assurer la fonction de Responsable des Compétitions Equestres Amateurs et Pro au sein de la FFE à BOULOGNE BILLANCOURT
De 2007 à 2013 il devient responsable de l’exploitation auprès de l’Informatique.
En 2013 , il rejoint le Siège Social de la FFE à Lamotte Beuvron pour y exercer la fonction de Responsable du Centre de Contact de la FFE.
Les invités
Alain Francqueville
Carrière de cavalier
Monte aux « Cadets de la Garde » à partir de l’âge de 12 ans (1959) lieux caserne des Célestins Boulevard Henri IV, Paris 4ème
Assistant de l’Entraîneur national de saut d’obstacles : Jean d'Orgeix pendant 3 ans, à Saumur.
Carrière de Juge
Carrière Formation, Entraîneur/coach et Chef d’équipe
Chef de Département de la Formation et de la Recherche de l’Ecole nationale d’équitation (ENE) pendant 9 années. Création d’un référentiel du Métier d’instructeur d’équitation.
Contribue à la mise en place de l’Option universitaire 3Enseignement et gestion de l’équitation à IUP d’Angers-ENE. En charge des relations internationales de l’ENE pendant 12 ans. Affecté comme Ingénieur de formation au ministère de la Jeunesse et des Sports chargé de mission pour la Réforme des diplômes à la Délégation à la formation (BP et DE JEPS).
À la Fédération française d’équitation (FFE) Responsable du Dressage durant 11 années.
Mission française pour la Culture équestre
Élu président de la Mission le 19 octobre 2021.
Divers
Préfaces
Doctrine et compétition colloque Saumur 2004 - Lavauzelle.
Le Dressage dans Le grand livre du cheval - Flammarion Paris 2015.
Articles, publications et colloques
Notamment :
Film
Regard sur les archives du Cadre noir pour le 40° anniversaire des Amis du Cadre noir.
Publications
Articles sur la formation, le Dressage, le jugement, l’histoire de l’équitation.
Le rassembler du cheval de Dressage. Comment l’apprécie le juge » 1997 ;
La légèreté panacée ou illusion ? Paris turf propos recueillis par Virginie Vicard 1997.2007
Revue L’Equitation
Revue des Amis du Cadre noir
Revue de la ville de Saumur
Publie des articles historiques : Au fil des siècles, le cheval dans la ville ; Les chevaux de la célébrité ; De tournois en carrousels et galas ; L’équitation à Saumur, un mariage difficile.
Revue L’Eperon
Bien qu'œuvrant en région , les Correspondants Régionaux font partie intégrante de la Commission.
Leur présence au sein de cette commission constitue un élément et un lien indispensable avec les régions , grands témoins de la Culture Equestre.