Le Generali Open de France, événement majeur dans la vie des clubs
Plus d’une soixantaine de clubs FFE ont participé à toutes les éditions du Generali Open de France au Parc équestre fédéral. Focus sur les raisons qui poussent le centre équestre de la Grenadière (37), les écuries de Champlong (42), le poney-club de Brimborion (92) et l’Étrier Sarthois (72) à revenir chaque année depuis 1994 avec leurs cavaliers. Mise en lumière de ce que représentent les championnats de France Poneys et Clubs, où les couples engagés portent haut les couleurs de leur club.
Plus d’une soixantaine de clubs FFE ont participé à toutes les éditions du Generali Open de France au Parc équestre fédéral. Focus sur les raisons qui poussent le centre équestre de la Grenadière (37), les écuries de Champlong (42), le poney-club de Brimborion (92) et l’Étrier Sarthois (72) à revenir chaque année depuis 1994 avec leurs cavaliers. Mise en lumière de ce que représentent les championnats de France Poneys et Clubs, où les couples engagés portent haut les couleurs de leur club.
L’aboutissement d’une saison pour les cavaliers
L’aboutissement d’une saison pour les cavaliers
Les championnats de France d’équitation Poneys et Clubs, qui ont accueilli du 6 au 14 puis du 20 au 27 juillet 14 600 cavaliers, sont la porte d’entrée de la compétition avec son club. Ils permettent aux enseignants de concevoir la progression pédagogique annuelle de leurs élèves autour de cet objectif estival. “Le Generali Open de France est l'aboutissement d'une saison sportive pour tous les cavaliers qui y participent. La fédération, depuis très longtemps déjà, a toujours fait en sorte que chaque discipline dispose d’un championnat”, ouvre en préambule Philippe Audigé, dirigeant du poney-club de Brimborion (92).
“Je vois le Generali Open de France comme un objectif de compétition”, exprime de son côté Jean-François de Mieulle, dirigeant du centre équestre de la Grenadière (37). “En début d’année, je mets en place un tableau pour que les cavaliers fassent leur choix pour l’année. Ils cochent s’ils veulent faire de la compétition, sur quels circuits et s’ils ont envie de prendre part aux championnats de France.” Il précise également : “nous sommes vigilants concernant les poneys, qui sont préservés pour cette échéance afin d’être à leur pic de forme.”
Pour Florence et Vincent Lemonnier, à la tête de l’Étrier Sarthois (72), “c'est un projet pédagogique sur l'année, un fil conducteur. Chaque année, nous emmenons environ une trentaine de cavaliers dans différentes disciplines. On propose le projet à certains de nos licenciés, qui ont pour objectif d’atteindre la finale. Notamment en catégorie Club, cela permet de les fidéliser ; généralement, quand on a participé une fois, on repart pour une autre année. Et engager des couples dans des disciplines moins développées dans la Sarthe, comme l’endurance ou le hunter, permet d’attirer de nouveaux licenciés dans notre club.”
“Concourir au championnat de France Poneys ou Clubs permet de faire progresser les cavaliers tout comme les poneys et chevaux”, pointe Brigitte Rinaldi, qui a racheté les écuries de Champlong (42) et repris le flambeau de son prédécesseur en venant chaque année au Parc équestre fédéral, qu'elle a vu se développer depuis trente ans.
La transmission des valeurs du sport
La transmission des valeurs du sport
À travers cette participation aux championnats de France, les enseignants d’équitation transmettent de nombreuses valeurs à leurs cavaliers, de la compétition et du sport en général. “Le respect des règles, des équidés, des juges, est très important, tout comme le travail. Il faut être rigoureux pour réussir. On peut gagner tous les week-ends, mais arrivé ici, il faut être prêt”, rappelle Florence Lemonnier. “On exprime des valeurs qui sont sportives, qui sont des valeurs de club, des valeurs d'accompagnement, des valeurs de générosité. Alors il y a des échecs, il y a des joies, c'est un mélange de tout cela”, ajoute Philippe Audigé.
Tous les niveaux et tous les âges sont représentés, avec des championnats déclinés par catégories d’âge. Les enfants dès trois ans peuvent participer au mini-open, tandis que les plus expérimentés prennent part aux championnats des As en saut d’obstacles, concours complet et dressage, antichambre du haut niveau et support de sélection pour les championnats d’Europe Poneys. “C'est important d'avoir des cavaliers de différents niveaux et tout le monde qui partage ensemble une semaine de championnat. Par exemple, je suis très attachée à la pratique de l’équitation à shetland pour les plus jeunes. Nous avons une équipe championne de France en shetland et ma fille Ella chez les As. Nous sommes contents d'avoir les deux extrêmes ; il faut construire les champions de demain dès leur plus jeune âge”, confie Brigitte Rinaldi.
Un projet collectif qui crée un sentiment d’appartenance et valorise toutes les parties prenantes
Un projet collectif qui crée un sentiment d’appartenance et valorise toutes les parties prenantes
Se qualifier tout au long de la saison avec son club puis participer au Generali Open de France crée une cohésion au sein des poney-clubs et centres équestres. C’est également un outil de fidélisation des licenciés. “Nous participons à plusieurs épreuves en équipe. J’apprécie cela pour les cavaliers dès le plus jeune âge. Cela crée un sentiment d’appartenance de club, c'est le partage, c'est l'idée d'entraide. Les épreuves collectives sont à la base de l’équitation. En effet, c'est un sport individuel et même si on ne fait pas partie de l'équipe, il faut s'entraider au box, faire les courses pour le campement, etc. En fait, c'est assez amusant, on sait qu’on n'aura pas les mêmes liens avec les parents après une semaine à Lamotte. Pour cela notamment, c'est un beau projet”, développe la dirigeante des écuries de Champlong.
“Concourir à Lamotte n'est pas obligatoire. Il y a un projet qui existe pour tous les cavaliers, selon leurs envies”, précise cependant Brigitte Rinaldi. Jean-François de Mieulle abonde : “Le Generali Open de France permet une motivation de groupe, mais nous faisons attention à ne pas séparer les groupes de compétition. Au contraire, nous souhaitons qu’il y ait de la solidarité entre tous les cavaliers et pour cela les poneys sont mutualisés lors des compétitions tout au long de l’année. Ainsi, les plus jeunes peuvent se former et progresser en vue des années suivantes.”
La participation au Generali Open de France, le processus de qualification et les résultats obtenus valorisent les enseignants, qui accompagnent les cavaliers tout au long de la saison, mais également les parents et accompagnants, qui jouent un rôle essentiel dans l’organisation de la vie en communauté pendant les championnats.
Une expérience humaine inoubliable
Une expérience humaine inoubliable
“En tant que coach, cela fait toujours plaisir de voir ses cavaliers monter sur les podiums. Mais même si on n'en a pas, les semaines se passent quand même bien”, confie Florence Lemonnier. Participer au Generali Open de France, c’est l’assurance d’engranger plein de merveilleux souvenirs, que l’on soit cavalier, entraîneur ou accompagnateur !
Plus de 2100 clubs se donnent rendez-vous chaque été en Sologne. “C'est la fête des clubs, des parents, du poney bien sûr et des enfants. C'est une magnifique communauté qui se regroupe autour de son animal fétiche. Et il n'y a rien de plus beau que ça”, partage avec enthousiasme le dirigeant du poney-club de Brimborion, qui a connu les prémices du Parc équestre fédéral. “Les parents et les cavaliers ont tous envie de la médaille autour du cou, ils en rêvent. Bien sûr, ils viennent pour ça, mais ils ont bien compris que finalement, ce n'est pas le plus important. L’essentiel, c'est tout ce qu'il y a autour. L'ambiance, ce vécu extraordinaire, ces souvenirs gravés à jamais. C'est une expérience humaine avant d'être sportive, une tranche de vie inoubliable. Je croise les doigts pour que cela dure encore très longtemps, c’est une vraie réussite.”
Un discours que tient également son homologue du centre équestre de la Grenadière : “Le Generali Open de France est une fête familiale, une fête du club. On loue des emplacements et on vit en communauté, il y a environ une cinquantaine de repas à préparer par jour ! Félicitations à Serge Lecomte, visionnaire pour le Parc équestre fédéral et la création de ce grand rendez-vous. Cela tire les cavaliers vers le haut. C’est l’aboutissement d'une saison sportive, le début des grandes vacances d’été. Les parents se croisent, cela leur rappelle des souvenirs et les joies de la tente et du caravaning. J’ai des cavaliers qui ont participé au mini-hunter et qui sont devenus par la suite bénévoles ou saisonniers, la boucle est bouclée. Pourvu que ça dure !”
Les chiffres clés de l’édition 2024
Les chiffres clés de l’édition 2024
Au total, le Generali Open de France 2024, c’est :
- 14 601 cavaliers engagés sur 17 jours de compétition
- 20 disciplines représentées
- 250 volontaires bénévoles
- 140 officiels de compétition
- 140 salariés saisonniers
- 368 remises des prix dont 164 lors de la semaine Poneys et 204 lors de la semaine Clubs
- 20 animations organisées dont 3 meet-up avec des créatrices de contenus équestres
- 130 exposants