Les talents de demain en tir à l’arc à cheval en stage au Parc équestre fédéral
Pour clôturer l'année 2024, le Parc équestre fédéral a revêtu les couleurs du tir à l’arc à cheval et a accueilli du 21 au 23 décembre, un stage de détection de la discipline. 12 cavaliers âgés de moins de 14 ans, ont été convoqués à Lamotte-Beuvron (41). Chacun est venu accompagné de son coach. Les jeunes archers ont bénéficié durant trois jours de l’expertise d’Alan Le Gall, sélectionneur national ainsi que des précieux conseils de Richard Timbert, expert fédéral.
Pour clôturer l'année 2024, le Parc équestre fédéral a revêtu les couleurs du tir à l’arc à cheval et a accueilli du 21 au 23 décembre, un stage de détection de la discipline. 12 cavaliers âgés de moins de 14 ans, ont été convoqués à Lamotte-Beuvron (41). Chacun est venu accompagné de son coach. Les jeunes archers ont bénéficié durant trois jours de l’expertise d’Alan Le Gall, sélectionneur national ainsi que des précieux conseils de Richard Timbert, expert fédéral.
Le tir à l’arc à cheval, discipline équestre de tradition, trouve ses origines en Asie. Combinant à la fois l’équitation et le tir à l’arc, l’objectif est de tirer dans un temps déterminé, des flèches en mouvement dans une ou plusieurs cibles en ligne droite ou sur un parcours de chasse vallonné. L’esthétisme du geste et la difficulté d’allier vitesse et précision en font tout le charme.
Repérer les talents émergents et accompagner vers la performance
Repérer les talents émergents et accompagner vers la performance
En préambule des fêtes de fin d’année, ce stage de détection ciblait tout particulièrement la catégorie Enfant, un choix réfléchi et expliqué par Jaouad Boustani, conseiller technique national en charge du tir à l’arc à cheval : “l’année dernière, les catégories U12 et U14 étaient représentées pour la première fois lors des championnats d’Europe Enfants au Domaine de Gauchoux (87). Elles seront à nouveau présentes lors des championnats du monde en Indonésie en août prochain. Nous devons doucement nous y préparer et commencer le repérage pour la saison 2025.”
12 jeunes archers se sont ainsi retrouvés autour de l’équipe fédérale durant trois jours, riches en enseignements et en conseils. “Nous sommes allés chercher des cavaliers que l’on ne voit pas forcément sur le circuit national, mais que l’on pourrait guider par la suite. Certains ont découvert le Parc équestre fédéral pour la première fois car ils ne participent pas aux championnats de France. Ils ont de bons résultats en compétition, mais restent dans leur département. Ils ne connaissent pas forcément l’environnement de Lamotte-Beuvron”, a précisé Jaouad Boustani. “Ce stage a été très intéressant ! Tout d’abord, il a permis de repérer les jeunes talents que l’on va suivre et accompagner tout au long de la saison, vers un objectif de performance.”
Les cavaliers conviés au stage étaient tous accompagnés de leur coach, une volonté de la part de l’équipe fédérale organisatrice. “C’était important pour nous. Les intervenants ont pu leur donner des outils pour continuer la préparation à la maison. Avoir un avis extérieur a permis aux coachs, soit d’être rassurés dans le travail mis en place, soit de soulever d’autres problématiques et d’amener de nouvelles pistes d’amélioration”, a précisé le cadre technique national.
Un autre intérêt du stage était de mettre les cavaliers et les coachs dans un environnement propice à la progression. “Souvent, les jeunes ne sont pas structurés dans leur entraînement, on est là pour leur donner des outils afin d’avoir une démarche axée sur la compétition. Le Parc est un outil formidable en cela”, détaille-t-il. “Les infrastructures sont extraordinaires, on a tout ce qu’il faut pour l’accueil des cavaliers et des chevaux. La localisation est centrale ce qui permet de rassembler des jeunes venus des quatre coins de France. Que cela soit les intervenants, les enfants et les coachs, tout le monde était très content de pouvoir découvrir ou redécouvrir les lieux.”
Récap’ du week-end : travail du tir à pied et gymnastique à cheval
Récap’ du week-end : travail du tir à pied et gymnastique à cheval
Les cavaliers ont été encadrés par deux intervenants de qualité : Alan Le Gall et Richard Timbert. Chacun a pu observer les couples évoluer dans le petit manège et prodiguer de précieux conseils. “La particularité du tir à l’arc à cheval, c’est que les cavaliers dirigent uniquement leur monture avec les jambes et le corps sans avoir besoin des mains qui doivent rester libres pour tirer à l’arc. Cela demande un travail précis de la part des cavaliers”, a expliqué Jaouad Boustani.
Richard Timbert, expert fédéral de la discipline, a axé sa séance sur la préparation physique du cavalier et le travail monté, avec des exercices de gymnastique à cheval : travailler sa gestuelle sur le plat, tirer au galop ou lors de phases de saut. Une intervention spécifique de tir à l’arc a également été programmée avec Alan Le Gall, sélectionneur national de l’équipe de France. Ce dernier suivra les évolutions et les futures performances des jeunes détectés sur les terrains de compétition.
Le mot de Léonis Reverchon, archer de 7 ans
Le mot de Léonis Reverchon, archer de 7 ans
“Le stage de tir à l’arc à cheval était trop bien ! Nous avons fait du tir à l’arc à pied et à cheval avec Alan, le sélectionneur, de l’equigym et du sport avec Richard, et des jeux tous ensemble avec l’équipe. La partie sport était un peu difficile pour moi car je suis le plus jeune, les autres étaient plus grands, mais j’ai fait de mon mieux et ils m’ont aidé. Tout le monde était très gentil. Alan m’a appris plein de choses et donné beaucoup de conseils. Ce que j’ai préféré, ce sont les séances de tir à l’arc. C’est la première fois que je venais au Parc équestre fédéral, j’ai trouvé cela immense, c’est une ville de chevaux !”
Du 14 au 17 février, ce sera au tour des membres de l’équipe de France d’être rassemblés au Parc équestre fédéral le temps d’un stage, en vue des échéances internationales de la saison et du championnat du monde qui se déroulera au mois d’août en Indonésie.