VISITE DE PATRICK KANNER AU PARC EQUESTRE FEDERAL
Accueilli par Serge Lecomte ainsi que de nombreux officiels également en visite : M. Yves Le Breton, préfet de Loir-et-Cher, M. Pascal Bioulac, maire de Lamotte-Beuvron, conseiller régional, président du comité régional du tourisme, M. Pascal Goubert de Cauville, président de la communauté de communes Cœur de Sologne.
Monsieur le Ministre a assisté à quelques épreuves et remis les prix en fin d’après-midi. Il a pris le temps de saluer l’ensemble des personnels FFE qui contribuent au quotidien au développement de l’équitation. Lors du point presse, il a affirmé son enthousiasme sur la qualité des installations du Parc et la valeur éducative et sportive du Generali Open de France qu’il découvrait.
INTERVIEW
Vous venez de visiter le Parc Equestre Fédéral de Lamotte. Quelles sont vos impressions ?
« J’avais entendu parler du Parc, mais je n’y étais jamais venu. Je suis très impressionné. C’est bien structuré. C’est une vraie ville de 12 000 personnes, plus importante que Lamotte-Beuvron. Il faut souligner la qualité de l’organisation en régie. C’est populaire et familial. On respire la simplicité en milieu naturel avec les chevaux, le camping. On sent un esprit d’aventure. C’est une énorme retombée économique. 55 millions d’euros, c’est comme 4 matches de l’Euro de football pour une ville comme Lens. »
Comment situez-vous l’équitation parmi tous les sports ?
« L’équitation a deux particularités. C’est un sport très féminin, le seul sport olympique mixte et c’est le seul sport qui se dispute avec un animal. Il faut un environnement positif pour que la fusion produise des résultats. »
Quelle est votre histoire personnelle avec l’équitation ?
« Je n’ai jamais été cavalier. Mon premier souvenir d’équitation, ce sont les Jeux de Munich. Mes parents venaient d’acheter une TV couleur et j’ai découvert le cross, le saut. J’ai trouvé ce sport très beau, très élégant. »
Comment réagir face aux menaces qui pèsent sur les grands rassemblements ?
« Je veux donner un message de résilience. Nous sommes en guerre. J’ai une pensée pour les 250 morts du terrorisme et les 300 victimes de Nice. Il faut faire renaître l’esprit français de la résistance. La vie est plus forte que tout. Nous respirons la liberté. Nous gagnerons. »