Partage et innovation au programme du séminaire TREC
Les 31 janvier et 1er février derniers, les acteurs nationaux du TREC ont été rassemblés par la Fédération Française d'Équitation (FFE) pour un séminaire au Parc équestre fédéral à Lamotte-Beuvron (41), pour la première fois depuis 2019. Au programme, présentation des chiffres de la discipline depuis 2015, des nouveautés réglementaires, d’initiatives en faveur du développement de la discipline et tables rondes.
Les 31 janvier et 1er février derniers, les acteurs nationaux du TREC ont été rassemblés par la Fédération Française d'Équitation (FFE) pour un séminaire au Parc équestre fédéral à Lamotte-Beuvron (41), pour la première fois depuis 2019. Au programme, présentation des chiffres de la discipline depuis 2015, des nouveautés réglementaires, d’initiatives en faveur du développement de la discipline et tables rondes.
Une trentaine de cavaliers, officiels et organisateurs ont répondu présents pour deux jours de séminaire consacrés au TREC, en présence d’Ève Tixador, conseillère technique nationale en charge de la discipline, Valérie Dalodier, présidente du CNTE, Laurence Denis, présidente de la commission et Thierry Maurouard, sélectionneur des équipes de France et délégué technique de la FITE.
L’évolution du nombre de concours, fortement impactée par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, ainsi que les évolutions réglementaires, ont été abordées. Parmi les principales nouveautés, on notera l’harmonisation du règlement du TREC en attelage avec celui du TREC.
Un logiciel de saisie des résultats très attendu
Un logiciel de saisie des résultats très attendu
Deux initiatives permettant le développement de la discipline ont été mises en avant. Karine Boscher a présenté TREC à la carte, des parcours permanents qu’elle a développés dans ses écuries à Pont d’Ouilly (14), et où les cavaliers peuvent se rendre de manière autonome et flexible, dans un objectif de progression ou de découverte de la discipline.
La deuxième intervention a tout particulièrement attiré l’attention des organisateurs de compétitions présents. Laurent Raimbault, pratiquant, organisateur de compétition et informaticien, a mis au point depuis 2016 un logiciel de saisie des résultats, désormais opérationnel et qui peut être utilisé sur les terrains de concours. Grâce à un lien internet, les juges entrent les notes en direct, ce qui permet un suivi de la compétition par tous et l’élaboration automatique du classement final, véritable gain de temps, de fiabilités et de ressources. Ainsi, lors de l’épreuve de POR (parcours d’orientation et de régularité) par exemple, il est possible de savoir en temps réel par quelles balises les cavaliers sont passés et leur avancée au cours de la journée. Cette solution est particulièrement attendue, le traitement facilité des résultats répondant à la demande des acteurs sur le terrain.
Des échanges fructueux et bienveillants
Des échanges fructueux et bienveillants
Quatre tables rondes ont été proposées aux participants, sur les thèmes du développement, de la promotion de la discipline, de la formation en région et de l’organisation des concours. De nombreuses idées ont été évoquées par les participants à l’occasion de ces moments de partage. Parmi les retours, le souhait des organisateurs d'être mieux accompagnés dans leurs relations avec les préfectures pour les démarches administratives, une meilleure formation pour les bénévoles, plus d’accompagnement pour les nouveaux organisateurs de compétitions, ou encore la volonté d’améliorer la visibilité du TREC via les réseaux sociaux.
Ève Tixador dresse un bilan positif de ce rassemblement : “Il y a eu beaucoup d’échanges, qui se sont déroulés dans de bonnes conditions et de manière cordiale. Tout le monde semblait très content de pouvoir se retrouver.” Ce qu’appuie Valérie Dalodier, qui ajoute que “les tables rondes ont permis de dégager de grands thèmes de travail, comme le rôle des référents en région. Ils seront bientôt réunis en visio afin de leur faire parvenir une feuille de route qui les aidera à valoriser la discipline auprès des CRE. Nous avons aussi échangé sur plusieurs types de promotion du TREC, possibles à différents niveaux, tout en gardant en tête qu’il faudra adapter la communication au public visé. Tous les échanges ont été bienveillants et permettront d’étoffer la cartographie des actions de la commission.”