Dernière ligne droite avant les Mondiaux de Pratoni del Vivaro (ITA)
Pratoni del Vivaro accueille du 14 au 25 septembre les championnats du monde de concours complet puis d’attelage. Pour les premiers cités, cela lancera le compte à rebours avant les Jeux de Paris 2024. Les deux équipes sont prêtes et déterminées à performer, afin de porter haut les couleurs de la France.
Pratoni del Vivaro accueille du 14 au 25 septembre les championnats du monde de concours complet puis d’attelage. Pour les premiers cités, cela lancera le compte à rebours avant les Jeux de Paris 2024. Les deux équipes sont prêtes et déterminées à performer, afin de porter haut les couleurs de la France.
Concours complet, 14 au 18 septembre
Concours complet, 14 au 18 septembre
Les cavaliers de concours complet sont en route pour leurs Mondiaux ! Partis dimanche matin de France, leurs cinq chevaux ont fait une pause commune le soir à Turin (ITA), avant d’arriver sur le site de Pratoni del Vivaro lundi en milieu d’après-midi.
Avant cela, les couples se sont affutés pour l’échéance majeure de l’année grâce à un stage à Saint-Martin de Bréhal (50) du 27 août au 9 septembre. Accompagnés du staff fédéral, ils ont suivi une préparation 5* dans un objectif de performance. Au programme : trois galops sur la plage, des séances de dressage et de saut, check-up vétérinaire pour les chevaux ou avec le médecin et kinésithérapeute pour les cavaliers, thalassothérapie, soins et massages aux chevaux, activités de cohésion… Les Bleus sont prêts à en découdre !
L’inspection des chevaux lancera la compétition mercredi à 13h30.
- Retrouver le programme et les résultats de la compétition
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Thierry Touzaint, sélectionneur national
“L’objectif est de ramener une médaille et nous serions déçus si ce n’était pas le cas. Nous nous battrons comme toujours pour cela mais nous savons que la concurrence sera au rendez-vous. Nos chevaux sont prêts, à nous d’être meilleurs que les autres. Nous avons les Jeux de Paris 2024 en ligne de mire donc il est aussi important que les chevaux courent bien pour préparer l’avenir. Nous disposons de nouveaux couples et de nouveaux cavaliers que nous lançons dans le grand bain. Malgré tout, si nous pouvons ramener une médaille, nous ne nous en priverons pas. Je suis confiant, je sais le travail que nous avons effectué, le niveau de chacun sur chaque test. Il va y avoir du beau sport et nous sommes en droit d’espérer être tout près des médailles.”
Michel Asseray, DTN en charge de la discipline
“Le stage s’est bien passé, tous les voyants sont au vert. Le dernier galop donne le top départ des Mondiaux. Cette préparation est habituelle et a fait ses preuves. Nous venons chercher le calme et les bienfaits de la mer et de la plage. C’est l’occasion de créer une équipe puisque toute l’année, les cavaliers pratiquent un sport individuel. En vivant ensemble et en discutant d’autre chose que de cheval, on apprend le fonctionnement de chacun. Cela permet ensuite de proposer aux cavaliers, pendant l’événement, ce qu’ils aiment lorsqu’ils ne sont pas à cheval. Le côté humain est important dans le sport et nous devons accompagner nos cavaliers au mieux.”
Thomas Carlile, cavalier de Darmagnac de Béliard
“Ce stage était plutôt cool et mon cheval est en pleine forme. Que ce soit sur les barres ou sur le plat, nous n’avons pas beaucoup insisté car il est toujours sérieux et léger à monter. Nous nous connaissons très bien. Je me sens bien aussi. C’est un jeune cheval de neuf ans, en début d’année Pratoni n’était pas dans notre viseur. Se retrouver dans l’équipe pour cette échéance est très agréable, et nous essayerons de passer un bon moment là-bas.”
Cyrielle Lefèvre, cavalière d’Armanjo Serosah
“C'était un honneur de participer à ce stage, mon premier avec l’équipe de France. C’est intéressant de travailler pendant quinze jours avec des cavaliers plus expérimentés et sous les yeux du staff fédéral. Cela permet d’acquérir des automatismes. Les galops sur la plage sont tops pour préparer les chevaux. Armanjo a pris ses marques et a bien encaissé les séances de travail. C’est une belle première expérience ! Il y a toujours un peu de stress, surtout avant un premier grand championnat. Par rapport à la progression d’Armanjo, nous ne pouvons pas être plus prêts. Je vais découvrir l’ambiance et il y aura une pression différente de celle des Coupes des nations à gérer, plus de médias, etc. J’aborde en tout cas assez sereinement ce championnat.”
Gaspard Maksud, cavalier de Zaragoza
“C’était mon premier stage avec l’équipe de France. Il y a une très bonne ambiance entre nous. Ma jument va bien. Comme nous sommes installés en Angleterre, c’est la quatrième fois que nous sommes sur le continent cette année, elle commence à être habituée à voyager. Cette première sélection est assez excitante, j’ai envie de bien faire. Ce sera une bonne expérience puisque ma jument n’a que neuf ans. Nous allons aborder les Mondiaux comme une autre compétition, et nous verrons bien. En tout cas, elle est plus que capable de réaliser une bonne performance.”
Astier Nicolas, cavalier d’Alertamalib’Or
“Ce stage s’est très bien passé, finalement assez vite. Je suis arrivé un peu plus tard puisque je suis rentré d’un concours en Écosse, et je me suis rendu à un concours au Pin avec d'autres chevaux en milieu de stage. Laura, ma groom, a effectué un très bon premier galop avec son cheval préféré. Le cheval est super et travaille vraiment bien. Il galope facilement, est studieux en dressage et a effectué de bonnes séances de saut. Tous les feux sont au vert. L’équipe se monte, les chevaux se préparent, les cavaliers s’affutent, nous sommes impatients d’y aller.”
Nicolas Touzaint, cavalier d’Absolut Gold*HDC
“Le stage s’est très bien passé, dans la même configuration que d’habitude. Les chevaux ont bien travaillé et tout se passe normalement, maintenant c’est la compétition qui compte. Tout suit son cours et j’espère que nous arriverons en forme. Absolut a très bien encaissé le travail je trouve. Il a besoin de prendre de bons galops car nous nous attendons à un cross sélectif. La plage à Saint-Martin de Bréhal nous permet vraiment d’affuter les chevaux comme nous en avons envie.”
Attelage, du 21 au 25 septembre
Attelage, du 21 au 25 septembre
L’équipe de France a rendez-vous sur le même site quelques jours après leurs coéquipiers de concours complet. Avant cela, les quatre meneurs sélectionnés se sont retrouvés pour un stage de préparation dans les installations d’ATEL Compétition à Conty (80), du 25 au 28 août dernier. L’occasion pour chacun de peaufiner la préparation de leur team de chevaux sur les trois tests que sont le dressage, la maniabilité et le marathon, le tout sous les yeux du staff fédéral.
En complément des séances individualisées pour répondre au mieux aux besoins techniques de chaque attelage, des contrôles vétérinaires et de maréchalerie, des séquences collectives et moments de convivialité étaient également au programme, renforçant ainsi la cohésion de l’équipe, motivée à performer avec son statut de challenger pour une médaille de bronze par équipes.
L’équipe de France d’attelage arrivera sur place en début de matinée mardi 20 septembre, après un arrêt à Turin, afin que les chevaux puissent récupérer du transport. Le championnat débutera par l’inspection prévue le mercredi.
Félix-Marie Brasseur, sélectionneur national
"C'était exceptionnel de pouvoir regrouper les quatre meneurs pour un stage, qui a permis d’approfondir le travail de chaque cheval. L’équipe a encore bien progressé. Tout est sur les rails. Nous savons que trois nations sont en lice pour le bronze : la Belgique tout d’abord, puis la Hongrie et la France. Nous allons nous battre, mais nous savons que ce n’est pas gagné d’avance. Le but est de performer avec la manière sans compter sur les fautes des autres. Nous donnerons notre maximum.”
Quentin Simonet, DTN en charge de la discipline
“Nous avons eu un bon stage de préparation à Conty. Les chevaux et l’équipe sont en forme. En plus d’être un moment fédérateur avec les meneurs, grooms et propriétaires, cela permet d’effectuer les derniers réglages. Les meneurs se connaissent bien, trois d'entre-eux sont aguerris et Maxime Maricourt est en forte progression. Ce championnat sera dans tous les cas formateur pour lui. Nous partons avec une forte motivation et une pression positive par rapport au résultat, car nous nous savons challenger pour une troisième place collective. Il y aura une bonne opposition sur ce championnat, même si nous n’avons pas toutes les informations sur la concurrence étrangère en raison des derniers Mondiaux annulés pour cause de Covid. Le site de Pratoni est très intéressant et change par rapport aux dernières grosses échéances. Nous avions ciblé le test event en début de saison, ce qui nous a permis de réunir de nombreuses informations importantes, et nous en aurons d'autres avec la compétition de complet.”
Benjamin Aillaud
“Nous sommes prêts et calmes. Tout est en ordre et sous contrôle. Les quatre jours à Conty se sont bien passés et nous suivons le programme établi pour arriver au meilleur de notre forme à Pratoni. Je suis avec mon épouse aux championnats du monde Solo au Pin du 15 au 18 septembre, avant de partir pour l’Italie. Vivre un championnat, c’est toujours spécial et une super aventure. Il s’y passe toujours des choses incroyables.”
Anthony Hordé
“Le stage s’est déroulé à 30 km de chez moi, ce qui était d'autant plus confortable pour les chevaux. Il y avait une très bonne ambiance et cela nous a permis de nous retrouver tous les quatre. Ce championnat se déroule assez loin, il y a deux jours de route, donc bien travailler ensemble est aussi un plus pour tout ce qu'il y a autour du sport lui-même, en commençant par la logistique complexe. L’esprit d’équipe, la convivialité qui règne, font la force de l’équipe de France d’attelage et c’est ce qui permet de gagner des médailles. Elle est dans un coin de notre tête, au bout des guides et nous sommes prêts à aller la chercher. Avant une compétition comme celle-là, il y a toujours un peu de stress mais si j’ai l’impression de moins le ressentir qu’avant. Nous prenons toutes les précautions pour arriver au meilleur de notre forme à Pratoni. Nous étions en concours au Touquet avec Sébastien Vincent et sous les yeux de Félix-Marie Brasseur entre jeudi et samedi pour un dernier entraînement en conditions réelles et rester sportivement prêts, sans courir le marathon pour ne pas fatiguer les chevaux.”
Maxime Maricourt
“Nous avons été très bien accueillis pour le stage dans des installations au top. Pour ma part, je ne ressens pas de pression particulière si ce n'est de bien faire pour les personnes qui me soutiennent et honorer cette sélection en championnat, puisqu’il a été décidé que je courrai ces Mondiaux en individuel. Cela me permettra de prendre de l’expérience pour l’avenir, pour moi en tant que meneur mais aussi au team de chevaux, qui n’a que deux ans même si plusieurs chevaux ont déjà participé séparément à des championnats internationaux.”
Sébastien Vincent
“Le stage s’est très bien passé et nous avons bien travaillé avec Félix-Marie Brasseur. Le team a eu un bon comportement et une bonne évolution. Cela nous a permis d’approfondir certains points. Il y a eu une très bonne ambiance dans l’équipe. Nous avons le potentiel pour faire de bonnes choses, il faudra que les planètes soient alignées le jour J. Nous sommes déterminés et motivés pour obtenir le meilleur résultat possible.”