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Un groupe de 25 jeunes Chinois accompagnés de parents et de leur encadrement sont venus le 20 juillet au Generali Open de France de Lamotte pour découvrir la manifestation.

« Ce sont des jeunes de niveau Galop 1 à 3 environ qui sont venus chez nous pour un Summer Camp de 2 semaines, explique Martine Fernet, dirigeante du club de La Courbette. Ils font un stage vacances avec des activités équestres variées plutôt axées sur la pédagogie ludique. Les responsables des 2 clubs chinois dont ils viennent montent également à cheval avec Alain Fernet dans une optique de perfectionnement. »

La venue de la délégation en France à l’initiative de l’UNIC, a été l’occasion de la remise du label Ecole Française d’Equitation au Nanjing Jinling Riding Club avant d’aller assister à la première épreuve du Mondial des Clubs.

Pour Jean-Yves Camenen, directeur de l’UNIC, « C’est la conclusion d’un travail de longue date en partenariat avec les fédérations française et chinoise. Ce label est un premier aboutissement concret. Il exprime une confiance mutuelle pour développer l’équitation en Chine et il montre que pour la Chine, le concept d’équitation à la Française est un modèle d’enseignement et d’organisation. »

Pour Serge Lecomte, président de la Fédération Française d’Equitation, « J’espère que la Chine va développer l’équitation pour les enfants plus vite que l’Amérique du Nord. Vous êtes les bienvenus au Mondial des Clubs qui est un grand concours d’amitié et j’espère que bientôt des petits Chinois pourront y participer. »

Après la remise des panneaux officialisant la labellisation du Nanjing Jinling Riding Club, son responsable Ning Lu Xiao a déclaré : « C’est très important pour nous. C’est la reconnaissance de la qualité de notre club. » Son plus grand sujet d’étonnement est la pratique des cours collectifs. En Chine, on ne connaissait en effet que les cours particuliers. L’arrivée d’un enseignant français a permis de mettre en place des cours collectifs « le samedi et le dimanche où il y a le plus de monde. L’émulation est plus motivante pour les cavaliers. » Le deuxième sujet d’étonnement est l’équitation par le jeu qui apparaît comme très innovante par rapport aux habitudes chinoises.

« En fait, explique Jean-Yves Camenen, les Chinois n’ont pas de structure nationale organisée sur laquelle s’appuyer, comme en France. Il n’y a pas de diplômes fédéraux, pas de manuels, pas de cadres de l’équitation. Nous devons former en même temps les cadres et leurs cavaliers. La FFE leur apporte un soutien, notamment avec la traduction des Galops®, de leurs Guides et de leurs films en Chinois. Le seul moment où nous réussissons à les épater par le nombre, c’est ici au Generali Open de France. C’est la plus grande manifestation équestre au monde et ils n’ont jamais rien vu d’aussi grand dans le domaine. »

Repartis avec la mascotte française des JO de Rio et une casquette FFE, les jeunes ont posé fièrement aux côtés des personnalités pour la photo souvenir.