Suivant son père, militaire de métier, au gré de ses mutations, Stéphane débute l’équitation à 13 ans au Cameroun. “Rapidement, j’ai pu monter quasiment tous les jours, ce qui est un avantage pour progresser.” Il participe à des compétitions de saut d’obstacles.
Après son bac, il s’engage dans des études STAPS à l’université de Créteil (94) pour devenir professeur d’EPS. Il se réoriente finalement rapidement et s’engage dans la gendarmerie nationale avec pour objectif de travailler au sein de la Garde républicaine. Il passera presque 18 ans au sein de cette institution : “J'ai eu l'occasion de faire des services d'honneur, de progresser à cheval, de passer mon monitorat d'équitation, de continuer à me former pour tout ce qui est équitation en général et monde du cheval.”
En parallèle, il continue à concourir en saut d’obstacles jusqu’en Pro 2 et obtient son DESJEPS Équitation en 2017.
Il a ensuite l’opportunité d’intégrer le corps des professeurs de sport à la rentrée de l'année scolaire 2018-2019, avec l'objectif de rejoindre la direction technique nationale le plus rapidement possible.
Au sein de la DTN
Il intègre ainsi la DTN en mars 2020. Au départ positionné sur un volet formation professionnelle et certification, il récupère rapidement en complément des missions sportives : le pony-games tout d’abord, puis le horse-ball et enfin le hunter en 2023, "qui résonne encore plus à mes oreilles dans le sens où c'est une discipline qui se rapproche plus de ce que j'aime bien faire moi en équitation."
En parallèle, il est membre de jury en Île-de-France pour le passage de diplômes autour de l'équitation, aussi bien les titres à finalité professionnelle de la FFE que les diplômes d'État.
Il conserve l’intégralité de ses missions en 2025 : “Je suis très content de conserver ces missions que j’apprécie, cela prouve dans une certaine mesure la confiance que l'on me donne pour les mener à bien. Le pony-games, le horse-ball et le hunter sont trois disciplines relativement importantes, qui se sont ajoutées progressivement, ce qui m’a laissé le temps de m'acculturer et ainsi mener ces trois missions de front tout en conservant celles autour de la formation professionnelle.”