À cheval de mère en fille
Cette année, le Grand Tournoi, hôte des championnats de France des sports équestres collectifs au Parc équestre fédéral, a une nouvelle fois été le théâtre de réunions de cavaliers, mais également de familles. À l’occasion de ce week-end de Fête des Mères, revenons sur l’histoire d’une famille mordue de pony-games sur trois générations.
Cette année, le Grand Tournoi, hôte des championnats de France des sports équestres collectifs au Parc équestre fédéral, a une nouvelle fois été le théâtre de réunions de cavaliers, mais également de familles. À l’occasion de ce week-end de Fête des Mères, revenons sur l’histoire d’une famille mordue de pony-games sur trois générations.
Une passion commune pour le pony-games
Une passion commune pour le pony-games
Il y a vingt-cinq ans, Julie débutait l’équitation. Emmenée au club et sur les terrains de compétition par sa mère, Magali, pendant de nombreuses années, la jeune maman de 36 ans a commencé le pony-games grâce à sa coach Mathilde, qui, après avoir créé son club, a mis en place des compétitions consacrées à la discipline. Jusqu’alors parent accompagnateur, sa mère commence à s’intéresser de plus près au monde du cheval et débute l’équitation en 2013, année où elle participe d’ailleurs à ses premiers championnats de France de pony-games. En 2021, alors que le monde équestre connaît une période compliquée à cause de la pandémie de COVID, Juliette, la petite-fille de Magali et fille de Julie commence à monter à cheval.
Toutes trois sont passionnées par le pony-games et concourent dans trois catégories différentes sous les couleurs du centre équestre d’Évetria (59) : Poussin 1 pour Juliette, Senior Élite pour Julie et Major 1 pour Magali, ce qui implique une bonne gestion lors des différentes compétitions auxquelles elles participent : “L’organisation est assez compliquée à mettre en place et à gérer. On ne peut pas souvent se voir les unes les autres lorsque nous sommes en compétition. Juliette n’a que sept ans mais elle est très autonome, ce qui lui permet de parfaitement bien gérer son poney toute seule”, confie Julie avant que sa mère n’ajoute : “On a beaucoup de chance d’être dans un club soudé comme le nôtre. Lorsque l’on est toutes sur la même compétition, des gens du club sont là pour nous aider, ce qui fait qu’aucune de nous trois n’est jamais laissée pour compte”.
Une véritable tradition familiale
Une véritable tradition familiale
Bien qu’elle ne se projette pas encore sur les années à venir, la famille ne compte pas mettre en pause cette tradition équestre. Si le gendre de Magali monte également à cheval, cela pourrait également bientôt être le cas de son autre petite-fille, elle aussi passionnée par les chevaux alors qu’elle n’est âgée que de trois ans. “Le fait qu’on soit là toutes les trois, chacune dans notre catégorie, c’est quelque chose qui n’est pas au courant. L’équitation s’est insérée comme une sorte de tradition familiale chez nous. Et bientôt, la plus jeune se lancera aussi sûrement à poney”, raconte Julie.
Au-delà des compétitions, les trois cavalières s’entraînent ensemble au quotidien et sont soutenues par la totalité de leur entourage. Partager cette passion avec sa fille et sa petite-fille représente une véritable fierté pour Magali : “En tant que mamie et maman, ce n’est que du bonheur de s’entraîner et de sortir en compétition avec ma fille et ma petite-fille. Pratiquer un sport en famille comme cela crée beaucoup de liens et renforce ceux qui existaient déjà. On a toutes les trois la même passion et tout notre entourage vit avec nous notre vie de cavalières à 100%. Je suis très fière de ma fille et de mes petites filles. Ce n’est que du bonheur !”.
Discipline accessible qui peut se pratiquer en famille quel que soit l’âge et la condition physique, l’équitation représente un bon moyen de renforcer les liens familiaux. Grâce aux 6.000 poney-clubs et centres équestres de la FFE dont l’un se trouve forcément près de chez vous, profitez de ce week-end de Fêtes des Mères pour débuter les sports équestres ou faire une promenade en famille.