De nouvelles exigences pour la mention “bien-être animal”, qui évolue !
Depuis 2019, la FFE propose à ses adhérents engagés dans une démarche de labellisation d’être évalués en vue de l’obtention de la mention bien-être animal. Cette dernière atteste de leurs stratégies d’optimisation du bien-être de leur cavalerie. Après avoir convaincu plus de 2 000 adhérents, cette mention se veut aujourd'hui plus exigeante. Sur proposition de la commission bien-être animal de la FFE, la grille d’évaluation évolue et ses modifications seront effectives au 1er septembre 2023.
Depuis 2019, la FFE propose à ses adhérents engagés dans une démarche de labellisation d’être évalués en vue de l’obtention de la mention bien-être animal. Cette dernière atteste de leurs stratégies d’optimisation du bien-être de leur cavalerie. Après avoir convaincu plus de 2 000 adhérents, cette mention se veut aujourd'hui plus exigeante. Sur proposition de la commission bien-être animal de la FFE, la grille d’évaluation évolue et ses modifications seront effectives au 1er septembre 2023.
La mention bien-être animal, c’est quoi ?
La mention bien-être animal, c’est quoi ?
Il s’agit d’une mention complémentaire permettant d’identifier les établissements labellisés qui font le choix de s’inscrire dans une démarche de progrès concernant le bien-être animal. La FFE souhaite ainsi accompagner les poney-clubs et centres équestres et ainsi valoriser leur prise en compte du bien-être animal, au-delà des exigences légales en la matière.
Dans ce souci de progression constante, la grille d’évaluation de la mention va évoluer à la rentrée. Le but est simple : permettre progressivement aux clubs de gagner en compétences sur ce sujet incontournable du bien-être animal.
Des évolutions pour toujours mieux prendre en compte le bien-être animal dans les clubs
Des évolutions pour toujours mieux prendre en compte le bien-être animal dans les clubs
Afin de gagner en précision, certains critères ont changé de nom, d'autres ont été divisés en plusieurs critères distincts et un nouveau critère relatif à “l’intensité et la durée des activités adaptées aux profils des chevaux” a fait son apparition. De son côté, la catégorie “alimentation” a, par exemple, été détaillée, notamment au regard de la qualité et de la quantité de fourrage distribuée.
La nouvelle version de la grille d'évaluation compte 16 critères regroupés en 6 thématiques :
- démarches obligatoires,
- gestion de la cavalerie,
- état sanitaire,
- alimentation,
- hébergement,
- comportement & sécurité.
Pour la plupart des critères, une situation rédhibitoire est décrite et engendre automatiquement un avis négatif à la demande d’obtention de la mention. Les différents critères ont également été pondérés en fonction de leur impact plus ou moins direct sur le bien-être. On compte des indicateurs mesurés directement sur le cheval, des paramètres environnementaux ayant un impact direct sur le bien-être et des paramètres environnementaux ayant un impact moins direct sur le bien-être.
Enfin, comme pour la mention précédente, l’établissement équestre qui prétend à la mention devra satisfaire à 80% des critères de la grille.La nouvelle grille d’évaluation est d’ores et déjà disponible sur le site ffe.com.
Pour rappel, la mention BEA permet également aux structures qui en font la demande de dispenser le module B (pratique) de la Capacité détenteur d’équidés. L’obtention du diplôme permet de générer le certificat d’engagement et de connaissance obligatoire à tous détenteurs particuliers d’équidé depuis la promulgation de la loi n° 2021-1539 du 30 novembre 2021.
À noter que la mention BEA est un outil développé par la FFE à la suite de l’élaboration en 2018 du Guide de bonnes pratiques pour l’application des engagements de la Charte pour le bien-être équin, co-signée en 2016 par l’ensemble des acteurs de la filière Cheval.
Le mot de Déborah Bardou, présidente de la commission bien-être animal (BEA)
Le mot de Déborah Bardou, présidente de la commission bien-être animal (BEA)
“La commission BEA est vraiment ravie que les adhérents se soient emparés de cet outil avec autant d’enthousiasme : depuis sa création, un tiers des poney-clubs et centres équestres adhérents a fait la démarche de solliciter la mention bien-être animal.
Cet outil avait plusieurs objectifs : tout d’abord, aider les clubs à se familiariser avec cette notion de bien-être équin qui est un sujet difficile à appréhender car multifactoriel. En faisant un état des lieux de leurs pratiques avec l’auditeur FFE en charge de la délivrance de la mention BEA, les dirigeants prennent conscience de tout ce qu’ils mettent déjà en place au quotidien et qui va, sans qu’ils en aient toujours conscience, dans le sens du bien-être des poneys et chevaux.
Parce qu’il s’agit d’un regard extérieur à la structure, l’audit est aussi et surtout l’occasion pour eux d’identifier les éventuels axes d’amélioration. Dans la plupart des cas, de légers aménagements et une réorganisation interne peuvent faire une grosse différence : l’audit est l’occasion de les identifier.”
La commission bien-être animal FFE, créée en 2021 sous l’impulsion du président de la FFE Serge Lecomte, a vocation à faire vivre les actions fédérales en matière de bien-être animal et à en proposer de nouvelles.
Elle est composée de :
- Déborah Bardou, présidente de la commission
- Jean-Luc Vernon, vice-président de la FFE
- Frédéric Bouix, délégué général de la FFE
- Sophie Dubourg, directrice technique nationale
- Anne Couroucé, vétérinaire et présidente de la commission vétérinaire FFE
- Hélène Roche, éthologue indépendante et experte fédérale “Équitation Éthologie Scientifique”
- Claire Neveux, éthologue indépendante
- Karine Judic, ancienne dirigeante et vice-présidente du CRE Pays de la Loire
- Julien Gonin, cavalier international de saut d’obstacles
- Célia Caffarelli, éleveuse, enseignante d'équitation spécialisée en éthologie et ostéopathe humain et équin