Le public cannois venu en nombre samedi soir au stade des Hespérides a assisté à un spectacle de haut vol. Avec un plateau de cavaliers très relevé (trois cavaliers dans le Top 5 mondial), le Grand Prix 1m60, imaginé par Uliano Vezzani, était composé de 13 obstacles et 16 efforts. Pour les 39 couples au départ, la tâche s’annonçait ardue comme le précisait Julien Epaillard après la reconnaissance du parcours : « Le Grand Prix de Cannes fait partie des plus difficiles de la saison. Parmi les difficultés, on a le triple en début de parcours devant le public avec un choix de foulée à faire. La fin de parcours est également délicate avec un double en n°9 en sortie de virage et une dernière ligne à soigner. »
Côté tricolore, Grégory Cottard avec Cocaïne du Val, propriété des Ecuries de Wy et G.C. Sport  et Mathieu Billot aux rênes de Lord de Muze, propriété de Serge Batailler, décrochaient leur billet. Julien Epaillard, grand favori, commettait 4 pts sur la très fautive sortie de triple avec sa crack Dubaï du Cèdre, propriété de la Sarl Exceptional Horses S.L., Sylvain Pitois et Perrine Cateline.
Avec 13 couples au barrage, la lutte s'annonçait féroce. 
Dernier à s’élancer, Mathieu Billot s'est offert un double sans-faute très rapide en 40’’25, synonyme d’une belle 3e place, derrière l'Allemande Janne Friederike Meyer-Zimmermann (39’’55)  et Gilles Thomas (BEL) (40''21) . Avec 4 pts et 43’’19, Grégory Cottard a terminé 6e.

Mathieu Billot 

« Je suis ravi de mon concours et de mon cheval qui est de nouveau compétitif après un an d’arrêt. Sa propriétaire a fait un super travail dessus et nous avons pris le temps pour qu’il revienne en pleine forme. Il a très bien sauté tout au long du week-end. Hier il était déjà 2e et ce soir il s’est baladé sur le premier tour. Au barrage, j’ai tenté sans prendre tous les risques. 3e c’est très bien ! »

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