Suspension de Morgan Barbançon-Mestre, communiqué officiel de la FFE - 30 avril 2024
Le 29 avril 2024, la Fédération Française d’Équitation a été informée de la décision prononcée par la Commission des sanctions de l’AFLD de suspendre pour une durée de trois mois et à compter du 10 avril 2024, la cavalière de l’équipe de France de dressage Morgan Barbançon-Mestre.
Le 29 avril 2024, la Fédération Française d’Équitation a été informée de la décision prononcée par la Commission des sanctions de l’AFLD de suspendre pour une durée de trois mois et à compter du 10 avril 2024, la cavalière de l’équipe de France de dressage Morgan Barbançon-Mestre.
Il était reproché à Morgan Barbançon-Mestre d’avoir manqué à son obligation de localisation à trois reprises. La Commission des sanctions de l’AFLD a néanmoins reconnu que Morgan Barbançon-Mestre n’avait pas d’intention de se soustraire à un quelconque contrôle.
Au regard de ces informations, la Fédération Française d’Équitation renouvelle tout son soutien et sa confiance à Morgan Barbançon-Mestre et poursuit ses échanges avec le Conseil de cette dernière.
Morgan Barbançon-Mestre étant suspendue, elle sera remplacée par Corentin Pottier et Gotilas du Feuillard, propriété de Hervé et Maryse Pottier, membres de la liste “À cheval pour Paris” pour le CDIO 5* à Compiègne (60) du 2 au 5 mai 2024.
Comme depuis le début de ce cas, la Fédération Française d’Équitation est en contact étroit avec le Conseil de Morgan Barbançon-Mestre dont voici le communiqué.
Communiqué du Conseil de Morgan Barbançon-Mestre en date du 30 avril 2024 :
“Le 10 avril 2024, la Commission des sanctions de l’AFLD a prononcé la suspension de Madame BARBANÇON-MESTRE pour une durée de 3 mois.
Il était reproché à Madame BARBANÇON-MESTRE d’avoir manqué à son obligation de localisation - telle que cela lui était imposée depuis plus d’une dizaine d’années – à trois reprises.
Le fait est que Madame BARBANÇON-MESTRE était victime régulièrement des dysfonctionnements du logiciel ADAMS, l’empêchant de renseigner correctement ses données de localisation. Bien que la Commission des sanctions a admis indirectement l’existence de ces dysfonctionnements, il n’en demeure pas moins qu’elle a néanmoins décidé de suspendre Madame BARBANÇON-MESTRE pour une durée de 3 mois.
Il appert de cette décision l’absence d’élément intentionnel de Madame BARBANÇON-MESTRE de se soustraire à un quelconque contrôle. La Commission des sanctions ayant elle-même constaté que les manquements reprochés à Madame BARBANÇON-MESTRE résultaient seulement d’une regrettable négligence et non une volonté délibérée d’échapper à des contrôles. Plus encore, Madame BARBANÇON-MESTRE avait toujours pris des mesures visant à limiter les conséquences de ces manquements.
C’est pourquoi compte tenu du comportement de Madame BARBANÇON-MESTRE, et en considération de l’article 8 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la Commission des sanctions de l’AFLD a seulement prononcée une suspension de trois mois.
Madame BARBANÇON-MESTRE va faire appel de cette décision devant le Tribunal Arbitral du Sport.”