À 14h, l’Italie, première à s’élancer dans la finale des Coupes des nations Longines FEI, a ouvert la première manche. Au menu, un parcours tracé par le chef de piste espagnol Santiago Varela et son équipe, composé de quatorze obstacles et dix-sept efforts à franchir dans un temps imparti de 84 secondes. Pour les quinze nations au départ, l’objectif était clair : terminer parmi les huit meilleures équipes et ainsi se qualifier pour la grande finale dimanche à 15h et ainsi tenter de remporter le titre 2023.

Pour le dernier temps fort collectif de l’année, Henk Nooren, sélectionneur national, a choisi dans l’ordre de départ : 

1. Simon Delestre et I Amelusina R 51, propriété de la SA M.S.H., de Pascale Bliscaux et Philippe Berthol. Groupe 1, membres de la liste "À cheval pour Paris"
2. François-Xavier Boudant et Brazyl du Mezel, propriété de Lionel Maurice. Groupe 1
3. Olivier Perreau et Dorai D'aiguilly*Gl Events, propriété de l’E.a.r.l. Écurie Perreau et Fils. Groupe 1, membres de la liste "À cheval pour Paris"
4. Julien Épaillard et Dubaï du Cèdre, propriété la SARL Exceptional Horses S.L., Perrine Cateline, Sylvain Pitois

Le tirage au sort, effectué hier, a été favorable aux Bleus qui se sont élancés en dernière position sur le tour à 1.60m et ont ainsi pu prendre des informations précieuses sur le tracé en observant les premiers passages.

Premiers équipiers au départ, le n°9 mondial Simon Delestre et I Amelusina R 51 ont réalisé un bon début de parcours avant de fauter sur la rivière n°10 après une hésitation de l’alezan de 10 ans à l’abord de cette dernière. Le duo lorrain, membre du collectif tricolore dans la Coupe des nations de Bruxelles (BEL) fin août et double sans-faute dans le Grand Prix 5* de la Corogne un mois plus tôt, a ajouté quatre points à son compteur sur le vertical en sortie du double n°13, pour en finir avec huit points. 

À la suite, François-Xavier Boudant et Brazyl du Mezel, vainqueurs au CSIO 5* de Dublin de leur premier Grand Prix de ce calibre il y a quelques semaines, ont honoré leur première grande sélection avec la veste bleue. Après une faute sur l’oxer n°2, le Normand et son alezan de douze ans, vice-champions de France Pro Élite en 2022, n’ont pas flanché sur le reste du tour, terminant sur une bonne note et quittant la piste avec quatre points.  

Pour la France, il restait ensuite à passer les deux meilleurs couples des derniers championnats d’Europe à Milan (ITA) - le Rhônalpin Olivier Perreau, huitième avec Dorai d’Aiguilly*Gl Events, et le Normand Julien Épaillard, médaillé de bronze aux rênes de Dubaï du Cèdre. Le premier cité, associé à sa jument de dix ans qu’il a fait naître, n’a pu éviter deux fautes, les mêmes que son compatriote passé en ouverture, à savoir la rivière et le vertical 13b. Enfin, le n°2 mondial n’avait pas le droit à l’erreur si la France voulait se qualifier pour dimanche. Il n’a pas tremblé avec son alezane de dix ans, réalisant le sans-faute ! Avec un total de douze points, et un chronomètre global plus rapide que celui des Mexicains, les Tricolores ont ainsi pris la huitième place, validant leur ticket pour la seconde manche. 

Réservistes aujourd’hui, Olivier Robert et Iglesias DV (propriété de l’E.A.R.L Global Dreams Stables et Jérôme Lassime, Groupe 1) ont la possibilité d’entrer dans le quatuor dimanche si Henk Nooren effectue un choix tactique de modifier un couple de l’équipe. 

Qui succèdera à la Belgique, lauréate l’an passé devant la France ? Pour rappel, depuis la création de cette finale en 2013, les Tricolores ne se sont imposés qu’à une seule reprise, lors de l’édition inaugurale… Cette année, ils feront face aux Britanniques, en tête aujourd’hui avec un score vierge de pénalité, aux Brésiliens, aux Allemands, aux Suisses, aux Belges, aux Américains et aux Irlandais. Si l’ordre de départ se fera dans l’ordre inverse du classement du jour, tous les scores seront remis à zéro. 

À noter que les équipes du Brésil et des États-Unis tenteront de remporter l’unique ticket mis en jeu à Barcelone pour les Jeux olympiques de Paris 2024, pression à laquelle la France n’a pas à se soumettre, étant qualifiée d’office en tant que pays hôte. 

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