Les Poneys en stage au Parc équestre fédéral
En saut d’obstacles et en concours complet, de nombreux cavaliers évoluant au plus haut niveau chez les Poneys ou présentant le potentiel se sont retrouvés au Parc équestre fédéral à Lamotte-Beuvron (41). Entre le 25 et le 27 octobre, ils ont pu évoluer sous les yeux du staff fédéral et ont pris part à une présentation de sensibilisation au bien-être animal.
En saut d’obstacles et en concours complet, de nombreux cavaliers évoluant au plus haut niveau chez les Poneys ou présentant le potentiel se sont retrouvés au Parc équestre fédéral à Lamotte-Beuvron (41). Entre le 25 et le 27 octobre, ils ont pu évoluer sous les yeux du staff fédéral et ont pris part à une présentation de sensibilisation au bien-être animal.
De la détection en saut d’obstacles
De la détection en saut d’obstacles
Le staff fédéral est motivé par la volonté de renforcer les connaissances techniques des cavaliers sans se substituer aux coachs privés, indispensables au projet sportif de leurs élèves. Ainsi, les 24 et 25 octobre, une soixantaine de cavaliers ont été convoqués pour une session de détection, selon leur âge et par rapport à des critères de participation précis en As 1 et As Élite. Une revue des troupes du groupe Élite a également été effectuée.
Par petits groupes et en présence de leurs entraîneurs privés, ils ont effectué une préparation sur le plat avec Véronique Bartin, avec pour maître-mots sensibilisation à l’importance du travail sur le plat, locomotion, position, technique et précision. Ils ont ensuite immédiatement enchaîné par une séance de saut d’obstacles avec Bertrand Poisson, formateur technique, et Olivier Bost, sélectionneur national Jeunes. Une façon d’intégrer de jeunes cavaliers en devenir, ainsi “la fédération leur montre qu’elle s’occupe d’eux et qu’il y a une accessibilité à de la formation en direction du haut niveau”, précise Bertrand Poisson. “Nous avons découvert des couples que nous avons repérés afin de leur donner une perspective de saison. Nous leur avons proposé un travail très classique sur les bases à l’obstacles, le contrôle du cheval, la réalisation des courbes, la répétition des gammes… L’essentiel de ce que nous voulons voir sur un parcours.”
“Nous sommes contents d’avoir créé cette dynamique autour de jeunes cavaliers en devenir, associés au groupe Élite existant”, ajoute Olivier Bost. “C’est essentiel de renforcer la base, le réservoir de couples dont nous disposons. Cette session a permis de créer une connexion plus importante avec les cavaliers et leur entourage, pour leur faire passer le message des attendus à haut niveau et que tout est important pour l’atteindre : bien-être animal, préparation du cavalier et du cheval, etc.”
Deux stages viendront dans l’hiver, avec deux groupes différents selon les objectifs sportifs.
Détections en régions à cheval
Traditionnellement, pendant les vacances de la Toussaint, des sessions de détection sont réalisées en régions. De nombreux couples ont pu évoluer sous les yeux d’intervenants fédéraux à Barbaste (47), Mâcon (71), Le Mans (72) et Reims (51) entre le 23 et le 26 octobre.
À noter que pour les plus jeunes, les stages Jeunes Talents, mis en place l’an dernier par la FFE, sont reconduits avec quatre rendez-vous au cours de l’hiver pour chaque zone géographique (Nord-Est, Nord-Ouest, Sud-Est, Sud-Ouest).
Revue des troupes en complet
Revue des troupes en complet
Du 25 au 27 octobre, 12 cavaliers ont été convoqués pour un stage fédéral, dont les 5 couples qui ont participé aux championnats d’Europe cet été. De nouveaux cavaliers qui ont performé en As 1, As Élite ou en internationaux ont intégré la liste longue et ont donc vécu leur premier stage fédéral. Ils ont évolué sur les trois tests sous le regard du sélectionneur national Gilles Viricel et de son adjoint Romain Richomme.
“C’est une revue d’effectif”, confirme Gilles Viricel. “Même si nous connaissons les couples, cela nous permet de savoir où chaque couple se situe en dressage, saut d’obstacles et sur le cross. Pour les jeunes cavaliers qui arrivent à ce niveau, qui sont un peu dans l’émotion et dans le stress, nous les rassurons et leur donnons des clés.”
“Nous échangeons avec les cavaliers et leur entourage, en faisant un bilan et en leur donnant des pistes de travail pour les mois à venir”, ajoute Romain Richomme. “Les championnats d’Europe sont l’objectif final, avec un niveau technique un peu supérieur. Cela va guider nos pistes de travail tout au long de l’année. Nous leur expliquons donc nos attentes et orientons également les nouveaux entraîneurs privés pour qu’ils puissent faire évoluer leurs cavaliers au mieux à la maison.”
En complet, la nouvelle saison de la Tournée des As a déjà démarré avec une étape Super As à Fontainebleau (77) du 3 au 5 novembre, suivie le week-end d’après par une compétition internationale sur le même terrain. Un prochain stage est prévu en février 2024 pour effectuer un état des lieux avant la reprise de la saison à Cornillon-Confoux (26).
Une sensibilisation au bien-être animal pour tous
Une sensibilisation au bien-être animal pour tous
Tous les cavaliers ont rencontré Alexia Bret-Morel, chargée de projets bien-être animal au sein de la FFE, pour un temps d’échange autour de cette thématique sociétale. Le souhait de la fédération est de leur donner des clés pour apprendre à comprendre leurs chevaux et offrir à leurs partenaires les meilleures conditions, mais pour qu’ils puissent aussi appréhender certains questionnements sociétaux. Un temps qui a été apprécié par les jeunes cavaliers, qui ont montré un vif intérêt pour ce sujet essentiel.
Pour cela, le bien-être animal au sens large a été évoqué, puis plus spécifiquement avec une présentation de ses besoins fondamentaux par le biais de la théorie des 3 F (food, friends et freedom, en soit une alimentation riche en fibres, des contacts sociaux et une liberté de mouvement.). L’occasion d’insister sur l’importance de ces trois éléments fondamentaux qui permettent aux chevaux d'être bien dans leur tête et leurs sabots. Sur ce sujet, un quizz interactif de dix questions a été proposé, relativement bien réussi par les participants.
Le bien-être du cheval pendant le travail a aussi été abordé ainsi que les indicateurs négatifs de bien-être, ou d’un bien-être qui se dégrade : sanitaires, physiologiques, posturaux et comportementaux. L’occasion d’évoquer la thèse “Happy athlète”, menée par Romane Phelipon et encadrée par Léa Lansade, par ailleurs co-financée par le fonds de dotation de la FFE EquiAction, qui cherche à évaluer le bien-être du cheval de sport. Un exercice a été réalisé en visionnant quatre couples différents sur un même enchaînement. Le but ? Estimer sur la séquence si le cheval semble être dans une situation de confort ou d’inconfort et quels signes permettent de l'évaluer.