La France 9e de la finale de la Ligue des nations Longines à Barcelone (ESP)
La finale de la Ligue des nations Longines, disputée à Barcelone dimanche 6 octobre, a proposé un spectacle plein de suspense avec une victoire finale de l’Allemagne. La France, malheureuse, encore en lice pour le podium avant la seconde manche, a terminé 9e.
La finale de la Ligue des nations Longines, disputée à Barcelone dimanche 6 octobre, a proposé un spectacle plein de suspense avec une victoire finale de l’Allemagne. La France, malheureuse, encore en lice pour le podium avant la seconde manche, a terminé 9e.
Barcelone accueillait ce week-end la finale du nouveau format du circuit Coupe des nations rebaptisé la Ligue des nations Longines. Neuf nations étaient au départ dimanche après-midi. De nombreux couples présents à Paris 2024, dont les champions olympiques en titre, étaient engagés promettant une épreuve de haut vol.
Une ligne juge de paix
Une ligne juge de paix
Le parcours imaginé par Santiago Varela (ESP), long de 12 obstacles et 15 efforts, était savamment dosé avec peu de gros scores mais des enchaînements délicats, notamment une ligne 7a-b, 8, et une palanque en n°9 qui en a piégé plus d’un. Parmi eux, deux Français, Olivier Robert et Iglesias DV, propriété de l’EARL Global Dreams Stables et de Jérôme Lassime - Groupe 1, également fautifs sur la sortie du triple, puis les héros de Versailles, Olivier Perreau et sa Dorai d’Aiguilly*GL Events, propriété de l’EARL Ecurie Perreau et fils et d’Emilie Perreau - Groupe 1.
Un peu plus tôt, Julien Epaillard en selle sur Donatello d’Auge, propriété de Hello Holdings 31 SLU et de son cavalier -Groupe 1, s’était, quant à lui, déjoué des difficultés et avait offert un premier sans-faute au clan tricolore. Le duo était imité par Kevin Staut et Beau de Laubry Z, propriété de Didier Levy - Groupe 1.
A l’issue de la 1ère manche, la France comptabilisait 4 pts et un temps de 211’’10 lui permettant d’occuper provisoirement la 3e place derrière les Pays-Bas et l’Allemagne qui affichaient un score vierge.
Si le 1er acte s’était couru avec 4 équipiers, seuls 3 repartaient dans le second, ajoutant du suspense pour le résultat final. Le sélectionneur national de saut d’obstacles, Henk Nooren, a alors choisi de compter sur ses médaillés de Paris et le réserviste, Kevin Staut.
Une 2e manche haletante
Une 2e manche haletante
Les nations n’avaient donc pas le droit à l’erreur. Après le passage des premiers équipiers, seuls les Pays-Bas gardaient leur score intact grâce au parcours sans pénalité de Maikel van der Vleuten associé à Beauville Z N.O.P. L’équipe de France ajoutait 8 pts à son compteur après le passage de Julien Epaillard qui fautait sur l’entrée et la sortie du double de verticaux n°7, devenu LE juge de paix. Même résultat pour Olivier Perreau qui faisait tomber l’oxer n°5 et l’avant-dernier vertical.
Avec un total provisoire de 20 pts, les Bleus occupaient la 4e place avant la dernière rotation. Toutes les équipes ayant rencontré des difficultés, tout était encore possible. Malheureusement pour les Français, après une incompréhension entre Kevin Staut et Beau de Laubry sur l’entrée du satané double n°7, le Normand chutait. Les espoirs de podium s'envolaient alors.
Grâce à un nouveau parcours parfait de Richard Vogel et United Touch S, les Allemands s’imposaient avec un total définitif de 12 pts. Les Néerlandais finissaient 2e (16 pts) devant les Suédois (20 pts). Au final, seuls 4 couples sont parvenus à boucler un double sans-faute : Maikel van der Vleuten et Beauville Z N.O.P., Armando Trapote (ESP) et Tornado VS, Daniel Coyle (IRL) avec Legacy et Richard Vogel accompagné de United Touch S.
Grâce aux bons classements des meilleurs cavaliers français dans la ranking mondiale, l'équipe de France est assurée de participer à l’édition 2025 du circuit.
La réaction d’Henk Nooren
« La déception est grande bien entendu. D’autant que tout était encore possible après la 1ère manche et avant le passage de Kevin. Mais ce 2e acte a été très dur pour tout le monde. Les chevaux étaient peut-être un peu fatigués. Olivier a pourtant très bien monté son 2e passage mais il a quand même fait deux fautes. Concernant le double n°7, le chef de piste l’a rehaussé de quelques centimètres ce qui explique peut-être toutes les fautes. »