Mondial du Lion
Nicolas Touzaint à la remise des prix Ph FFE/PSV
SAUT D'OBSTACLES DIMANCHE
Zidante et Rocana FST championnes du monde des 7 et 6 ans
Ce sont deux juments qui remportent les championnats du monde des 7 et 6 ans. Zidante, montée par la britannique Kitty King remporte le championnat du monde des 7ans. Meilleur Français, Nicolas Touzaint place Zonlicht à la 7e place.
Rocana FST est sacrée championne des 6 ans sous la selle de l'allemand Michaël Jung. Le meilleur résultat français est pour Ramsa Ville Rose et Eric Vigeanel, 17e.
Mondial du Lion, dernière journée
Le Mondial du Lion a encore une fois tenu ses promesses. Deux titres de champion du monde ont été décernés. Retour sur une journée en trois actes.
Acte 1 : La visite vétérinaire
Tôt ce matin les vétérinaires et les officiels ont inspecté les chevaux, et comme c’était à prévoir au regard de la difficulté du cross, la deuxième visite vétérinaire a réservé son lot de surprises. Pas moins d’une vingtaine de chevaux éliminés ou non présentés.Si le camp français a été épargné du point de vue des six ans, pour lesquels on ne compte aucune défection, il n’en a pas été de même pour les 7 ans. Trois chevaux tricolores n’ont pas étés présentés :
Karim Florent Laghouag/ Salomé / Agnès Celerier
MDL Donatien Schauly / Quinoa Polka*Mili / Ministère de la Défense
Arthur Bonneau / Quasar du Saillan / Gérard Sabatier
Acte 2 : Le match de rugby
Coupe du monde oblige, le début de l’épreuve de saut d’obstacle a été légèrement retardé. Spectateurs et cavaliers ont pu ainsi admirer, dans les stands et sur l’écran géant du terrain d’honneur, le quinze de France qui tentait comme les chevaux présents ici en Anjou, de décrocher leur premier titre mondial. Tout le monde connaît la suite.
Acte 3 : le saut d’obstacle
Dans l’épreuve des six ans, seuls 7 couples sur les 35 au départ sont sans faute. On retrouve aux avant-postes l’Allemand Michaël Jung.Du côté français, on a senti une baisse de régime chez nos chevaux. Le meilleur tricolore est Eric Vigeanel / Ramsa Villa Rose / Julie Vigeanel. En ce qui concerne les 7 ans, également un parcours sélectif et à peine plus de réussite du côté français. Quatre points chacun pour :Zonlicht / Nicolas Touzaint / EARL Dar el Salam Arnaud Boiteau / Quoriano ENE HN / IFCEEric Vigeanel / Quatar de Puech Rouget / Roland ChevalierIls terminent respectivement 7ème 10ème 12ème.Cette épreuve est remportée par l’anglaise Kitty King / Zidante / Ben Walden
Retour sur cette édition 2011 avec Laurent Bousquet :
"C’est un bilan mitigé. On vient toujours ici au Mondial du Lion avec des ambitions de podium mais ca n’est pas pour cette année. Les six ans ont montré de belles choses hier mais ont semblé fatigués aujourd’hui. Il faudra retravailler techniquement et physiquement.Dans les 7 ans, les chevaux d’Arnaud Nicolas et Eric se sont bien comportés. Tous trois font une faute, mais c’est le sport et les chevaux sont jeunes. J’ai beaucoup d’espoir, particulièrement en Quoriano, le cheval de l’IFCE monté par Arnaud Boiteau. Au chapitre des bonnes notes, il y a également la petite jument d’Astier, Quickly du Buguet, que l’on devrait revoir à un niveau supérieur."
Focus élevage,
Rencontre avec Philippe Brivois Biats, félicité ici au Mondial du Lion car il est l’éleveur d’Oslo Biats, Selle Francais numéro 1 mondial, entre autres grâce à sa victoire lors du CCI**** de Pau la semaine dernière sous la selle de William Fox Pitt.Mr P.Brivois Biats : "Je suis éleveur à Verrières en Normandie, principalement par passion. J’ai embarqué avec moi toute ma famille dans cette aventure. Nous sommes tous aux petits soins pour ma douzaine de poulinières et tous leurs rejetons.J’ai vendu Oslo à un marchand Suisse lorsqu’il avait deux ans. Celui-ci me l’a laissé à l’élevage jusqu’à ses trois ans. Ensuite, le cheval a couru le circuit réservé aux jeunes chevaux de concours complet de 4 ans et a obtenu en finale la 5ème place.A la suite de cette performance, Oslo a été vendu à William Fox Pitt, après quelques tractations qui ont débuté au Mondial du Lion. Ce dernier l’a alors syndiqué entre une dizaine de propriétaires, comme il a l’habitude de le faire.Je n’ai donc revu Oslo qu’à six ans au Lion d’Angers. C’est ici même que j’ai découvert cette discipline qui m’était jusqu’alors inconnue. Ce fut pour moi un week-end magique puisqu’Oslo qui avait pris la tête du dressage s’est imposé de bout en bout.Le succès aidant, j’ai orienté la production de mes juments spécifiquement pour le concours complet et je peux dire qu’avec Oslo en fer de Lance de mon élevage, j’arrive à commercialiser mes produits en France comme à l’international.C’est vraiment avec plaisir que je reviens chaque année ici au Lion d’ Angers. D’abord parce que c’est par là que tout a commencé et ensuite parce que c’est un terrain formidable pour la promotion des jeunes chevaux de concours complet. On peut voir les futurs étalons performers à l’ouvrage et prendre la tendance de la discipline en -termes d’élevage."
CROSS SAMEDI
A l'issue d'un cross très sélectif,les Britanniques trustent la tête du classement des 7 ans, Kitty King étant en pole position avec Zidante. Dans les 6 ans, Paul Tapner et Indian Mill conservent la tête.
Côté français
Chez les six ans tous les cavaliers français sont sans incident aux obstacles. Karim Florent Laghouag associé à Entebbe de Hus, propriété d’Agnès Celerier et Michel Ducros, reste le meilleur couple tricolore malgré 4 secondes de temps dépassé. Il occupe la 7ème place du classement provisoire. Eric Vigeanel/ Ramsa Villa Rose / Julie Vigeanel pointent à la 10ème place et Véronique Réal / Rythme des Buis / E.A.R.L Lyard sont 19ème.
Concernant les 7 ans, Laurent Bousquet avait prévenu, « le cross est sérieux ». Les nombreux incidents recensés cette après midi lui ont donné raison.
D’une manière générale ce sont les combinaisons de fin de parcours qui ont posé le plus de problèmes aux couples français et étrangers. On a pu voir certains favoris perdre toutes chances de bien figurer. C’est le cas du couple vainqueur des six ans l’année passée, la suédoise Sara Algotsson-Ostholt et Mrs Medicott.
Dans le camp français, le meilleur couple reste Nicolas Touzaint / Zonlicht / Darl el Salam E.A.R.L. Il est sans incidents aux obstacles malgré un franchissement acrobatique de la dernière combinaison. Il concède quelques secondes de temps dépassé et occupe la 10ème position.
Outre Nicolas, quatre autres couples français ont su tirer leur épingle du jeu. Ils réalisent un parcours dans le temps et sans incidents. Il s’agit de :
Arnaud Boiteau / Quoriano ENE HN / IFCE
Maréchal des Logis Chef Donatien Schauly / Quinoa de Polka*Mili / Ministère de la Défense
Eric Vigeanel / Quatar de Puech Rouget / Roland Chevalier
Astier Nicolas / Quickly du Buguet / Bénédicte de Monval Nicolas
Ils pointent respectivement ce soir aux 11ème, 12ème, 13ème et 16ème rangs.
Les cavaliers, les coachs, les propriétaires et le staff de la FFE ont pu se retrouver toute la journée, dans une très bonne ambiance autour du camion fédéral qui se trouvait dans la zone de récupération, à l’arrivée du cross. Tous ont pu visionner l’ensemble des parcours sur l’écran qui retransmettait en direct les images réalisées par Equidia. Ce fut une bonne occasion de partager l’émotion d’une belle après-midi de sport.
Rencontre avec une propriétaire Agnès Celerier
Parmi ces personnes présentes, l’une d’entre elles était particulièrement attentive aux parcours de Karim Florent Laghouag. Il s’agit d’Agnès Celerier. Une propriétaire qui a connu des fortunes diverses aujourd’hui, puisque son premier cheval Entebbe est sans incidents aux obstacles alors que Salomé, sa jument qui participait à l’épreuve des 7 ans écope d’un refus.
Que représente pour vous le Mondial du Lion ?
C’est un magnifique concours sur lequel je viens consécutivement depuis 3 ans avec Karim et les jeunes chevaux dont je suis propriétaire. Notre présence est vraiment un plaisir chaque fois renouvelé. C’est dans un esprit de formation en vue du haut niveau que nous sommes ici avec Salomé et Entebbe de Hus. Nous sommes particulièrement fiers d’être ici, Michel Ducros Co Propriétaire d’ Entebbe de Hus, et moi car à cet âge, les places sont chères pour participer à ce Mondial. En plus, l’enjeu est double pour le cheval, car c’est à la suite de ce week end que nous déciderons de le faire agréer ou non comme reproducteur en France.
Vous savez, c’est souvent ici au Mondial du Lion, que commencent les grandes histoires.
Comment s’organise la journée d’un propriétaire lors de ces grands rendez-vous?
Personnellement, je suis très tendue depuis ce matin. Avant aujourd’hui, j’ai déjà fait deux reconnaissances. L’officielle avec Laurent Bousquet et une autre avec Karim. Je sais donc parfaitement ce que mes chevaux auront à accomplir et où sont les difficultés.
En revanche, je regarde les parcours de mes chevaux sur l’écran géant, car c’est de là que l’on voit le mieux.
Du matin au moment de leur passage sur le cross, je suis toujours partagée entre la volonté de victoire et la crainte que ca ne se passe pas au mieux pour les chevaux ou pour le cavalier.
Ca fait maintenant longtemps, que vous êtes propriétaire chez Karim. Quels objectifs vous êtes vous fixés?
Notre objectif affiché, c’est les Jeux Olympiques et les Jeux Mondiaux, notamment ceux de Normandie 2014.
Pour ça, nous avons deux démarches :
L a première, à long terme. Dans cette optique, j’achète régulièrement des trois ans que je fais former par Karim. C’est ainsi que ca s’est passé pour Punch de l’Esques qui a bien couru il y a 15 jours sur le CCI*** de Boekelo et avec lequel nous avons franchi les étapes une à une.
La seconde a été mise en place à plus court terme car les grosses échéances sont pour ainsi dire demain. J’ai donc investi avec Eric Lachaud dans Pyromane du Briou un cheval d’expérience préparé par Thomas Carlile, qui s’est montré performant sur le circuit Grand National comme à l’international et qui viendra seconder Punch.
En vue de ces objectifs, qu’avez-vous mis en place ?
Nous avons une vraie relation de confiance, Karim, Laurent Bousquet, sélectionneur national, et moi. C’est Laurent qui nous conseille sur le programme de concours des chevaux et particulièrement ceux de haut niveau. Nous avons eu la joie d’être sollicités pour signer un contrat JO JEM avec la Fédération Française d’Equitation, en vue de ces objectifs.
DRESSAGE VENDREDI
A l'issue du dressage, les couples français les mieux placés sont :
7 ans, Nicolas Touzaint / Zonlicht 6e derrière F Haudhorst / Songline 2 ALL
6 ans, Karim Florent Laghouag / Entebbe de Hus/ 6e, la tête étant pour Paul Tapner / Indian Mill AUS
Les reprises française ont étés homogènes, les couples tricolores ont réalisé dans l’ensemble de bonnes prestations. Entretien avec Laurent Bousquet, sélectionneur national de concours complet.
Au soir de ces deux jours de Dressage, que pouvez vous nous dire de nos jeunes pousses ?
D’une manière générale et sans rentrer dans les détails, couple par couple, ce test de dressage a été positif.
Pour des chevaux de 6 et 7 ans, les reprises présentées sont toutes d’un niveau satisfaisant même si, bien sûr il reste des points de détails à travailler. En tout état de cause, tous nos couples sont ce soir en position de bien figurer.
Le travail porte ses fruits. Ca fait maintenant plusieurs années que l’on présente le dressage en concours complet comme la discipline à travailler. C’est ce que nous avons fait et que nous continuons à faire à tous les niveaux de la discipline. Nos cavaliers ont vraiment progressé sur ce point. Le message commence à bien passer, beaucoup d’entre eux font régulièrement appel à des entraîneurs privés. Il y a eu une prise de conscience générale et l’on travaille désormais plus et surtout mieux.
Pouvez-vous nous parler du cross de demain ?
En ce qui concerne les 6 ans, je trouve que le parcours est d’un niveau similaire aux deux années précédentes. Il faudra se méfier des deux passages de gué.
En revanche, concernant le parcours des 7 ans, je trouve que la difficulté est montée d’un cran pour cette édition. C’est un tour sérieux. Il comporte comme pour celui des six ans, deux passages de gués délicat, notamment le second et deux combinaisons qui vont intervenir à la fin, lorsque les chevaux pourront être un peu émoussés.
Quelle est la place du Mondial du Lion dans le plan de formation de nos futurs champions ?
Au fur et à mesure des années, on s’aperçoit que le Mondial du Lion devient un passage obligé. Pour s’en persuader, il suffit de regarder les résultats des meilleurs chevaux mondiaux. La plupart d’entre eux ont pris part à ce rendez-vous annuel. Souvent avec succès d’ailleurs.
Il est sûr que pour tous les chevaux présents, ils auront, demain, à affronter le parcours le plus difficile de leurs jeunes carrières. Difficile, par la longueur, par la hauteur et la technique des combinaisons et également pour les 7 ans, par la vitesse. C’est en effet, la première fois que ces chevaux devront courir à 550 m/mn, contre 520 habituellement.
Demain tous auront à passer un cap. C’est à eux de nous montrer qu’ils en sont capables.
A ce titre, pour la fédération une échéance comme le Mondial du Lion, représente une étape en vue de la détection mise en place pour préparer l’avenir et accompagner cavaliers et propriétaires dans une démarche de haut niveau.
Pouvez nous donner un point de vue général sur le Mondial du Lion ?
C’est vraiment un événement pour tout l’entourage d’un cheval. De l’éleveur au propriétaire en passant par le cavalier, c’est un premier succès que de prendre part au Lion d’Angers. C’est également souvent un tremplin pour les meilleurs chevaux d’avenir.
DRESSAGE JEUDI
Au soir du premier jour de dressage, les jeunes chevaux des cavaliers français sont en bonne position. La matinée a été consacrée au dressage des 6 ans et ce sont les 7 ans qui ont pris la relève dès le début de l’après-midi. Rencontres avec Jean-Michel Foucher, Pierre Michelet et Jean-Pierre Blanco.
Organisation
Présentation du Mondial du Lion par Jean Michel Foucher, directeur du site du Haras National du Lion d’Angers et directeur de l’événement Mondial du Lion.
Que pouvez-vous nous dire de l’aventure Lion d’Angers ?
C’est ici la 26ème édition du Mondial du Lion. Personnellement, j’ai pris le train en marche en 1989. A l’époque, l’événement s’appelait le Concours Complet du Lion d’Angers Saumur Brut et était ouvert aux chevaux de tous âges. Cette année là, Ouest France, notre partenaire déjà à l’époque avait mis à notre disposition un communiquant pour un audit. Quinze jours plus tard, il est revenu nous voir en nous présentant un projet dont le titre était Mondial du Lion. Le nom était né. Au fur et à mesure des années, nous avons limité de plus en plus l’âge des chevaux participants jusqu’à arriver en 1998 à ne plus accueillir que des 6 et 7 ans et à devenir le championnat du monde de ces deux classes d’âge.
Pourriez-vous nous présenter le Mondial en quelques chiffres ?
Le Mondial, c’est :
Une co- organisation orchestrée par l’IFCE et une association affiliée à la Fédération Française d’Equitation qui s’appelle Le Lion Equestre
Un comité d’organisation de 28 personnes
6 salariés à l’année qui s’occupent également des différentes manifestations et des visites du Haras
360 volontaires
11 000 mètres de cordage le jour du cross
2 025 piquets
28 hectares de Parking
160 hectares du Parc départemental de l’Île Briand ouvert une fois par an pour cette occasion
30 000 visiteurs le jour du cross
32 partenaires dont Scania, le dernier arrivé
50 000€ de dotations
660 000€ de budget
Vous évoquez les partenaires, qu’elle est votre position par rapport à eux ?
Ils sont essentiels pour le fonctionnement d’une telle manifestation. C’est en partie sur leur présence que repose la pérennisation du Mondial depuis 26 ans. Il est impératif de leur offrir un événement pouvant servir de vitrine et dont les retombées en termes de visibilité et de notoriété sont importantes. C’est ainsi que nous sommes notamment heureux d’accueillir la Fédération Française d’Equitation. Cette présence montre une fois encore, comme le dit le slogan du département, que: L’Avenir se construit en Anjou. La plupart des chevaux de concours complet mondial, champion d’Europe, du Monde etc… sont passés par le Mondial du Lion. Ce partenariat permet à la Fédération d’être au plus près des couples d’avenir pour les accompagner ainsi que les propriétaires vers une démarche de haut niveau.
Cross
Deux questions à Pierre Michelet, Chef de piste international
Pouvez vous nous présenter en avant première le parcours de cross que ces jeunes chevaux de 6 et 7 ans affronteront samedi ?
Les 6 ans courent un CCI* et les 7 ans un CCI**. Bien que ce soient des jeunes chevaux, nous sommes ici au Mondial du Lion sur les normes techniques classiques et des distances maximales à parcourir. Pour la plupart des chevaux, ce sera la première fois qu’ils galoperont si longtemps, la récupération sera une des clefs du succès.
Comme chaque année ici, le public pourra découvrir des obstacles magnifiques. L’emblématique œil, placé au centre d’un hibou de 6 m de haut mais également, la nouveauté pour ce millésime, deux dragons que les chevaux auront à franchir, de part et d’autre d’une butte.
A ce propos, Je tiens à saluer le travail de Jacques Bouguier, charpentier du haras, dont les constructions sont de véritables œuvres d’art qui font chaque année le ravissement aussi bien du public que des cavaliers
Es ce que le Parc d’obstacle, si varié ici, entre en ligne de compte quant à la construction de votre piste ?
Il me permet d’interpeler, en quelque sorte, visuellement les chevaux.
La sélection doit se faire sur la qualité intrinsèque afin de valoriser ceux qui ont « la classe » pour devenir de futurs grands.
Ca passe par un courage exemplaire. C’est notamment en cela, que le Parc d’obstacle est un atout majeur, il me permet de proposer un éventail de difficultés très large.
Autre point clef, le vallonnement du terrain qui permet de tester les qualités de fond et d’équilibre des chevaux.
Je peux dire que le cheval qui tracera un parcours sans encombre est prêt à évoluer dans l’avenir, vers le plus haut niveau.
Dressage
Le point sur les reprises des cavaliers français avec Jean Pierre Blanco, chargé du dressage pour le concours complet.
Quelles sont les étapes incontournables du dressage pour amener un jeune cheval de complet vers le haut niveau ?
Il faut vraiment s’attacher à ce que le cheval fonctionne le mieux possible. La rondeur et la décontraction sont déterminantes au fur et à mesure de la progression.
Quelles sont les attentes des juges vis-à-vis de ces jeunes chevaux ?
A six ans, l’accent est mis sur les bases. Les éléments de la reprise ne sont pas particulièrement techniques. Il faut s’attacher au fonctionnement des allures, à la régularité et à l’équilibre. A cet âge, on juge particulièrement l’acquisition des bases.
En revanche, à 7 ans, les exigences sont plus importantes. On aborde le travail de deux pistes. L’objectif est de confirmer l’acquisition des bases en y ajoutant des difficultés techniques. A cet âge, c’est l’expression qui devient un enjeu majeur pour l’accession au haut niveau.
Parlez-nous des couples du jour
La journée s’est bien passée. Pour les six ans, belle performance de Karim Florent Laghouag / Entebbe de Hus et Eric Vigeanel / Ramsa Villa Rose. Ils réalisent chacun une reprise avec beaucoup de décontraction et d’élasticité. Ils se classent respectivement au soir de cette première journée deuxième et troisième.
En ce qui concerne les 7 ans c’est également un beau tir groupé. 5 couples français sont pour le moment dans les dix premiers. Saluons la belle performance de Nicolas Touzaint second du provisoire avec Zonlicht.