Finale des Meilleurs Apprentis de France 1 et 2 juillet 2022
La Finale nationale des métiers du cheval du 37e concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » (MAF) se tiendra les 1er et 2 juillet 2022 à Chantilly (60). Rencontre avec Angeline Pesteil, 19 ans, médaillée d’or MAF Enseignant d'équitation pour la Normandie.
La Finale nationale des métiers du cheval du 37e concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » (MAF) se tiendra les 1er et 2 juillet 2022 à Chantilly (60). Rencontre avec Angeline Pesteil, 19 ans, médaillée d’or MAF Enseignant d'équitation pour la Normandie.
Les médaillés d’or régionaux du concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » se retrouveront les 1er et 2 juillet pour la finale nationale des métiers de la filière équine : palefrenier-soigneur, enseignant d’équitation, cavalier d’entrainement, Lad-rider/Lad-Jockey, maréchal-ferrant et sellier-harnacheur.
Au total, 301 participants représentants ces six métiers se sont déjà affrontés lors des épreuves départementales et régionales organisées dans toute la France. 40 d’entre eux ont décroché une médaille d’or, leur ouvrant ainsi les portes de la finale nationale.
Parmi eux, Angeline Pesteil, 19 ans, médaillée d’or pour la Normandie, qui concourt pour le métier de Moniteur d’Équitation, espère remporter le titre national « Un des Meilleurs Apprentis de France ». Actuellement en formation continue BPJEPS au centre équestre Le Village équestre de Conches (27), la jeune femme a commencé l’équitation à poney à l’âge de 5 ans. D’une simple activité de loisir est née une véritable passion pour le cheval, l’équitation et ses métiers, au point de vouloir devenir monitrice d’équitation et de participer à ce prestigieux concours MAF. Rencontre avec Angeline Pesteil, future enseignante…
Angeline, comment est née votre passion pour le cheval et l’équitation ?
"Mes parents m’ont inscrite au poney-club pour que je pratique, comme tous les enfants, une activité de loisir et en plein air de préférence. C’est devenu très rapidement une passion. D’une séance par semaine, je suis rapidement passée, dès mes 10 ans, à deux séances, en cours au poney-club mais aussi dans une écurie de propriétaires. Mon père était lui-même propriétaire d’un cheval et cavalier amateur, je suis née dans cet univers, j’ai été bercée par le bruit des sabots. L’univers du cheval a toujours été mon élément. J’ai participé à mon premier concours vers l’âge de 11 ans puis très rapidement, je me suis prise au jeu de la compétition. J’ai participé aux Championnats de France poney, en individuel et en équipe. Mon niveau d’équitation a continué d’évoluer et j’ai passé mon Galop 5. C’est à ce moment-là que je suis arrivée au Village Equestre de Conches, j’avais 13 ans. J’ai passé mon Galop 6, continué à participer à de nombreux concours, en club Elite puis en amateur. Dès la première, j’ai intégré un cycle Sport-étude dans mon club."
Pourquoi avez-vous décidé de devenir monitrice d’équitation ?
"C’est une suite logique et surtout j’avais envie de rester au contact des chevaux, des cavaliers et surtout transmettre ma passion. Après avoir décroché le diplôme d’Animateur d’équitation (AE), j’ai commencé la formation Moniteur d’Equitation. En parallèle, j’ai poursuivi la compétition. Aujourd’hui, je suis en formation continue BPJEPS, j’ai participé à quelques concours dont 2 ou 3 dans la catégorie pro 2. La formation me permet de continuer à monter à cheval ce qui est très important pour moi. Elle se terminera le 30 septembre et aura été riche d’enseignement. D’ici là, je vais poursuivre avec des classes vertes et des stages de vacances d’été."
Que représente le concours MAF pour vous ?
"Je suis une compétitrice née. J’aime me lancer des défis, évaluer mes capacités et compétences, dépasser mes limites et voir jusqu’où je peux aller. J’ai le goût de la compétition et c’est d’ailleurs une passion que je partage avec mon petit frère de 18 ans. Le concours MAF est au départ pour moi un défi que je me suis lancé. De plus, je connaissais déjà ce concours prestigieux puisque mes parents, qui sont restaurateurs, y participent aussi. J’étais donc intriguée et très avide de voir quels types d’épreuves pouvaient bien être proposées, comment nous allions être évalués… Nous l’avons préparé en famille, ce qui a été une source de soutien et de motivation énorme. En plus, la finale aura lieu le jour de l’anniversaire de mon père, remporter le titre serait un magnifique cadeau que j’aimerais lui faire. Ma formatrice, mes cavaliers et tous ceux de ma promotion ont également été d’un soutien indéfectible. Ils se sont tous mobilisés, ils m’ont aidé à me préparer et à m'entraîner, c’est un peu comme leur défi d’équipe. Notre première récompense a été la médaille d’or de notre région et nous sommes impatients d’aborder la finale nationale.
Le concours MAF m’a en plus permis d’évaluer mes connaissances et mes acquis mais également mes lacunes. Cela m’a permis de travailler mes faiblesses en rencontrant d’autres professionnels, en échangeant avec eux. C’est très enrichissant, très valorisant et c’est très bien organisé."
Quels sont vos projets pour le futur ?
"Je souhaite continuer de compléter mes acquis par d’autres expériences, comme groom par exemple. Je veux pouvoir transmettre, enseigner l’équitation et accompagner les cavaliers en concours. La compétition me fait vibrer et j’aimerais pouvoir partager cette passion du sport avec d’autres."