Fabrice Champel débute l’équitation à 10 ans. A l’adolescence, il participe à des courses sur les hippodromes de la banlieue lyonnaise. Ses parents ayant une résidence secondaire à Villard de Lans (38), il fréquente entre 1976 et 1980 les écuries de Bruno Bouvier, cavalier de Concours complet.

À 14 ans, il passe le second degré (équivalent du Galop 7). Deux ans plus tard, il s’installe chez Bruno Bouvier et commence les compétitions de Saut d’obstacles et de Concours complet en amateur. En 1982, il devient élève moniteur à proximité de Grenoble sous la direction d’Yvan Scherer, écuyer-professeur, spécialiste du Concours complet. Il participe alors à des concours équivalents aux niveaux Pro 1 et Pro 2. En 1984, il obtient son Brevet d’Educateur Sportif premier degré.

Après son service militaire, il est engagé par M. Berkovits comme moniteur dans une écurie de propriétaires à Peillonnex où il créée une école d’équitation. De 1989 à 1991, il prépare les jeunes chevaux chez Thierry Pomel, cavalier de l’équipe de France de Saut d’obstacles. Il participe à son premier CCI 2* à Ravenne (ITA) en 1989. De retour à Peillonnex, il est enseignant vacataire jusqu’en 1993, année où il reprend l’Ecole d’équitation. De 1991 à 1995, il se classe dans plusieurs concours internationaux. Suite à la vente de sa jument avant les Jeux Olympiques d’Atlanta (USA), il continue sa carrière à haut niveau avec notamment Vaillant du Pré, Bandolero et Burfly du Biolay.

Au sein de son Ecole, il forme des cavaliers qui se distinguent, comme Bertrand Vuatoux et son fils, Thibaut, vice-champion de France Amateur Elite en 2011 et champion de France Juniors en 2013.

Fabrice Champel est membre de la commission Concours complet Rhône-Alpes de 2004 à 2014 et chef de piste candidat national depuis 2011. Il devient expert fédéral de Concours complet en avril 2014 afin d’aider les enseignants.

Son point de vue d’expert 
«En France, nous avons d’excellents cavaliers et un élevage de chevaux de très bonne qualité. Les enjeux de la discipline sont de parvenir à amener des jeunes cavaliers à pratiquer le Concours complet grâce au développement des circuits d’excellence. La formation des enseignants au Concours complet est essentielle pour qu’ils aient envie d’accompagner leurs élèves sur cette discipline.»