Créé en 2016, le Printemps du Style et Équitation n’a cessé d’évoluer depuis. Véritable vitrine pour la discipline du hunter, cet événement attire aussi bien des participants novices que confirmés, et c’est, en partie, ce qui en fait toute sa spécificité. Autre caractéristique notable : le format. 
“La caractéristique de cet événement est l’alternance stage/formation et compétition entre le matin et l’après-midi et ce format concerne aussi bien les cavaliers que les juges et chefs de piste. C’est un événement clairement orienté et dédié à la discipline du hunter, ouvert à tous ceux qui le souhaitent, peu importe leur niveau et leur discipline de prédilection”, explique Claude Lanchais, déléguée technique de l’événement.
Cette année, une nouvelle formule a d’ailleurs été mise en place afin de permettre aux chevaux et aux cavaliers de mieux récupérer. C’est celle-ci que les intervenants, et par exemple Stéphanie Dano, responsable pédagogique au pôle Équestre du Compiègnois (60), ont trouvé particulièrement intéressante puisque la composition de cette nouvelle formule, à savoir deux jours articulés autour d’un stage le matin et de compétition l’après-midi et d’un dernier jour de compétition “est moins éprouvante pour le couple et davantage appréciée par les cavaliers”.

De plus en plus plébiscité par les clubs, le Printemps du Style permet à de nombreux cavaliers de découvrir de nouvelles facettes de la discipline grâce à la présence de différents intervenants. “C’est la première fois que je participe à cet événement et je le trouve très intéressant. Grâce aux intervenants, j’en apprends davantage sur la discipline et sur la relation que j’entretiens avec ma jument. J’améliore mes tracés, je travaille la décontraction… Et le Printemps du Style nous permet de faire ça de manière différente de ce que j’ai l’habitude de faire”, explique Charly, cavalier du club du Grand Montgenard (53) et participant.
Beaucoup de coachs utilisent cet évènement afin de faire travailler leur cavaliers de manière différente. Le Printemps du Style leur permet également de récolter de nombreuses informations qui vont leur permettre de développer la pratique du hunter dans leurs propres structures grâce aux échanges qui ont été mis en place avec les intervenants.
“Le Printemps du Style se présente de plus en plus comme un projet de club. Plusieurs coachs choisissent de venir au Parc dans le but de faire évoluer leur manière de travailler et d’enseigner le hunter”, commente Claude Lanchais.

Comme pour les cavaliers, de nombreux officiels de compétition (chefs de pistes, juges…) profitent du Printemps du Style afin de découvrir ou approfondir leurs compétences dans la discipline. Marie-Christine de Saint Vaast, qui s’occupe du hunter et des officiels de compétition dans la région Hauts de France explique que cet événement représente la formation parfaite pour eux car ces trois jours permettent à tous de “développer ses connaissances en hunter et de les mettre en pratique sur le terrain”. 
Par son format spécial, le Printemps du Style permet aux juges et chefs de pistes participants d’obtenir une formation très complète. L’ajdudant-chef Roxane Saraillon, stagiaire lors du module 2 et responsable de la section équestre militaire (SHN) de Fontainebleau (77) a confirmé que “ces trois jours de formation sont très riches en enseignements car ils permettent, le matin, d’avoir une grosse partie théorique, et ensuite, de se jeter dans la réalité du terrain le reste de la journée avec le montage du parcours”.

Avec 1248 engagés sur les six jours de compétition et plus de 350 stagiaires dont 33 juges et 21 chefs de piste, l'édition 2023 a une nouvelle fois remporté l'adhésion des participants tant pour la qualité de l'organisation et des infrastructures du Parc équestre fédéral que pour le contenu même des stages et formations.
“J’ai vu naître le Printemps du Style en 2016. Depuis, je vois l’événement progresser d’année en année avec de plus en plus de monde. Beaucoup de clubs viennent au Parc, et c’est vraiment quelque chose de positif. En plus, on a la chance de pouvoir profiter d’un environnement idéal pour nos chevaux donc c’est un véritable plaisir de participer à cet événement”, relate Gery, cavalier à l’Écurie du Plateau (61) et participant au Printemps du Style et Équitation 2023. 
Si l’événement ne cesse d’évoluer, c’est également parce que la discipline qu’il met en avant est de plus en plus populaire. Bien différent du saut d’obstacles, le hunter séduit par sa valence pédagogique, aussi bien pour les cavaliers que pour les chevaux. Les parcours s'effectuent dans le calme, et, si le sans-faute est un objectif, la manière de faire avec fluidité et discrétion des aides est tout aussi importante.
“Avec les cavaliers, on travaille sur des choses simples et claires. Comme il n'y a pas de chronomètre sur les épreuves, ils voient qu'ils ont le temps de s'appliquer pour faire de beaux parcours sans pression”, confie Eric Deyna, intervenant et coordinateur de la 2ème année de formation universitaire et professionnelle (L2/DEJEPS) de l’Institut Français du Cheval et de l'Équitation de Saumur (49). 
Stéphane Tardif, CTN en charge du hunter, précise également que c’est en partie grâce au Parc équestre fédéral et ses infrastructures que le Printemps du Style séduit autant de monde. En effet, de nombreuses pistes et boxs ont été mis à disposition pour les cavaliers participants. En parallèle, il était également possible pour les participants d’accéder aux salles de formation, à l’hôtel ou encore à la salle de restauration. “Le bilan de cette édition du Printemps du Style est très bon. On a d’ores et déjà un retour de la satisfaction des cavaliers, officiels et intervenants qui est très favorable. Le Parc équestre fédéral est le seul endroit où ce genre d'événement est organisable dans d'aussi bonnes conditions. L'emplacement très central et facile d'accès permet aussi d'attirer des cavaliers de presque toute la France”. 

Après avoir battu son record d’affluence cette année, il est clair que le Printemps du Style se popularise de plus en plus. Si les dates de l’an prochain ne sont pas encore connues, participants et organisateurs espèrent retrouver cet événement dans les années à venir.