Vous vous êtes qualifié pour votre quatrième finale de la Coupe du monde, la troisième d’affilée. Quel est votre sentiment ?

Je suis ravi d’être qualifié pour la finale de ce circuit mythique, qui existe depuis de longues années et qui me faisait rêver quand j’étais plus jeune. Cela sera ma quatrième finale, je suis content car cela montre que je suis capable de conserver un piquet de chevaux capable de sauter ces épreuves.

Donatello d’Auge va vous accompagner, quelle va être sa préparation pour cet événement ?

Donatello est mon premier choix, mais si besoin je reste prêt à faire feu avec Easy Up de Grandry (propriété de Ind. Easy Up de Grandry). Il a pris part au CSI 3* de Royan début mars, avant de bénéficier d’un week-end de repos puis de participer aux CSI 5* de Bois-le-Duc et du Saut Hermès.

Vous avez remporté avec lui l’étape de Bâle, en début d’année, sur le site même de la finale. Une performance de bon augure, sachant que vous étiez déjà deuxième l’an passé avec Dubaï du Cèdre ?

De bon augure, je ne sais pas, mais je voulais l’emmener à Bâle pour voir comment il réagissait. C’est une piste qui demande des chevaux avec du métier. Je suis très content du comportement qu’il a eu. Après, une finale n’est pas une simple étape, il faut rester régulier épreuve après épreuve.
L’idée est de réaliser la meilleure performance sportive possible, mais une faute est vite arrivée. Je mets tout en œuvre pour arriver avec un cheval en pleine possession de ses moyens et à 100% de son état de forme. Mais je ne saurai qu’après la finale si ma préparation a été la bonne !

À quoi vous attendez-vous pour cette finale, de retour en Europe après deux éditions aux États-Unis et en Arabie saoudite ?

Il est vrai que nous, cavaliers européens, avions à cœur de nous qualifier et de prendre part à cette finale, chez nous. Cela devrait être un bel événement avec du beau sport. Déjà lors de l’étape qualificative, il y a eu beaucoup de public avec des tribunes pleines et une bonne ambiance.

• La biographie de Julien Epaillard