

Les compétitions olympiques de dressage ont débuté le mardi 30 juillet avec des protocoles complets de chaleur et d'humidité mis en place par la FEI en réponse à la hausse des températures, à Versailles.
“Nous nous efforçons que tous les événements équestres se déroulent dans des conditions climatiques optimales, mais il est parfois difficile d'un point de vue logistique d'atteindre de telles conditions”, a expliqué le directeur vétérinaire de la FEI, Göran Åkerström.
“Grâce aux protocoles mis en place, les chevaux sont refroidis rapidement et n'ont montré aucun signe de stress thermique, soulignant l'efficacité de nos stratégies d'atténuation climatique.”
“La FEI utilise l'indice de température WBGT comme outil standard pour évaluer et gérer le stress thermique. Cet indice mesure le rayonnement solaire, la réflexion de la chaleur au sol, l’humidité et la vitesse du vent. Il est utilisé par plusieurs sports car il s’agit de l’indice le plus complet pour surveiller l’effet du climat sur les humains et, dans notre cas, également sur les chevaux.”
“Cette méthode nous permet d'évaluer avec précision le potentiel de stress thermique lors des événements et de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour assurer le bien-être de nos chevaux et de nos cavaliers. Ces mesures sont mises en place une fois que l’indice WBGT est supérieur à 28 degrés celsius, et dans le cas actuel, l’indice a atteint le sommet de 33,8 degrés celsius.”
Les mesures principales mises en place comprennent :
Ces mesures globales ont été développées et affinées depuis les Jeux olympiques de 1996 à Atlanta (USA), pour garantir la sécurité et les performances optimales des athlètes équins en compétition.
Les protocoles d'atténuation de la chaleur ont été développés spécifiquement pour les environnements à haut risque comme Tokyo 2020 et ont été adaptés aux conditions locales pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Traduction communiqué FEI