Véritable projet sportif et éducatif pour de très nombreux poney-clubs et centres équestres, le Grand Tournoi est l’aboutissement d’une année de préparation. Ce week-end encore, plus de 2200 cavaliers étaient présents aux côtés de 2500 poneys et chevaux. Tout au long de la saison, les 500 équipes présentes se sont préparées en participant à plusieurs rencontres qualificatives, avec pour but ultime de participer au championnat de France et de remporter le titre.
L’objectif n’élude cependant pas la manière, et c’est avec fair-play et esprit d’équipe que les concurrents ont tenté de se parer d’or sur treize de la trentaine de terrains dont dispose le Parc équestre fédéral.
C’est dans une ambiance conviviale et survoltée que se sont déroulées les oppositions tout au long du week-end. Cette quinzième édition du Grand Tournoi représentait l’occasion idéale pour réunir tout le monde autour de la passion du cheval et des valeurs sportives.

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“Cette année, la participation au Grand Tournoi s’est encore accrue puisque nous nous rapprochons des chiffres que nous avions atteint avant la période COVID et ce, malgré l’absence de deux des disciplines habituelles. Tout s’est déroulé dans les meilleures conditions météorologiques et techniques, grâce aux équipes de la FFE. L’événement a été un véritable moment de sport, avec des finales de Coupe de France qui ont offert un spectacle sportif de qualité à tous les spectateurs présents. Le bilan de cette quinzième édition est, une fois de plus, positif puisque tout s’est déroulé dans la plus parfaite convivialité avec des participants et des supporters souriants.”

En parallèle du Grand Tournoi, se déroulaient les demi-finales et finales du circuit Coupe de France pour les catégories Féminine et Mixte. Un rendez-vous très attendu pour les meilleures équipes nationales, évoluant sur les niveaux Pro et Pro élite.
Les vendredi et samedi soir, le public s’est aggloméré en nombre autour du terrain 1, théâtre des demi-finales et finales de la Coupe de France Féminine et Mixte de horse-ball. Les cavaliers du jour se sont mués en supporters pour encourager les meilleures équipes françaises de horse-ball lors de ces rencontres spectaculaires.
Depuis le mois de septembre dernier, 64 formations disputent les phases de qualification de Coupe de France de horse-ball. Après huit mois de compétition, il n’en restait plus que huit en lice pour les grandes finales. Jeudi soir, le programme des demi-finales prévues vendredi 19 mai ont été données à la suite du tirage au sort.
Chez les féminines, Hauteville l’a emporté face à l’équipe parisienne de Mash après un match très serré qui s’est joué sur un “but en or” avec un score de 7 à 6. Dans le second match de la soirée, l’équipe de Salon-de-Provence, tenante du titre, s’est imposée 7 à 5 face à l’équipe de Meurchin et a, comme ses futures adversaires normandes, décroché son ticket pour la Grande finale du samedi.
Du côté de la Coupe de France mixte, les joueurs de Loire-sur-Rhône 1 étaient opposés à l’équipe girondine de Bordeaux-Blanzac. Au terme d’un match maîtrisé, l’équipe rhodanienne s’est imposée sur le score de 10 à 5.
La seconde équipe de Loire-sur-Rhône n’a malheureusement pas eu autant de réussite que ses homologues puisqu’ils se sont inclinés 8 à 9 face aux leaders actuels du Championnat de France, HLB Lille.
Samedi, les petites finales ont permis de départager les équipes pour la troisième place. Chez les féminines, c’est Meurchin l’a emporté face aux cavalières de Mash (8-3). Pour sa première participation à ces finales, l’équipe parisienne n’a pas démérité. Du côté de la Coupe de France mixte, Loire-sur-Rhône 2 a complété le podium en s’imposant face à Bordeaux Blanzac, équipe la plus titrée de la discipline, sur un score de 7 à 6.
Le soir, Trop Top, la mascotte de la Fédération Française d’Équitation, a galvanisé le public venu en nombre pour assister aux grandes finales.
Dans la finale féminine, l’équipe provençale tenante du titre a rapidement pris l’ascendant sur l’équipe normande emmenée par Lisa Bourdon. Au terme d’un match maîtrisé, les joueuses de Raphaël Dubois se sont imposées 8 à 1 face à l’équipe de Hauteville et ont donc remporté la coupe pour la deuxième année consécutive.
Dans la catégorie mixte, Lille/HLB a été la première équipe à envoyer la balle au fond des filets. Si Loire-sur-Rhône a ensuite relancé le match en enchaînant les belles actions, ils se sont finalement inclinés sur un score de 9 à 6.
Encore sérieusement en lice pour remporter le Championnat de France, Lille/HLB monte donc sur la plus haute marche du podium du circuit Coupe de France et remporte son premier titre de la saison. Pour rappel, les rencontres de Championnat permettent d’établir un classement évoluant tout au long de l’année tandis qu’en Coupe de France, les matchs sont à élimination directe.

Si le Grand Tournoi peut être synonyme de compétition, il représente, pour d’autres, une véritable occasion de se retrouver en famille. C’est le cas de Julie Tessier, cavalière de pony-games en Club Élite Excellence qui vient, depuis deux ans, participer aux championnats de France des sports équestres collectifs en famille. Avec sa mère, Magali Broquet, qui concourt en Club 1 Major, et sa fille Juliette, qui participe aux épreuves Club A1 Poussin Paire à seulement sept ans, la cavalière de 36 ans voit en cet événement une véritable occasion de renforcer des liens familiaux déjà très solides. Si Julie est celle qui est la première à avoir commencé l’équitation et plus particulièrement le pony-games il y a 25 ans, sa mère l’a finalement rejoint à cheval en 2013, après avoir passé plusieurs années à accompagner sa fille sur ses compétitions hebdomadaires. La petite Juliette, qui n’a que sept ans, a commencé l’équitation à l’âge de cinq ans, en 2021, dans le même centre équestre que sa mère et sa grand-mère, le centre équestre d’Evetria (59).
“En tant que mamie et maman, ce n’est que du bonheur. On fait les entraînements ensemble, on part en compétition ensemble… Même mon gendre se joint à nous car il monte aussi à cheval. C’est vraiment 100% de bonheur. Pratiquer un sport en famille comme on le fait, ça crée et renforce beaucoup de liens. J’étais déjà très fière de ma fille avant de commencer à pratiquer et j’ai désormais également beaucoup de fierté à l’égard de ma petite-fille. On arrive à être présente toutes les trois dans chacune de nos catégories, c’est quelque chose qui n’est pas courant. Et bientôt, la plus petite nous rejoindra à poney aussi”, confie Magali Broquet.

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