Lamotte-Beuvron, un haut lieu du pony-games international
Les Rencontres du pony-games, avec sa compétition internationale, s’imposent comme un rendez-vous incontournable pour le pony-games en France et en Europe. La troisième édition s’est tenue du 10 au 12 novembre à Lamotte-Beuvron (41), avec également de la formation pour les officiels et une journée dédiée au développement de la discipline. À noter que le Parc équestre fédéral accueillera les Européens 2024 du 13 au 17 août prochain.
Les Rencontres du pony-games, avec sa compétition internationale, s’imposent comme un rendez-vous incontournable pour le pony-games en France et en Europe. La troisième édition s’est tenue du 10 au 12 novembre à Lamotte-Beuvron (41), avec également de la formation pour les officiels et une journée dédiée au développement de la discipline. À noter que le Parc équestre fédéral accueillera les Européens 2024 du 13 au 17 août prochain.
Une compétition internationale support de détection
Une compétition internationale support de détection
Une cinquantaine d’équipes, dont la moitié étaient françaises, se sont affrontées dans quatre catégories (U12, U15, U18 et Open) à l’occasion d’une compétition internationale. Pour le staff fédéral et les sélectionneurs nationaux Jonathan Marion et Nicolas Noesser, ce rendez-vous, tenu en indoor dans le grand manège du Parc équestre fédéral, “est indispensable. Il permet d’effectuer une revue des troupes et d’échanger avec les coachs sur la saison à venir et les objectifs de l’équipe de France”, affirme Jonathan Marion.
Ce week-end de novembre est l’une des dates de la saison, avec les championnats de France, où les sélectionneurs retrouvent tous les meilleurs Français sur le terrain. “C’est une date incontournable dans le calendrier, l’une des compétitions les plus courues de l’année. Cela s’explique par la concurrence et les infrastructures, puisqu’il s’agit de la seule compétition indoor sur 7 lignes et par ailleurs au mois de novembre. Cela marque la fin de la saison avant la pause hivernale”, ajoute Jonathan Marion.
Une concurrence italienne, belge ou encore suisse
Dans le grand manège, une belle concurrence française et internationale a été au rendez-vous, même si on peut regretter l’absence d’équipes anglaises cette année, justifiée par le coût et les difficultés administratives engendrés par la traversée de la Manche. Comme le confirme Jonathan Marion, “j’ai échangé avec pas mal de monde, nous sommes sur un niveau rarement atteint sur ce genre de compétitions. C’est ce que l’on recherchait depuis le départ, avoir moins de places disponibles que de demandes et pouvoir effectuer une sélection.” En effet, la compétition a fait le plein d’engagés et le choix a été fait de “ne pas réduire le nombre de jeux afin de garder une compétition de qualité où les gens sont contents de venir et de se mesurer aux meilleures équipes françaises et certaines des meilleures équipes étrangères”, affirme Stéphane Tardif, conseiller technique national en charge du pony-games. “La commission fédérale, présidée par Nathalie Lancereau, a également décidé de conserver la moitié des places pour des équipes françaises pour effectuer le meilleur travail de détection possible tout en ayant une vraie concurrence au rendez-vous.”
On note notamment un engouement des Italiens pour la compétition. Andrea Piazza, leur entraîneur fédéral, a donné un éclairage sur cet attrait : “Tout d’abord, le site est splendide et c’est l’un des seuls endroits pour concourir en hiver, avec une concurrence d’un très bon niveau et un grand terrain. Les meilleures nations du monde font le déplacement, même si les Anglais ne sont pas là cette année. Cela permet aux équipes italiennes de progresser et d’augmenter leur niveau de jeu. Nous sommes très contents de venir et de nombreux cavaliers ont candidaté pour participer - plus que le nombre de places disponibles. La fédération italienne a donc sélectionné les équipes en prenant les cinq meilleures de notre championnat national dans chaque catégorie. Des concurrents sont venus de Rome et même de Sicile. Certains font donc 1500 kilomètres voire 2000 kilomètres de route pour participer !”
Promouvoir le Parc équestre fédéral
Sur proposition de la France, Lamotte-Beuvron a également été hôte de l’assemblée générale de l’International Mounted Games Association (IMGA), qui régit la discipline à l’international à l’occasion des Rencontres du pony-games. “Nous sommes ravis de les accueillir et de leur montrer notre savoir-faire dans l'organisation des compétitions. C’est aussi l’occasion de leur faire découvrir le Parc équestre fédéral afin d’inciter de nouvelles nations à participer aux championnats d’Europe. Même si ce n’est qu’un représentant par pays qui est présent lors de cette AG, on sait tous l’effet que fait le site quand on arrive pour la première fois”, sourit Stéphane Tardif.
Cet événement fédéral promeut par ailleurs le savoir-faire de l’équipe organisatrice des prochains Européens de pony-games, du 13 au 17 août 2024, ainsi que la fonctionnalité du site solognot. Pour les équipes étrangères, cela leur donne un avant-goût de ce que sera l’échéance européenne, tandis que cela permet de s’assurer de la présence de certaines nations. Lamotte-Beuvron devient donc un peu plus un haut lieu du pony-games international, “grâce aux trois éditions de la compétition indoor et nous espérons que cela restera dans les mémoires grâce aux championnats d’Europe cet été. En tout cas, Chris Wheeler, le président de l’IMGA, n’hésite pas à dire qu’il s’agit de la meilleure compétition de clubs qu’il ait vue ! C’est une motivation supplémentaire et cela prouve les qualités du site et de l’équipe organisatrice ainsi que des officiels de compétitions”, partagent avec satisfaction Jonathan Marion et Stéphane Tardif.
De la formation et du développement de la discipline
De la formation et du développement de la discipline
Les Rencontres du pony-games réunissent tous les acteurs de la discipline. Les officiels de compétition ont pu se former et monter en compétence à cette occasion. Ils étaient une trentaine, venus de toute la France, à répondre présents. Le vendredi, ils ont bénéficié d’une formation théorique en salle, avant de pouvoir l’appliquer sur le terrain le lendemain.
Une journée est également consacrée au développement de la discipline : des dirigeants, enseignants et enseignants en formation ont été conviés pour une présentation de la discipline, de ses bienfaits et des démonstrations. On observe un intérêt croissant, en lien direct avec le développement général du pony-games. En effet, une douzaine de participants étaient présents lors de la première édition en 2021, tandis qu’ils ont été quarante-quatre cette année !
“Avec la commission pony-games, nous sommes satisfaits du bilan de cet événement, qui fonctionne bien alors qu’il est encore relativement récent. Son utilité au niveau fédéral n’est plus à démontrer”, conclut Stéphane Tardif.