![Ce samedi 8 février, la présidente la Fédération Polynésienne d'Equitation, Fanny THUROT, et le président de la Fédération Française d'Equitation, Frédéric BOUIX, ont signé une convention de partenariat, renouvelant des liens tissés depuis plus d'une quinzaine d'années pour le développement de l'équitation sur ces archipels.](https://medias.ffe.com/styles/webp/s3/2025-02/convention-partenariat-ffe-federation-polynesienne-bordeaux-2025_ffe-zg.jpg.webp?VersionId=1739275003.165026&itok=zNeEu21U)
![Ce samedi 8 février, la présidente la Fédération Polynésienne d'Equitation, Fanny THUROT, et le président de la Fédération Française d'Equitation, Frédéric BOUIX, ont signé une convention de partenariat, renouvelant des liens tissés depuis plus d'une quinzaine d'années pour le développement de l'équitation sur ces archipels.](https://medias.ffe.com/styles/webp/s3/2025-02/convention-partenariat-ffe-federation-polynesienne-bordeaux-2025_ffe-zg.jpg.webp?VersionId=1739275003.165026&itok=zNeEu21U)
Le Jumping de Bordeaux, ce n'est pas seulement du saut d'obstacles ! L'évènement est en effet le théâtre de la finale du circuit Coupe du monde FEI d'attelage. Une épreuve spectaculaire qui a ravi le public bordelais et vu le français Benjamin Aillaud prendre la 7e place dimanche 9 février.
Les 7 meilleurs équipages du circuit indoor d'attelage de la FEI s'étaient donnés rendez-vous les 8 et 9 février pour prendre part à cette finale présentée par la Laiterie de Montaigu. La compétition était répartie sur deux journées. Une première manche le samedi qui permettait de déterminer l'ordre de passage du second jour (ordre inverse du classement), puis une épreuve avec un barrage, ce dernier permettant de départager les 3 meilleurs équipages. Particularité du format de la finale, les concurrents s'élancent le second jour avec des pénalités de temps en fonction du score de la veille... On vous explique : la moitié de l'écart de temps qui sépare un concurrent du vainqueur de la première manche est ajouté en secondes à son chronomètre de la seconde manche. Par exemple, si un concurrent a 20 secondes d'écart avec le premier, il démarrera avec une pénalité de 10 secondes le second jour. Les temps de cette deuxième manche et du barrage sont additionnés pour donner un score total. Il s'agit donc d'être régulier et de performer dès le début de la compétition pour espérer participer au barrage. Le tout donne une épreuve dynamique et toujours très appréciée du public.
Classé deuxième de l'étape Coupe du monde de Lyon en novembre dernier, Benjamin Aillaud avait été choisi pour prendre part à la finale. Le champion de France en titre et grand habitué du circuit avait fait le déplacement avec le team de chevaux qui le suit sur l'ensemble du circuit indoor. Fez, Fruto, Famoso et Fiasco (propriété de leur meneur), chevaux débutés en spectacle équestre puis convertis à la discipline ont su répondre présents. Néanmoins, l'équipage français met deux balles à terre le premier jour. Ces 8 pénalités étant converties en points, Benjamin Aillaud sortait de piste avec un temps de 178,97 secondes, synonyme de 7e place. Le leader du classement provisoire, l'Australien Boyd Excell affichait un chronomètre de 155,83 secondes. Avec un écart de 23,14 secondes entre Benjamin Aillaud et Boyd Excell, le meneur issu du sud-ouest de la France allait donc s'élancer avec 11,57 secondes déjà imputées à son compteur dans la deuxième manche.
Dimanche, les gradins de la piste internationale étaient bondés pour la deuxième manche de la finale. Premier à s'élancer, Benjamin Aillaud et son team réalisent un très beau parcours sans faute pour le plus grand plaisir du public français. Il ajoute à son chrono de 163,1 secondes les pénalités de la veille et termine cette finale Coupe du monde avec un score de 174,67 secondes. Boyd Excell reste en tête et remporte la finale du circuit en réalisant un double sans-faute ce dimanche. Avec une balle à terre au barrage, Dries Degrieck (BEL) prend la 2e place. Koos de Ronde (NED) complète le podium après un barrage sanctionné de 2 fautes.
La discipline de l'attelage va maintenant se tourner vers la saison extérieure et l'échéance des championnats d'Europe d'attelage à quatre chevaux qui se tiendront en Allemagne en septembre.
Ils ont dit :
Benjamin Aillaud :
"Mes chevaux étaient top aujourd'hui, ils ont fait une super deuxième manche. Malheureusement à la finale le score se cumule avec celui de la première manche et hier on ne s'est pas enclenchés, les chevaux n'étaient pas vraiment là. Dans la préparation j'ai souhaité les préserver pour les amener très frais sur la finale, ils se sont enclenchés aujourd'hui... Ce serait magnifique de courir demain ! J'ai un peu pêché en essayant de les préserver et de les amener en forme. C'est complètement pour moi mais quand je vois comment ils étaient aujourd'hui, il y a tout pour faire une performance. L'année prochaine je voudrais rentrer dans le top 10 et les qualifier pour le circuit complet de la Coupe du monde. Ca va être ça le jeu en 2025, sachant que c'est ce team que j'ai aussi pour les épreuves outdoor. On va démarrer à Kronenberg sur le premier CAI, puis on aura un CAIO et un enchainement avec des dates de concours très rapprochées mais on va gérer au mieux pour qualifier les chevaux et être dans le top 10."
Quentin Simonet, conseiller technique pour l'attelage :
"Une nouvelle fois, le jumping de Bordeaux a offert une très belle finale de coupe du monde FEI d’attelage. Bravo à Beam, Sabine Palau et son équipe qui concrétisent cela chaque année. Benjamin a réalisé une première manche hier qui ne lui permettait pas de prétendre aux premiers rôles aujourd’hui mais il a très bien terminé aujourd’hui avec un parcours qui combinait rythme et précision. Avec l’étape de Lyon organisée par GL events Equestrian Sport en début de circuit Coupe du Monde, cette finale de Bordeaux, les 2 soutenus par la Laiterie de Montaigu, la France est un acteur majeur de ce circuit. C’est aussi une chance de pouvoir faire bénéficier à nos meneurs de l’équipe de France d’invitations sur ces magnifiques événements. Place à la saison outdoor à présent et au-delà des championnats d’Europe qui auront lieu en septembre en Allemagne, je souhaite à Benjamin et Anthony, nos deux meneurs plus expérimentés, de figurer au sein du top 10 pour prendre part au circuit Coupe du monde 25/26 complet."
Caroline Di Stephano, directrice générale de la Laiterie de Montaigu :
"La Laiterie de Montaigu est très heureuse d'être sponsor de l'étape Coupe du monde de Lyon et de la finale ici à Bordeaux. C'est un très grand honneur pour nous et surtout un très grand plaisir car c'est la discipline familiale pour nous, avant même le saut d'obstacles. Depuis toute petite, j'ai eu la chance d'apprendre à monter à cheval dans un ferme où il y avait de l'attelage, donc j'ai commencé par atteler des chevaux de traits, puis des poneys et je continue d'atteler avec des poneys welshs. Aujourd'hui, on est très heureux de mettre en avant cette très belle discipline et surtout l'esprit d'équipe."