

Les finales de la Coupe du monde FEI de saut d'obstacles, dressage et voltige se tiendront à Bâle du 2 au 6 avril prochain. Retrouvez ci-dessous l'interview de Julien Anquetin, l'un des trois Français en lice en saut d'obstacles. Le Normand participera à sa première finale avec Blood Diamond du Pont (propriété de Naquin et de l’EARL écurie Franck Anquetin HTO, Groupe 1 FFE).
Après de bonnes prestations sur le circuit Coupe du monde, vous avez validé votre qualification pour votre première finale après l’avant-dernière étape à Bordeaux, devant votre public. Quel est votre sentiment ?
Je suis satisfait de cette qualification mais il ne faut pas se réjouir trop vite. Cette qualification était un premier objectif donc il n’y a pas de sentiment de finalité. C’est comme lorsqu’on est content d’avoir fait un sans-faute en Grand Prix, derrière il y a le barrage et le plus difficile reste à faire ! Je suis concentré sur cette finale pour me préparer au mieux.
Vous avez engagé cinq chevaux différents en Grands Prix Coupe du monde cette saison. Lequel vous accompagnera pour la finale ?
Ce sera Blood Diamond du Pont. Plusieurs chevaux ont contribué à cette qualification, mais c’est celui qui a gagné le plus de points. Par ailleurs, il est le plus aguerri et expérimenté pour un championnat. Il a participé au CSI 5* de Bois-le-Duc (NED) avant la finale. Je ne vais rien changer à sa routine, c’est un cheval qui a besoin de très peu sauter à la maison. Il n’est que meilleur après une pause, quand il est reposé ! Dans sa préparation, je souhaite répéter le schéma du début d’année, où il a eu une pause entre les CSI 5* de Riyad et d’Amsterdam, puis entre Amsterdam et Bordeaux, et cela lui a bien réussi. Là, il aura deux semaines entre sa dernière compétition et la finale.
Quelles sont vos ambitions ?
D’être le plus performant possible. Je suis un compétiteur dans l’âme, j’espère performer et je vais tout faire pour ! J’ai mon plan en place, une stratégie que je pense être la meilleure, donc nous verrons bien.
Après un rendez-vous raté l’an passé - vous étiez sur liste d’attente et avez décliné la participation, le programme de votre saison extérieure étant déjà fait - à quoi vous attendez-vous pour cette grande première à Bâle ?
J’appréhende cette finale comme un CSI important. Je n’ai jamais concouru à Bâle. J’ai volontairement fait l’impasse sur l’étape Coupe du monde en début d’année, je ne voulais pas courir la finale avant la finale ! Par ailleurs, le Grand Prix est réputé gros, je souhaitais préserver Blood Diamond en faisant le choix de courir l’étape d’Amsterdam, qui correspondait mieux à mon calendrier. Cependant, j’ai vu à quoi m’attendre et mon cheval a déjà sauté de gros parcours. La piste est relativement petite, ce qui va convenir à mon cheval, qui est à l’aise sur ce type de piste en indoor. Je ne vois que du positif dans la configuration de la finale.
La délégation tricolore compte trois cavaliers en saut d'obstacles, vous serez accompagné des expérimentés Kevin Staut et Julien Epaillard. Est-ce un atout pour votre première finale ?
Tout à fait. Ce sont des cavaliers dont je suis proche et avec lesquels j’échange déjà. Je vais pouvoir m’appuyer sur leur expérience et j’espère qu’ils me partageront quelques conseils !