Du coaching pour les coachs !
La Fédération Française d’Equitation a proposé trois sessions de stage destinés aux cavaliers pro qui coachent en compétition. Au total, 22 cavaliers ont pu bénéficier d’un coaching avec le staff de l’équipe de France de saut d’obstacles.
La Fédération Française d’Equitation a proposé trois sessions de stage destinés aux cavaliers pro qui coachent en compétition. Au total, 22 cavaliers ont pu bénéficier d’un coaching avec le staff de l’équipe de France de saut d’obstacles.
L’objectif est simple : faire ruisseler la grande qualité de l’encadrement technique mis à disposition par la FFE vers le plus grand nombre de cavaliers » explique Laurent Gallice, CTN en charge de l’organisation de ces journées.
« L’idée est venue à la suite d’échanges de terrain avec les cavaliers, et sous l’impulsion du vice-président de la FFE Frédéric Morand et la DTN Sophie Dubourg », poursuit-il. « Il a été décidé de proposer un stage technique encadré par le duo Henk Nooren et Barnabas Mandi, qui accompagne les cavaliers de l’équipe de France depuis de nombreuses années, à des cavaliers pro qui sont également coachs en compétition. L’objectif est double : les coachs-cavaliers bénéficient ainsi d’un stage haut de gamme, avec un focus particulier sur le cavalier, son fonctionnement et sa technique. Ils retransmettent ensuite ces enseignements auprès des cavaliers amateurs et pro qu’ils encadrent au quotidien. »
Les stages de deux jours se sont tenus début décembre 2021, au Mans (72), à Chazey-sur-Ain (01) et à Liverdy-en-Brie (77). Les groupes composés de 7 à 8 cavaliers pro, tous obligatoirement titulaires d’un diplôme d’encadrement sportif et d’une carte professionnelle d'éducateur sportif valide, ont travaillé sur le plat avec Barnabas Mandi et à l’obstacle avec Henk Nooren.
Mathilde Montginoux cavalière Pro 1 et coach installée dans le Maine-et-Loire (49), est revenue avec enthousiasme sur cette expérience :
« C’était génial ! Quelle belle opportunité de pouvoir accéder à un stage avec des intervenants d’une telle qualité. L’approche était vraiment sur la technique et le fonctionnement du cavalier, tant sur la plat qu’à l’obstacle. Tout ce travail sur moi se ressentait d’ailleurs sur le cheval, c’était flagrant. Ça fait vraiment du bien de prendre ce temps pour soi, en dehors du quotidien des écuries, c’est une grande chance. On n’a rien fait de très compliqué, on s’est vraiment concentré sur la technique et on est entré dans le détail. Mes chevaux de tête étaient au repos, j’avais donc un cheval de concours complet de l’écurie pour l’occasion. Ce n’était pas gênant du tout car il n’était pas question d’enchaîner un parcours ni de sauter haut et les séances ont été enrichissantes aussi pour ce cheval qui est encore en construction.
De retour aux écuries avec mes élèves, j’ai aussitôt appliqué ces méthodes de travail. En plus de travailler sur moi et ma position, ça m’a vraiment donné des pistes de travail nouvelles faciles à mettre en place avec mes cavaliers car vraiment adaptables en fonction du niveau de chacun. »
Le succès rencontré par cette initiative conduit les équipes à réfléchir à la reconduction de ce format, en s’appuyant sur les Comités régionaux d’équitation (CRE) pour identifier les cavaliers-cibles de prochaines éditions.