Plusieurs actions autour du bien-être animal organisées lors du Generali Open de France 2024
Le bien-être animal était l’un des fils rouges des deux sessions du Generali Open de France 2024 avec différentes actions menées sous l’impulsion de la commission fédérale bien-être animal. La vérification du serrage des muserolles a été reconduite tandis qu’en parallèle des compétitions, un challenge pour apprendre à mieux connaître le cheval, son fonctionnement et ses besoins était proposé. Enfin, au stand fédéral, il était possible de mieux appréhender la vision des équidés comparée à celle des humains, et de participer aux travaux de la thèse “Happy Athlete”, qui se poursuit, menée par Romane Phélipon avec le soutien d’EquiAction, fonds de dotation de la FFE.
Le bien-être animal était l’un des fils rouges des deux sessions du Generali Open de France 2024 avec différentes actions menées sous l’impulsion de la commission fédérale bien-être animal. La vérification du serrage des muserolles a été reconduite tandis qu’en parallèle des compétitions, un challenge pour apprendre à mieux connaître le cheval, son fonctionnement et ses besoins était proposé. Enfin, au stand fédéral, il était possible de mieux appréhender la vision des équidés comparée à celle des humains, et de participer aux travaux de la thèse “Happy Athlete”, qui se poursuit, menée par Romane Phélipon avec le soutien d’EquiAction, fonds de dotation de la FFE.
La vérification du serrage des muserolles reconduite
La vérification du serrage des muserolles reconduite
Pour la première fois en 2023, des vérifications de serrage des muserolles avaient été effectuées par les commissaires au paddock avant l’entrée en piste des concurrents du Generali Open de France. Cette initiative, très bien accueillie, a été reconduite cette année. Les mêmes outils standardisés, procurés auprès de la Fédération Suisse des Sports Équestres, ont été fournis aux officiels et utilisés sur tous les terrains. En parallèle, de l'affichage explicatif était disponible.
Une procédure devenue habituelle et qui n’interroge plus les cavaliers, les coachs et les clubs selon les retours effectués par les officiels de compétition. Par ailleurs, ces derniers ont fait remonter que moins de muserolles ont dû être desserrées par rapport à l'année dernière, et qu’il y avait encore moins de questionnement lorsqu’il fallait le faire.
Un challenge pour apprendre à mieux connaître le cheval
Un challenge pour apprendre à mieux connaître le cheval
Pour garantir le bien-être des chevaux, la connaissance de l’animal, de son fonctionnement, de ses besoins est essentielle. En partant de ce postulat, un challenge en deux parties a été proposé aux clubs participants au Generali Open de France.
Tout d’abord, un quiz était ouvert en ligne avec un questionnaire d'une vingtaine de questions autour du bien-être en compétition, pour préparer son arrivée aux championnats. La seconde partie se déroulait durant les championnats de France à l’occasion desquels la fédération a emprunté pour la 3ème année l’exposition intitulée “connaissance du cheval” réalisée par l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE). Le challenge a permis de valoriser les quatorze panneaux qui venaient définir le bien-être animal, d’apporter des éléments scientifiques autour du transport, de l’alimentation, de la lutte contre le froid par l’organisme du cheval, etc. Les participants devaient remplir un questionnaire, disponible au stand fédéral, d’une petite trentaine de questions dont les réponses étaient disséminées sur les panneaux d’exposition répartis sur le Parc équestre fédéral.
Six clubs récompensés
Le but était d’obtenir le meilleur score au cumul des deux étapes. Les trois premiers clubs de chaque session ont remporté des lots permettant à la fois de sensibiliser leurs cavaliers et de favoriser le bien-être de leur cavalerie : une journée de stage avec un expert fédéral en équitation éthologique pour les vainqueurs, des brosses murales qui permettent aux chevaux de se gratter ainsi que la nouvelle édition du livre de l’éthologue Hélène Roche Comportements et postures pour les deuxièmes et, en troisième lot, des gants de grooming avec le livre d’Hélène Roche Apprendre à observer les chevaux.
Podium de la semaine Poneys
- Poney-club du Vieil Orme (78)
- Eqwiness Team (59)
- Centre équestre Marseille Pastré - UCPA (13)
Podium de la semaine Clubs
- Association des cavaliers de Pontavy (63)
- Écuries du Sansoucy (17)
- Poney-club du Val de Saône (69)
D’excellents retours
Ce challenge a été très bien reçu, avec de nombreux clubs qui ont complété les deux étapes même si on note cependant une déperdition entre le premier et le second quiz, par manque de temps lors des championnats.
“Cette exposition de l’IFCE est extrêmement intéressante, accessible à tous car elle vulgarise très bien de nombreuses informations concernant les chevaux. Cela permet d’avoir de nombreuses informations scientifiques sur ces animaux que nous aimons, de connaître leurs besoins de base et de nous mettre à leur place, de comprendre comment eux appréhendent leur environnement, sans calquer notre propre perception humaine et nos besoins à nous”, précise Alexia Bret-Morel, chargée de projets bien-être animal au sein de la fédération.
Du côté du stand fédéral…
Du côté du stand fédéral…
Deux actions liées au bien-être animal se sont tenues en accès libre au stand fédéral. Tout d’abord, un affichage spécifique autour de la vision du cheval et sa comparaison avec la vision humaine, d’un point de vue biologique et anatomique, a été réalisé.
Ensuite, un ordinateur permettait d’aller sur le site “Un Cheval Une Émotion”, créé par Romane Phélipon dans le cadre de sa thèse “Happy Athlete”, financée par le fonds de dotation de la FFE EquiAction, en partenariat avec l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) et l’Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE). Il était demandé aux volontaires de classer quarante photos de têtes de chevaux, sans contexte, selon s’ils identifiaient une émotion positive ou négative et si elle était plus ou moins intense. L’objectif est de comprendre la perception que l'humain a des expressions faciales du cheval, très fin avec pas moins de dix-sept unités d'action faciales - c'est-à-dire que le cheval dispose de dix-sept catégories de mouvements faits par les muscles de la face qui permettent de sculpter différentes expressions, traduisant ainsi telle ou telle émotion. C’est plus que le chien ! Des résultats pourraient être disponibles en fin d’année.